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279 posts categorized "Productions & énergies"

07 janvier 2014

Le hors-série « Un emploi pour demain », édition 2014

Visuel Terra Eco Métiers 2014En ville, dans la nature, dans les labos...

NTIC, rénovation, mobilité, énergies...

112 métiers et plus de 45 formations à découvrir dans l'édition 2014 du hors-série Un emploi pour demain et un métier qui a du sens réalisé par Terra Eco.

L'ADEME - pour la troisième année consécutive - a décidé de soutenir la réalisation de cet ouvrage à destination des lycéens et des jeunes diplomés, premier et unique du genre, entièrement consacré aux compétences qui devront accompagner la transition de notre société vers un quotidien plus durable.

 Le hors-série Un emploi pour demain (PDF - 3,5 Mo)

 Consulter sa version en ligne sur terraeco.net

19 décembre 2013

Objectif CO2 : une démarche reconnue par les transporteurs

Logo Objectif CO2Fondée sur une démarche volontaire, la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent s'adresse aux entreprises de transport routier de marchandises (TRM) comme de voyageurs. Elle leur fournit un cadre méthodologique leur permettant d'améliorer leur performance environnementale, notamment la réduction de leurs émissions de CO2 et donc essentiellement leurs consommations de carburant. Les entreprises s'engagent à atteindre, au terme d'une période de 3 ans, un objectif global de réduction de leurs émissions de CO2 sur la base d'un plan d'actions adapté à chaque entreprise.

La démarche est désormais reconnue par l'ensemble de la profession. C’est le seul dispositif national existant qui propose aux transporteurs un référentiel global et structurant en matière de réduction des émissions de CO2. C’est un catalyseur très fort, notamment pour les PME et les TPE (45% des entreprises engagées ont moins de 50 salariés et 41% ont entre 50 et 300 salariés). La démarche Objectif CO2 a permis d’étoffer et structurer les plans d’actions de ces entreprises autour d’objectifs chiffrés.

Une évaluation de la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent a été réalisée à la demande de l'ADEME et publiée en novembre dernier.

Près de cinq ans après son lancement, ce sont près de 1000 entreprises de TRM (dont 10% de TR de voyageurs) qui se sont engagées dans cette démarche de progrès, dont plus du tiers ont achevé leur période d'engagement de 3 ans (2008-2011). Une grande majorité de ces entreprises se réengagent pour un nouveau cycle de 3 ans.
Si seulement 2% des entreprises se sont engagées dans la démarche Objectif CO2, elles représentent près de 100 000 véhicules impliqués (soit environ 18% des poids lourds en circulation en France).

A l'échelle nationale, la démarche Objectif CO2 a permis d’économiser plus de 700 000 tonnes de CO2 entre 2009 et 2012. Les entreprises économisent entre 2,2 et 3,6% de carburant sur les 3 ans d’engagement.

Tous les métiers de la profession de transporteur routier sont maintenant représentés. Pour accompagner au mieux ces entreprises un site Internet dédié (www.objectifco2.fr ) a été mis en ligne. Il intègre un outil Web permettant aux entreprises, après avoir renseigné leurs données d’exploitation, de suivre sur 3 ans leur performance environnementale, de simuler et suivre leur plan d’actions et leurs objectifs chiffrés en émission de CO2. Ces données et indicateurs sont indispensables aux calculs de l’information CO2 des prestations de transport devenue obligatoire depuis le 1er octobre 2013.

La démarche Objectif CO2 est particulièrement efficace lorsque l’on regarde le rapport entre les dépenses publiques mobilisées et le bénéfice environnemental constaté.

L’évaluation de la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent a permis d’identifier un certain nombre de recommandations qui seront mises en œuvre à partir de 2014. L'objectif est de pérenniser et renforcer la démarche dans le temps. Parmi ces recommandations, la mise en place d’un système de label afin de permettre aux entreprises les plus « vertueuses » de valoriser non plus uniquement un engagement mais aussi les résultats qu’elles ont obtenus notamment en termes de niveau de performance environnementale.

