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30 posts from novembre 2013

19 novembre 2013

L'hydrogène : une nouvelle énergie verte ?

La Recherche HydrogèneTraditionnellement produit à partir d’hydrocarbures, pour des usages industriels, l’hydrogène a commencé une nouvelle vie dans le domaine de l’énergie. Différents modes de production, comme l’électrolyse, permettent en effet d’obtenir de l’hydrogène à bas taux de carbone ou totalement exempt de carbone, en faisant appel à l’électricité produite soit par les centrales nucléaires, soit par les énergies renouvelables, telles que l’éolien, le photovoltaïque ou l’hydraulique.

Les usages de cet hydrogène « vert » se développent. Il trouve d’ores et déjà différentes finalités, que ce soit comme vecteur de stockage ou de valorisation d’énergie renouvelable, comme complément au gaz naturel, voire comme carburant, ainsi que pour une variété d’applications liées à la pile à combustible dans les domaines stationnaires ou mobiles.

Le potentiel de l’hydrogène-énergie est immense. Pour l’exploiter pleinement, la recherche – académique et industrielle – s’attache à améliorer les performances et à abaisser le coût des technologies permettant de le produire, de le stocker et de le distribuer. C’est le cas notamment du vaste programme Horizon Hydrogène Énergie. Parallèlement, de grands sites pilotes sont en cours d’installation en France. En Corse, le programme Myrte étudie le stockage d’hydrogène obtenu à partir d’électricité photovoltaïque. À Dunkerque, le projet GRHYD se développe autour de l’utilisation de l’hydrogène produit par les énergies renouvelables comme complément au gaz naturel.

Hydrogène - Nouvelle énergie verte, c'est un cahier spécial du magazine La Recherche rédigé en partenariat avec GDF Suez, AIR LIQUIDE, APHYPAC et l'ADEME, paru dans le N° de Novembre 2013.

 Le cahier spécial La Recherche : Hydrogène - Nouvelle énergie verte (PDF - 1,3 Mo) 

 Innovation : transformer en hydrogène l'électricité non utilisée

15 novembre 2013

SERD: une semaine de sensibilisation pour moins jeter et mieux consommer

Visuel SERDLe meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas : la prévention demeure le moyen le plus efficace pour ne pas produire de déchets en consommant et en produisant mieux, tout en jetant moins.

La SERD 2013, c'est près de 2 700 manifestations labellisées, organisées dans toutes les régions françaises du 16 au 24 novembre. Devenue en quelques années seulement une référence en matière de prévention, la SERD mobilisera près de 13 000 actions dans plus de 23 pays (dont 19 de l’Union Européenne) !

Les 2 692 actions menées en France dans le cadre de la SERD 2013 mobilisent 709 porteurs de projets (51 % sont des collectivités, 7 % des entreprises privées, et 28 % des associations, 7 % des administrations ou des entreprises publiques, 4% des hôpitaux, des maisons de retraite, des collectifs de citoyens,...).

Durant toute la semaine, les Français pourront participer à des centaines d’opérations locales comme nationales. Certaines d’entre elles sont des événements de grande ampleur, tels que :

  • Réduisons pour que ça tourne rond, proposée par API Restauration du 18 au 22 novembre dans 109 restaurants partout en France : ces derniers proposeront un menu « zéro déchet », dans une optique de sensibilisation des convives à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • Laisse parler ton cœur : cette opération organisée par Emmaüs France a pour but de collecter dans 118 grandes surfaces des jouets neufs ou d’occasion afin de leur donner une seconde vie.
  • Le Clean Up Day Bora Bora, auxquels participent les grands hôtels de Bora Bora le 20 novembre : l’objectif est de nettoyer l’île principale tout en sensibilisant la population à la gestion des déchets.

Enfin, chacun pourra participer à de très nombreuses opérations de promotion du réemploi sous toutes ses formes. Les chambres des métiers et de l’artisanat inviteront des artisans-réparateurs, des collectes d’objets et de jouets seront également organisées, tout comme de nombreux ateliers de réparation de vélos, par exemple.

