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09 février 2012

Friches urbaines polluées : plus de 90 sites réhabilités depuis 2009

FichesReconvertir les friches urbaines, c’est faire coup double : débarrasser la ville de terres souvent polluées sur lesquelles elle pourra « se reconstruire sur elle-même » et freiner l’étalement urbain. Le soutien constant de l’ADEME  a contribué à réhabiliter plus de 90 sites en France de 2009 à 2011.

 Télécharger le bilan des travaux 2010-2011 (PPT - 3,8 Mo)

 Le cas de la ville de Meaux (DOC - 3,1 Mo)

 Le cas de la commune de Septèmes-les-Vallons (DOC - 4,3 Mo)

 Un guide pour réussir l'aménagement urbain de sites pollués

 

20 millions d’euros en 2009, 10 millions d’euros en 2010, 12 millions en 2011 : le soutien financier du gouvernement à la reconversion des friches urbaines affiche une réelle constance.

Le bilan du dispositif le plus récent, l’appel à projets« Friches urbaines » 2011, vient d’être dressé : 26 projets d’aménagement aidés pour, au final, 133 hectares de zones urbaines réhabilitées. Ces résultats confirme une dynamique initiée fin 2008 par le Plan de relance. Depuis 2009, le dispositif mis en place par l’ADEME a soutenu plus de 90 projets, contribuant à freiner l’occupation erratique de l’espace urbain en France.

Deux chiffres traduisent bien cette tendance. Avec une surface estimée à 100 000 hectares, la superficie des friches urbaines en France a de quoi laisser pantois. Surtout si l’on rapproche ce chiffre du l’étalement urbain galopant que connaît le pays depuis plusieurs dizaines d’années : chaque année, près de 76 000 hectares de terres agricoles sont « artificialisées » en France. L’artificialisation des sols fait disparaître une surface équivalente au département de la Lozère tous les dix ans…

 

Limiter le « gâchis foncier »

Les territoires sont de plus en plus conscients du « gâchis foncier » que représentent les friches : pourquoi aller chercher toujours plus loin des terres à bâtir alors qu’il suffirait d’exploiter ces zones souvent au cœur des villes et laissées à l’abandon ?

La loi Grenelle 2 renforce les dispositions de prise en compte des pollutions des sols dans les projets d’aménagement et de construction. De ce fait, les acteurs publics et privés doivent intégrer ces fonciers contraints dans leur approche de l’urbanisme de projet et prendre en compte l’état des sols lors de la reconversion.

Grâce au soutien financier constant du gouvernement, l’ADEME a favorisé le repérage des projets d’aménagement nécessitant une réhabilitation des sols. L’objectif est d’aider des projets dans la réalisation de travaux de dépollution et de soutenir les aménageurs dans la concrétisation de leur projet, avec un bonus pour ceux favorisant la construction de logements sociaux et ceux privilégiant la démarche de haute qualité environnementale (HQE).

 

Des projets d’aménagement très diversifiés

Répartis sur toute la France, ces aménagements avaient des finalités très diverses : habitat privé ou social, activités tertiaires, commerciales ou artisanales, … Les opérateurs des projets, eux, se répartissaient à peu près à part égale entre les collectivités locales, comme à Meaux, et les aménageurs — promoteurs privés comme à Septêmes-les-Vallons (voir fiches à télécharger).

A partir de 2012, le système d’aides devient pérenne grâce à une ligne budgétaire « Grenelle » à l’ADEME. Un nouvel appel à projets  national « Travaux friches » pour l'année 2012 a été lancé le 19 décembre 2011.