 Synthèse de l'évaluation de la démarche Objectif CO2 (PDF - 275Ko)

17 décembre 2013

Innovation : stocker l'énergie ou la convertir en hydrogène

Label IA_100mmL'essor des énergies renouvelables – énergies intermittentes par nature - nécessite du réseau électrique une grande flexibilité pour assurer non seulement l’équilibre de l’offre et de la demande mais surtout garantir sa propre stabilité.

Deux approches sont aujourd’hui privilégiées car elles n’entrainent ni évolution majeure du réseau, ni augmentation des émissions de CO2 : le stockage d’énergie (chaleur et électricité) et la conversion de l’électricité renouvelable en hydrogène.

L'Etat annonce aujourd'hui le lancement d’un appel à manifestations d’intérêt (AMI) « stockage et conversion de l’énergie » dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir piloté par l’ADEME. Il souhaite ainsi poursuivre la dynamisation d’une filière française à fort potentiel énergétique et environnemental.

Le présent AMI s’appuie sur une étude récente, lancée conjointement par l’ADEME, l’ATEE et la DGCIS qui pour la première fois en France évalue le potentiel de stockage de l’énergie à l’horizon 2030. Il s'inscrit par ailleurs dans le cadre du programme « Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte », doté de 1,125 Md€ de crédits. Ce programme a pour ambition de promouvoir les technologies propres, le développement des énergies renouvelables et de maîtriser les consommations d’énergie et de matières premières.

Cet AMI est ouvert jusqu’au 28 janvier 2015. Une clôture intermédiaire sera effectuée le 31 mars 2014. Les projets peuvent être soumis pendant toute la période d’ouverture de l’AMI.

 En savoir plus sur l'AMI Stockage et conversion de l'énergie

 Une étude sur le potentiel du stockage d'énergies

 En savoir plus les Investissements d'avenir

Emissions de gaz à effet de serre : des bilans secteur par secteur

Depuis 2007, l’ADEME accompagne le développement de guides sectoriels pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre avec des entreprises et fédérations volontaires. Un guide sectoriel s’attache à définir les sources, puits, type de gaz, données nécessaires et modalités de calculs pour chaque poste émetteur de gaz à effet de serre du secteur considéré afin d’optimiser la réalisation des bilans.

En l’absence de cadre national ou international relatif à ces démarches, l’ADEME a élaboré, de façon collaborative avec un ensemble de partenaires, un document cadre destiné à garantir l’homogénéité, le contenu minimum et la cohérence des guides sectoriels.

A la suite d'un appel à candidatures, plusieurs consortiums représentatifs de leur secteur d'activité ont été retenus par l’ADEME pour tester les lignes directrices ainsi définies :

  • Consortium Agroalimentaire : ANEA + ANIA + O2MConseil
  • Consortium Travaux Publics : FNTP + Eurovia + Eiffage Energie + Sade + partenaires techniques (Efficacity, Chaire Génie civil Ecoconstruction de l’université de Nantes, IDDRIM)
  • Consortium Chimie (UIC + SANOFI + SOLVAY + YARA + CITEPA) expérimentera le développement d’un guide général Chimie intégrant un « fascicule branche » avec le...
  • Consortium du Pôle de compétitivité Parfums Arômes Senteurs Saveurs (PASS)
  • Consortium Ameublement : FCBA + CETIM +UNIFA + EUROSIT + COULIDOOR + COFEL.

Un soutien financier et technique sera apporté par l’ADEME aux candidats sélectionnés.

 Notre communiqué du 17/12/2013 (PDF - 2,3 Mo)

16 décembre 2013

Agriculture : les 10 actions les plus efficaces pour réduire les émissions d'ammoniac

Bajstock.comL'ammoniac (NH3) est un polluant atmosphérique qui participe à la formation de particules fines et favorise l'acidification et l'eutrophisation des milieux. La France est le pays de l’Union Européenne qui émet le plus d’ammoniac (NH3) dans l'atmosphère.

Générées presqu'en totalité par le secteur agricole (97% des émissions nationales) et en particulier l'élevage (75% des émissions nationales) les émissions d'ammoniac constituent une perte d'azote pour les exploitations agricoles.

Une directive européenne - la directive IED - impose à certains élevages avicoles et porcins d'appliquer les meilleures techniques disponibles pour réduire leurs émissions.