Pour en savoir plus :

 www.serd.ademe.fr

 Toutes les actions, région par région

Une nouvelle campagne TV pour réduire nos déchets

590 kilos de déchets en une année, c’est ce qu’un Français produit en moyenne actuellement. Dans un contexte de crise économique, de raréfaction des ressources naturelles et de volatilité du prix des matières premières, les impacts environnementaux et économiques liés à la production et à la gestion des déchets sont autant de préoccupations qui s’additionnent et contribuent à interpeller les Français sur les modes de production et de consommation.

Aller vers un modèle économique plus respectueux des ressources naturelles et potentiellement créateur d’emplois invite à repenser les modes de consommation et de production. Dans ce cadre, l’économie circulaire constitue un cercle vertueux où la conception des produits puis leur réemploi, leur réutilisation et la valorisation des déchets grâce au tri permettent d’alléger l’impact de la production et de la consommation sur les milieux naturels.

Visuel CampagneQuelques chiffres

  • 20 kg par habitant et par an de gaspillage alimentaire.
  • 7 kg de produits alimentaires encore emballés jetés chaque année.
  • Près de la totalité des Français, soit 98 %, déclarent avoir déjà pratiqué le réemploi.
  • 825 000 tonnes de déchets évitées grâce au réemploi.
  • Le chiffre d’affaires lié au réemploi et à la réutilisation est estimé à 1 250 millions d’euros par an.

Une nouvelle campagne de prévention

Ce mouvement vers plus de prévention, vers une meilleure valorisation de nos déchets ne peut se faire qu’avec la mobilisation de tous. C’est pourquoi, à partir du 15 novembre 2013, à la veille de l’ouverture de la Semaine européenne de la réduction des déchets, le Ministère de l'Ecologie (MEDDE) et l’ADEME lancent une nouvelle campagne nationale pour inciter les Français d’une part à réduire leur production de déchets, et, d’autre part, à mieux trier ceux qui n’ont pu être évités.

 

Pour mobiliser les moins sensibilisés aux enjeux environnementaux, la nouvelle campagne ne se cantonne pas à valoriser les bénéfices pour la planète, elle promeut également tous les bénéfices que chacun de nous peut tirer de geste quotidiens simples et ce, sur un ton humoristique et décalé.

Le mot d’ordre de cette campagne, « Si vous ne le faites pas pour la planète, faites le pour vous » traduit à cette fin ce double bénéfice collectif environnemental et individuel. La réduction des déchets est ainsi abordée sous un angle inédit. 

Promouvoir des gestes simples à adopter, inciter les Français à agir en montrant que chacun peut tirer un bénéfice individuel d’un comportement vertueux pour l’environnement, tous les publics seront interpellés par ce dispositif de campagne multi-cible d’une durée de trois ans conçu par BDDP Unlimited.

Le grand public -> 3 spots TV de 30’’ mettent en scène sous forme de saynètes des individus qui agissent pour éviter le gaspillage alimentaire, donner une 2ème vie aux objets dont ils n’ont plus l’utilité et valoriser leurs déchets. Ces films sont signés par la jeune plasticienne et réalisatrice Valérie Pirson. En complément de ces spots, des bannières web promeuvent d’autres bons gestes comme le compostage, l'emprunt/location, la limitation des impressions...

Les entreprises ->  la publication de publi-rédactionnels dans la presse spécialisée ainsi que la diffusion de bannières web doivent inciter les entreprises à réduire leurs déchets par le biais d'exemples concrets sur le bénéfice économique à en tirer et ce, dans différents secteurs d’activité comme l'imprimerie, la métallurgie, la plasturgie, l'agroalimentaire…

Les collectivités -> publi-rédactionnels et bannières web soulignent le rôle majeur des collectivités en matière de prévention et de gestion des déchets. 

Le site internet www.reduisonsnosdechets.fr a été entièrement repensé dans l’esprit de la campagne. Le public y trouvera des conseils pratiques pour réduire ses déchets au quotidien tout en mettant en avant les bénéfices qu'il pourra en tirer

 Le spot Gâchis zéro dans le chariot

 Le spot Les bons dons font les bons amis

 Le spot Le bonheur est dans le tri

Télécharger le dossier de presse (PDF - 560 Ko)

14 novembre 2013

Du « Grand Eolien » au « Petit Eolien », l'avis de l'ADEME

L'ADEME a récemment complété et actualisé son « Avis » sur la production éolienne d'électricité. Cette nouvelle version propose notamment quelques informations complémentaires concernant le « Petit Eolien », soit les machines de puissance nominale comprise entre 1 kW et 36 kW.