Depuis plusieurs années, l’élevage s'est engagé dans la réduction des émissions d’azote, dont l’ammoniac, via notamment l’optimisation de l’alimentation animale (volailles et porcins), l’amélioration de la gestion des effluents et leur valorisation agronomique.

C'est dans ce contexte que l’ADEME a chargé le consortium formé du CITEPA, de l’Institut de l’Elevage (Idele), l’IFIP-Institut du Porc et l’ITAVI d'identifier 10 actions ayant le meilleur rapport coût-efficacité pour réduire les émissions d'ammoniac à l’échelle de la France aux horizons 2020 et 2030. Elle rend aujourd'hui publique son étude prospective.

 Synthèse de l'étude Analyse du potentiel de 10 actions de réduction des émissions d'ammoniac des élevages français aux horizons 2020 et 2030 (PDF 378 k)

Cette étude complète le travail réalisé par l'ADEME et l'INRA sur les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole.

 Dix pistes pour réduire l'impact de l'agriculture sur le climat

12 décembre 2013

Alerte pollution !

Bajstock.comLa France connaît actuellement un épisode de pollution de l'air de grande envergure. Sur une échelle de 10 niveaux, de très bon à très mauvais, l'indice français Atmo qui permet d'évaluer la qualité de l'air extérieur, est à ce jour supérieur à 8 dans de très nombreuses villes Françaises comme Avignon, Strasbourg, Lyon, Paris, Nantes, Mulhouse, Tours, Lille, Valencienne... c'est à dire une qualité de l'air mauvaise à très mauvaise.

L'indice Citeair, indice européen qui affiche quant à lui la qualité de l'air des principales villes européennes, est aujourd'hui pour la capitale française supérieur à 100 !

 

Visuel échelle CITEAIR

 

Airparif, comme plusieurs autres Associations Agréées Surveillance Qualité de l'Air (AASQA), prévoit des niveaux soutenus en particule PM10 durant toute la semaine.

L'indice de pollution prévu pour ce jour est très élevé :

  • Indice de l'agglomération de Paris : >100 dû aux Particules (PM10)
  • Niveaux maximum sur les stations mesurant la pollution ambiante de l'agglomération compris entre :
    • 10 µg/m³ et 40 µg/m³ pour l'Ozone (O3)
    • 130 µg/m³ et 160 µg/m³ pour le Dioxyde d'Azote (NO2)
    • 80 µg/m³ et 90 µg/m³ pour les Particules (PM10)

L’impact sanitaire des particules est aujourd’hui démontré. Il dépend de leur taille et de leur composition chimique. Ainsi les particules fines issues de la combustion (transport, chauffage, industrie,…) sont potentiellement les plus toxiques car non seulement composées majoritairement de Carbone Suie mais aussi parce qu'elles ont la faculté de se déposer au plus profond des voies respiratoires.

Réduire les émissions du transport routier

Les particules des véhicules Diesel qui représentent plus de 60% du parc circulant en France, font partie de cette fraction fine de particules. Cela concerne le parc de véhicules anciens et de tous types, fortement émetteur, et en particulier les véhicules Diesel non équipés de "filtres à particules fermés".  

Afin d’améliorer rapidement la qualité de l’air dans les zones urbanisées les plus polluées, l’ADEME recommande donc d’agir prioritairement sur le parc de véhicules anciens, en particulier le parc Diesel non équipé de filtres à particules fermés : véhicules particuliers et véhicules de livraison ainsi que  flottes captives (taxis, bus…) circulant dans les agglomérations.

Visuel Guide Chauffage L'Avis de l'ADEME : Emissions de particules des véhicules routiers

 

Réduire les émissions du chauffage au bois individuel

Il faut savoir également que les émissions de particules issues de la combustion du bois (feu de cheminée, brûlage des déchets,...) contribue également aux niveaux de particules dans l’air ambiant.  Dans un Avis dédié au chauffage au bois et à la qualité de l'air, l'ADEME recommande notamment aux particuliers de réduire l'usage des appareils individuels les plus émetteurs de polluants. En l'état des connaissances actuelles, les foyers ouverts ainsi que les appareils à foyer fermé datant d'avant 2002 doivent être ciblés prioritairement et remplacés par les équipements les plus performants (porteurs du label Flamme Verte ou présentant des performances équivalentes). Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont en effet permis de réduire considérablement les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.

 L'Avis de l'ADEME : Bois énergie et qualité de l’air

 Le guide pratique : La qualité de l’air et le chauffage au bois

11 décembre 2013

Fêtes de fin d'année : ce qu'il faut savoir

Cadeaux, repas, décorations,… ce sont les incontournables de Noël ! Chaque fin d'année, à l'occasion des fêtes, l'ADEME propose sur son site quelques informations bonnes à savoir lorsque l'on souhaite garder un oeil sur ses consommations - énergétiques bien sûr mais aussi et plus largement liées aux achats de Noël - et leurs impacts sur l'environnement. 

Par exemple...

Avez-vous une idée de la consommation électrique d’une maison et d’un jardin richement décorés ?

Bajstock.comVoici un bref calcul :

  • 1 guirlande à LED dans le sapin de 4 W ;
  • 1 guirlande avec mini-ampoules dans le sapin de 50 W ;
  • 2 guirlandes extérieures « stalactites » à LED de 12 W ;
  • 1 guirlande tube à LED de 9 mètres de long de 147 W ;
  • 1 animal décoratif à LED à poser de 25 W ;
  • 1 sapin décoratif à LED à poser de 20 W ;
  • 1 décor « Père Noël » à poser de 25 W ;
  • 3 décors de fenêtre à LED de 12 W chacun.

Au total, ces illuminations ont une puissance de 331 W.

En restant allumées 4 heures par jour pendant 30 jours, ces décorations lumineuses consomment 39,7 kWh. Pendant la période des fêtes, elles représentent ainsi à elles seules la consommation d’un mois et demi d’éclairage du logement.

Des illuminations qui fonctionnent toute la nuit, c'est-à-dire des guirlandes allumées 12 heures, par oubli ou autres, et ce, à raison de 10 nuits, la consommation passe alors à 66,2 kWh, ce qui représente la consommation de 3 mois d’éclairage du logement.

 Toutes ces infos sur l'Espace Eco-citoyens de notre site

L'ADEME accueille sa nouvelle Directrice Exécutive Programmes

Marie_Christine Premartin_ADEMEMarie-Christine PREMARTIN rejoint l’ADEME en qualité de Directrice Exécutive Programmes. Elle est chargée de définir et de mettre en œuvre les orientations stratégiques de l’Agence dans les domaines des déchets, des sols pollués et des friches urbaines, de l’énergie et du climat, de l’air et du bruit; mais aussi de domaines plus transverses tels que la production et la consommation durables ainsi que les villes et les territoires durables.

Elle pilote et anime ainsi 3 directions : Consommation Durable et Déchets, Production et Energies Durables, Villes et Territoires Durables, mais aussi le service Climat directement rattaché à sa Direction.

Depuis 2009, Marie-Christine PREMARTIN était Directrice générale adjointe en charge du Pôle Aménagement et Développement durable au Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Ses missions couvraient principalement l'aménagement et le développement urbain et économique, la voirie, les déplacements et les transports, l’environnement, l’écologie urbaine, l’eau et l’assainissement.

Agée de 55 ans, Marie-Christine PREMARTIN est ingénieure en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts.

Les certificats d'économies d'énergie, un dispositif incontournable

Le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE) est aujourd'hui l’un des outils incontournables pour inciter et aider les particuliers à se lancer dans des travaux d'économies d'énergie chez eux, c'est ce que démontrait en avril 2013 une enquête de l’ADEME réalisée auprès de 4466 personnes :

  • pour plus de 75% des ménages ayant réalisé des travaux d’économies d’énergie, la « prime CEE » a eu un effet incitatif ;
  • 95% des ménages interrogés pensent avoir réduit leurs dépenses d’énergie ou l’ont déjà constaté
  • 8,1 millions de tonnes de CO2 évitées depuis 2006 grâce aux CEE (période 2006-2011) ;
  • 35 à 75% des ménages considèrent que l’information et les conseils reçus dans le cadre des CEE leur ont permis de choisir des travaux plus performants que prévus initialement ;
  • en moyenne, plus de la moitié des répondants ayant touché une prime CEE n’ont touché aucune autre aide ;
  • 60% des répondants considèrent la recherche d’économies d’énergie comme la principale motivation pour réaliser des travaux, avant le remplacement d’un équipement ancien ou vétuste (40%) et l’amélioration du confort (25%).