Quelques chiffres généraux

Bajstock.comSelon les données de l’Association mondiale de l’énergie éolienne (WWEA), la puissance éolienne installée dans le monde au cours de l’année 2012 a atteint 44 600 MW, pour une capacité totale en fonctionnement à fin 2012 de 281 000 MW. L’Asie constitue le premier marché mondial, en particulier du fait de la Chine (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 75 600 MW en fin 2012). Les Etats-Unis montrent un dynamisme important en termes d’installations (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 60 000 MW en fin 2012). Le marché de l’Union Européenne est stable à +12 000 MW installés en 2012 ; la capacité installée à fin 2012 est de 106 000 MW.

La puissance totale raccordée au réseau français au 30 juin 2013 était de l’ordre de 7 700 MW. Après quelques années de croissance, la puissance éolienne terrestre installée annuellement est en baisse : 757 MW en 2012, 875 MW en 2011, contre 1 200 MW en 2010, pour un investissement moyen de l’ordre de 1,3 M€ par MW installé3. Ainsi, en 2012 la France est passée huitième sur le marché annuel européen, derrière l’Allemagne (2 400 MW installé en 2012), le Royaume Uni (1 900 MW, dont 1 100 MW en mer), l’Italie (1 300 MW), l’Espagne (1 100 MW), la Roumanie (900 MW), la Pologne (880 MW) et la Suède (850 MW). La baisse du nombre d’installations françaises semble se poursuivre en 2013, avec une réduction de 26% des raccordements entre les premiers trimestres de 2012 et de 2013. 

Le « Petit Eolien »

Parmi les machines de puissance nominale inférieure à 250 kW, on distingue le « Micro Eolien » (machines < 1 kW), le « Petit Eolien » (machines entre 1 kW et 36 kW) et le « Moyen Eolien » (machines entre 36 kW et 250 kW).

En France, environ 2 500 petites éoliennes ont été installées en 2012. Le marché compte aujourd’hui plusieurs fabricants français qui font notamment face à une forte concurrence étrangère. Dans les conditions techniques et économiques actuelles, le Petit Eolien ne se justifie généralement pas en milieu urbain. Outre le fait que les éoliennes accrochées au pignon d’une habitation peuvent mettre en danger la stabilité du bâtiment, le vent est, en milieu urbain et péri-urbain, en général trop faible ou trop turbulent pour une exploitation rentable.

Même si les enjeux énergétiques globaux restent limités, le Petit Eolien peut répondre à une demande dans le milieu rural ou en zones non connectées au réseau, en particulier en autoconsommation dans les exploitations agricoles. La ressource en vent y est souvent accessible. En outre, les machines utilisées dans le secteur agricole offrent souvent de meilleures performances techniques et économiques que celles destinées au marché des particuliers.

De même que pour les machines du Grand Eolien, l’installation et l’utilisation des machines du petit éolien doivent respecter certaines règles. Il est notamment nécessaire de bien connaître la ressource (estimation quantitative du vent et des turbulences), ainsi que la fiabilité et les caractéristiques techniques des machines et les conditions dans lesquelles la production pourra être utilisée (utilisation ou non de batteries, consommation flexible, etc….). Pour entreprendre un projet de petit éolien avec une démarche qualité, il est indispensable de se rapprocher de professionnels reconnus, par exemple via l’Association Française des Professionnels du Petit Eolien.

Pour en savoir plus

 L'avis de l'ADEME sur La production éolienne d'électricité (PDF - 407 Ko)

 Guide pratique ADEME  L’énergie éolienne (juin 2013)

 Dossier technique sur l’éolien domestique (Espace Info-Energie de Bourgogne – oct 2013)

13 novembre 2013

Les campus de demain.

ETUDECAMPUS-couv-03Campus Responsables - premier réseau d’universités et grandes écoles engagées sur le développement durable - publie une étude prospective sur les tendances et pistes d’évolution pour faire des campus des lieux de vie et de formation durables à l’horizon 2030.

  • Comment enseigner aux « digital natives » ?
  • Quel est le nouveau rôle d’un lieu « physique » d’enseignement maintenant que le savoir est accessible à tous, partout, tout le temps ?
  • Quelles sont les nouvelles approches pédagogiques liées aux nouveaux outils numériques ?
  • Quel impact le décloisonnement des savoirs, la formation tout au long de la vie, la concurrence internationale, l’ouverture sur le monde de l’entreprise ou le travail collaboratif ont-ils sur l’architecture et l’aménagement des campus ?
  • Comment concevoir des campus résilients au changement climatique, intégrés à leur territoire, ouverts sur les villes avec lesquelles ils partagent leurs infrastructures ?
  • Quels sont les services de qualité de vie à mettre à disposition des usagers d’un éco-campus (logements étudiants, commerces…)?

Cette étude a été nourrie à la fois des interviews menées auprès de très nombreux experts nationaux et internationaux, prospectivistes et acteurs-phares de l’enseignement supérieur, mais aussi des meilleures études et recherches publiées récemment dans le monde, et naturellement des expériences innovantes menées par les campus internationaux.

L’objectif : ouvrir des pistes pour inspirer tout l’écosystème de l’enseignement supérieur français (gestionnaires de campus mais aussi enseignants, étudiants, fournisseurs et prestataires, partenaires…) à mettre en œuvre des solutions durables anticipant les enjeux-clefs de demain.

Créée en 2006 pour inciter et aider les établissements d’enseignement supérieur à intégrer le développement durable à leurs programmes et la gestion de leurs infrastructures, Campus Responsables compte 40 établissements membres de l’initiative dans toute la France.

 Le dossier de presse Campus durables de demain du 13/11/2013 (PDF - 2,5 Mo)

 L'étude Campus durables de demain

Un « CoachCopro® » pour faire des économies d'énergie en copropriété

Logo Coach CoproLe Salon de la copropriété qui se tient aujourd'hui et demain, 13 et 14 novembre, Porte de Versailles à Paris est l'occasion de rappeler le lancement le 15 octobre dernier - par l’Agence Parisienne du Climat (APC) et l’ADEME - du « CoachCopro® ». Cette plateforme web gratuite et indépendante est dédiée aux copropriétaires pour les aider dans leurs travaux d’économies d’énergie.

Comment :

  • Réduire les charges de copropriété et les factures d’énergie ?
  • Améliorer le confort thermique ou mieux valoriser son patrimoine immobilier ?
  • Participer à la réduction des émissions de CO2 de son immeuble ?

Réponses sur le site du CoachCopro® : www.coachcopro.com.

Son objectif ? Simplifier la rénovation énergétique des immeubles, par un accompagnement personnalisé, à travers les trois grandes étapes du projet : préparation, audit et travaux.

Le CoachCopro® propose donc un parcours personnalisé pour conduire pas à pas son projet de rénovation énergétique, un tableau de bord commun à tous les copropriétaires de son immeuble qui peut être partagé avec les professionnels dont se sont entourés les conseils syndicaux, le suivi et l’archivage des consommations, mais également la suggestion d’aides financières adaptées ainsi que l’assistance d’un conseiller Info-Energie Climat de l’APC en cas de besoin. 

En 2013, cet accompagnement est proposé aux copropriétés et aux syndics de Paris et de la 1ère couronne mais il a pour vocation à s’étendre à d’autres territoires au plan national en 2014.

 Le dossier de presse du 15/10/2013 (PDF - 1,2 Mo)

Faire vivre le Grand Paris au Salon des maires

L'ADEME sera présente au Salon des maires (Hall 2.1 E36) du 19 au 21 novembre à la porte de Versailles. Au programme, 2 temps forts :

Couv Mook Grand ParisComment conjuguer urbanisme et développement durable dans le cadre du Grand Paris ?