 Notre communiqué du 18/04/2013 (PDF - 630 Ko)

Suite à la concertation menée auprès de l’ensemble des parties prenantes depuis mi-2012 et au rapport d’évaluation de la Cour des Comptes publié le 16 octobre 2013, Philippe Martin, Ministre de l’Écologie, a décidé la mise en œuvre d’une troisième période d’obligations d’économies d’énergie du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017.

Cette troisième période aura un objectif d’économies d’énergie de 220 TWh cumac par an, c'est à dire cumulé et actualisé; cette unité de compte des CEE permettant de tenir compte des économies d’énergies cumulées sur toute la durée de vie d’une action. C'est donc un objectif de 660 TWh sur 3 ans, soit plus du double des ambitions de la deuxième période en cours. Cet objectif sera réparti équitablement entre les vendeurs d’énergie sur la base du prix TTC des énergies (à hauteur de 75 %) et des volumes de ventes en kWh (à hauteur de 25 %).

En outre, le dispositif des certificats d’économies d’énergie sera amélioré pour tenir compte du retour d’expérience de la deuxième période, des conclusions de la concertation et des recommandations de la Cour des Comptes. 

 Le communiqué du Ministère de l'Ecologie du 10/12/2013 (PDF - 144 Ko)

Qu'est ce qu'un CEE ?

Depuis 2006, les fournisseurs d’énergie (les « obligés ») ont l’obligation de réaliser ou de faire réaliser des économies d’énergie, soit sur leurs propres installations, soit en incitant leurs clients à investir dans des équipements plus performants.

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09 décembre 2013

Innovation : les nouvelles solutions du ferroviaire

Le transport ferroviaire est considéré comme l’un des modes de transports terrestres les plus performants d’un point de vue énergétique et environnemental, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Berceau du TGV, la France dispose en la matière d’un leadership technologique mondial aux côtés de l’Allemagne et de la Chine. Le développement de ce mode de transport est donc clé pour l’économie française et doit s’accompagner d’une amélioration de l’efficacité énergétique par voyageur ou par tonne de marchandise transportée, ne pas générer de nuisances supplémentaires et garantir un haut niveau de sécurité.

Dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), l'Etat a retenu cinq projets d’envergure en matière de transport ferroviaire avec un objectif commun : consolider la compétitivité de ce secteur à l’échelle mondiale par le développement de technologies et de systèmes novateurs.

Ces projets ont été sélectionnés par des Appels à Manifestations d’Intérêt (AMI) du volet « Véhicule du futur » lancés fin 2011 et gérés par l’ADEME.

Renforcer la compétitivité de l’industrie ferroviaire

Le développement pérenne d’offres de transport ferroviaire attractives repose principalement sur les trois axes suivants :

  • les performances des services rendus ;
  • l’efficacité énergétique, les émissions de gaz à effet de serre et autres nuisances ;
  • la fiabilité et la sécurité.

Les trois projets présentés ci-après (les deux autres étant encore confidentiels) ont pour mission d’expérimenter et de promouvoir de manière concrète via des démonstrateurs préindustriels et des plateformes d’essai, des technologies qui contribuent à répondre à ces trois axes.

  • CERVIFER réduit la durée et le coût de développement des produits et systèmes de transport ferroviaire grâce au prototypage virtuel ;
  • GLGV développe des freins à haute performance et entièrement recyclables pour la grande vitesse ferroviaire.
  • ECOPMS rend le rail ou le fleuve aussi attractif que la route pour le transport de marchandises, en l’intégrant dans une offre « multimodale ».

 Notre communiqué de presse du 09/12/2013 (PDF - 95 Ko)

 En savoir plus sur le projet CERVIFER (PDF - 568 Ko)

 En savoir plus sur le projet ECOPMS (PDF - 503 Ko)

 En savoir plus sur le projet GLGV (PDF - 465 Ko)