A l’occasion de la sortie du MOOK « Grand Paris, terre d’échanges » (réalisé avec le soutien de l’ADEME), la notion de partage pour faire vivre le Grand Paris sera plus particulièrement abordée autour d’une table ronde animée par Carine Merlino (rédactrice en chef de ce MOOK) en compagnie de Gwénaël Guyonvarch, Directeur de l'action régionale Nord et Est, ADEME; Franck Boutté, consultant développement durable (Agence Franck Boutté consultants), associé à l'agence TVK participant à l'atelier International du Grand Paris ; Philippe Madec, architecte-urbaniste engagé en matière d'éco-responsabilité, figurant parmi les 5 lauréats des Global awards 2012 ; Dominique Bidou, co-auteur de cet ouvrage, ancien directeur au ministère de l'environnement, président d'honneur de l'association HQE, consultant DD.

 Pour commander cette publication

La qualité de l’air, un véritable enjeu environnemental et sanitaire; l'ADEME vous aide à agir (Conférence ADEME AACT-AIR)

La pollution atmosphérique est à l'origine de nombreux impacts sur l'environnement et sur la santé humaine et les collectivités sont des acteurs essentiels pour préserver et améliorer la qualité de l'air. Afin d'initier, encourager et concrétiser des actions territoriales et locales efficaces et socialement équitables permettant une amélioration quantifiable de la qualité de l'air, l'ADEME a initié en 2013 la première édition de AACT'AIR, appel à projets à destination des collectivités territoriales. Elle présentera le 20 novembre 2013, à l'occasion du Salon des maires, les premiers projets retenus avec le témoignage de 2 parties prenantes. Intervenants : Marie Pouponneau, ingénieur ADEME ; Corinne Praznoczy, consultante, projet lauréat MOTIV'AIR (outil d'évaluation des impacts du développement des politiques favorisant les transports actifs pour améliorer la qualité de l'air) ; Dominique Carré, Conseiller Délégué aux transports et aux déplacements de Plaine Commune, pour le projet lauréat Plan Marche (sous réserve)

 AACT-AIR : 10 lauréats s'impliquent pour améliorer la qualité de l'air

DEINOVE : une nouvelle génération de composés chimiques

Label IA_100mmLa chimie verte constitue déjà un marché mondial de 135 milliards de dollars (100 milliards d’euros) et une forte progression est attendue dans les prochaines années. 2ème producteur agricole dans le monde, l’Europe dispose d’une importante réserve de biomasse et compte plusieurs groupes leaders dans le domaine de la chimie et de l’agro-industrie. La France en particulier, 1er pays producteur agricole en Europe, a les moyens de renforcer dans ce secteur la qualité de sa recherche et de son innovation technologique.

Dans le cadre du programme « démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte » des Investissements d’Avenir, l’ADEME apporte son soutien au projet de la société DEINOVE à hauteur de 5,9 millions d'euros. 

L’isoprène, les caroténoïdes, le linalol, le géraniol ou encore le myrcène sont des intermédiaires chimiques aujourd’hui en grande partie issus de la pétrochimie et utilisés dans de très nombreux secteurs tels que la chimie de spécialité, la parfumerie, l’alimentation animale, les cosmétiques, la pharmacie… 

Le projet de la société DEINOVE ambitionne à terme de produire - grâce à des procédés de bioproduction performants et économiques - une nouvelle génération de composés chimiques qui, à partir de biomasse non alimentaire telle que paille de blé, drêches, épis de maïs, cultures énergétiques dédiées et déchets industriels et urbains notamment et grâce aux bactéries Déinocoques, pourront se substituer aux composés traditionnellement pétrosourcés. 

 En savoir plus sur le projet

 Les programmes de l'ADEME dans le cadre des Investissements d'Avenir

12 novembre 2013

1ères Rencontres Nationales de l'Urbanisme Durable

Visuel RNUDPartout dans le monde, la période contemporaine est marquée par trois processus interdépendants :

  • une urbanisation planétaire amplifiée par la pression démographique et les flux migratoires internationaux ;
  • des changements environnementaux globaux (changements climatiques, raréfaction des ressources naturelles, écosystèmes menacés) ;
  • une mondialisation croissante des échanges (de biens, de personnes et de flux immatériels).

En Europe, le contexte particulier de crise économique et financière est anxiogène. Plus généralement, dans tous les pays développés, le vieillissement de la population met en péril les équilibres sociodémographiques historiquement obtenus, l’Europe étant aujourd’hui l’une des régions mondiales les plus urbanisées avec plus des deux tiers des Européens vivant dans des villes de plus de 5 000 habitants.

Les villes sont les moteurs de l’économie et jouent un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique « parce qu’elles sont à la fois à l’origine des problèmes et à l’origine des solutions ».

En France, près de 80 % de la population vit dans les agglomérations où 70 % des gaz à effet de serre sont émis. Ces deux chiffres sont en constante augmentation.

L’organisation urbaine contemporaine accumule une puissance de plus en plus impressionnante : technologique, économique, financière, politique, culturelle. Mais les concentrations de population et d’activités posent des problèmes importants de vulnérabilité sanitaire, énergétique et économique des populations.

Aucune réflexion prospective, pas plus que l’action politique ne pourront l’oublier. C’est pourquoi l’objectif d’un urbanisme durable de la ville, tant en matière de planification que d’aménagement, doit répondre de façon cohérente et concomitante à différentes finalités parmi lesquelles : la lutte contre l’étalement urbain et la surconsommation des espaces naturels, la recherche de la compacité, la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources, la lutte contre les nuisances, la cohésion sociale…

Les 12 et 13 novembre, se tiennent à Paris, Maison de la Chimie, les 1ères Rencontres Nationales de l'Urbanisme Durable. L'objectif de l'opération est de mener notamment un travail pédagogique et de réflexion autour de l'Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) et de ses dernières évolutions.

 Le programme des 12 et 13 novembre 

 Stratégie urbanisme 2012-2015 de l'ADEME 

 Guide Réussir la planification et l'aménagement durables

 Une approche "environnementale" de l'urbanisme, c'est quoi ?

 Feuille de route ADEME : Défis et perspectives pour une ville durable performante (PDF - 3Mo)

08 novembre 2013

La méthanisation en France à l'horizon 2030

VisuelbiogazSe tiennent les 7 et 8 novembre 2013 les Rencontres nationales pour le développement du biogaz organisées par la Région Midi-Pyrénées en collaboration avec les services de l’État, l’ADEME, ATEE, GrDF, le CLER et la Caisse des Dépôts.

L'ADEME a récemment publiée une estimation des gisements potentiels des ressources utilisables en méthanisation à l'horizon 2030 à l'échelle nationale. Les ressources prises en compte sont :

  • les ressources agricoles : effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intermédiaire à vocation énergétique ;
  • les ressources d’industries agro-alimentaires (IAA) par secteurs d’activités ;
  • les ressources de l’assainissement ;
  • les déchets verts ;
  • les déchets organiques des ménages ;
  • les déchets organiques de la restauration, des petits commerces, de la distribution, des marchés.

Les ressources suivantes ont été identifiées comme utilisables en méthanisation mais en phase d’expérimentation ou difficile à estimer, elles n’ont pas fait l’objet d’une évaluation quantitative à l’horizon 2030 :

  • les algues vertes,
  • les micro-algues,
  • l’herbe de bord de routes,
  • les prairies,
  • les productions agricoles de fruits et légumes.

Le gisement global mobilisable d'ici 2030 pour la méthanisation a ainsi été évalué à 130 millions de tonnes de Matière Brute soit 56 TWh d’énergie primaire en production de biogaz. Il est composé à 90% de matières agricoles

Ce gisement représente 30 % du gisement net disponible, le potentiel de production de biogaz à partir des ressources considérées dans cette étude s’élèvant à 185 TWh

En intégrant des ressources comme l’herbe de fauche de bord de route, les prairies naturelles et les CIVE d’été (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique qui se situe entre la récolte d’une culture principale et le semis de la suivante) et ce, dans certaines conditions d’évolution des pratiques agricoles et utilisations des terres, le gisement net disponible pourrait atteindre les 240 TWh et le gisement mobilisable dépasser les 70 TWh à l'horizon 2030.

 Le rapport complet de l'étude