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15 janvier 2014

L'air est notre milieu vital, en avons-nous bien conscience ?

Couv-air-energie-de-la-vieDepuis les grandes pollutions industrielles des années 1950, d'énormes progrès ont été accomplis pour éliminer les composés les plus toxiques. Le plomb, le soufre et le monoxyde de carbone n'existent plus dans l'air de nos villes qu'à l'état de traces.

Ces immenses succès ne doivent pas nous faire oublier que les teneurs en oxydes d'azote, en particules fines et ultrafines et en ozone sont encore trop élevées et affectent la santé humaine.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient ainsi de classer la pollution de l'air comme cancérogène avéré.

Des modes de déplacement aux moyens de se chauffer, des procédés de fabrication d'un objet jusqu'aux façons de se nourrir, nous disposons aujourd'hui de technologies nouvelles qui nous permettent de réduire nos émissions de polluants dans l'air et de régler ainsi ce vrai problème de santé publique.

Mais, pour partager un air plus sain rapidement, il nous faut également faire, non pas des efforts, mais démultiplier les gestes citoyens. Se rappeler chaque jour que cet air qui nous permet de vivre est notre bien commun.

Ce bien est exploré dans ce livre sous toutes ses facettes grâce aux contributions de 18 experts. Toxicologues, médecins, épidémiologistes, physiciens, météorologues, ingénieurs de l'automobile et de l'aviation, forestiers, acteurs publics et politiques livrent ici leur regard particulier sur cet invisible qui nous entoure.

Un ouvrage collectif sous la coordination de Loïc Chauveau, journaliste et de Joëlle Colosio, directrice régionale ADEME Île-de-France, publié aux éditions du Cherche-Midi. 

  Commander l'ouvrage (prix de vente 25 euros)

13 janvier 2014

Alternatives aux gaz fluorés HFC dans les installations de climatisation et de réfrigération

Indicateur410aLes gaz fluorés font partie des gaz à effet de serre à fort Pouvoir de Réchauffement Global (PRG). Certains d’entre eux, les Hydro Fluoro Carbures (HFC) sont essentiellement utilisés dans les installations de réfrigération et de climatisation.

Alors que l’objectif européen est de réduire considérablement l’utilisation des HFC, l’ADEME, l’AFCE et UNICLIMA publient une étude sur les alternatives à ces gaz dans les applications de réfrigération et de climatisation.

Ce travail propose une cartographie des différentes alternatives actuelles (forces, faiblesses, viabilité…) afin d’accompagner les entreprises dans l’application de la réglementation européenne pour modifier ou remplacer des systèmes fonctionnant avec des fluides HFC à fort PRG.

 Notre communiqué du 10/01/2014 (PDF - 113 Ko)

 L'étude sur les alternatives aux HFC à fort GWP 

 Fluides frigorigènes fluorés - données 2012 

08 janvier 2014

L'agenda du 1er semestre 2014

Comme chaque semestre, l'ADEME publie son agenda des moments forts à venir. 

Au cours de ces premiers mois de l'année 2014, à noter, du 28 au 30 janvier, les 15èmes Assises de l'énergie des collectivités territoriales.

Visuel Assises EnG 2014

Organisé par la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, la Communauté d’agglomération de Grenoble-Alpes Métropole et l’ADEME, en collaboration avec Energy Cities, cet événement réunit chaque année près de 1 500 personnes sur 3 jours.

Le public, composé d’élus, de responsables de collectivités locales, d’institutionnels, d’organismes privés et associatifs, échangera cette année autour du thème « La transition énergétique : une opportunité de développement pour les collectivités territoriales ». Au programme : réunions plénières, ateliers, forums, conférences et visites de sites.

L'ADEME, en la personne de son Président, remettra les prix Cit'Ergie aux lauréats de l’année 2013 (jeudi 30 janvier à 10h15) : le label Cit’ergie s’adresse aux collectivités qui souhaitent faire reconnaître la qualité de leur politique énergie climat. Il récompense pour 4 ans leur processus de management et leurs actions en découlant. Bruno Lechevin participera en outre aux tables rondes suivantes :

  • « Le projet de Loi de Programmation Energétique répond-il aux attentes des acteurs des territoires ? » (jeudi 30 janvier à 11h);
  • « Transition énergétique : le défi de l’emploi » (jeudi 30 janvier à 14h) : une analyse socio-économique de la transition énergétique en collaboration avec l’association Négawatt et des territoires exemplaires.

 En savoir plus sur les 15èmes Assises de l'énergie

 L'agenda du 1er semestre 2014 (PDF - 315 Ko)

07 janvier 2014

Le hors-série « Un emploi pour demain », édition 2014

Visuel Terra Eco Métiers 2014En ville, dans la nature, dans les labos...

NTIC, rénovation, mobilité, énergies...

112 métiers et plus de 45 formations à découvrir dans l'édition 2014 du hors-série Un emploi pour demain et un métier qui a du sens réalisé par Terra Eco.

L'ADEME - pour la troisième année consécutive - a décidé de soutenir la réalisation de cet ouvrage à destination des lycéens et des jeunes diplomés, premier et unique du genre, entièrement consacré aux compétences qui devront accompagner la transition de notre société vers un quotidien plus durable.

 Le hors-série Un emploi pour demain (PDF - 3,5 Mo)

 Consulter sa version en ligne sur terraeco.net

19 décembre 2013

Les logos environnementaux en poche

Visuel Memo LogoTous les produits de consommation que nous achetons ont des impacts sur l’environnement.

Nous pouvons les limiter en choisissant des produits portant un logo environnemental.

Il y a les incontournables comme l'Ecolabel Européen ou encore le logo AB pour Agriculture Biologique. Mais il existe, secteur par secteur, de nombreuses références toutes aussi fiables.

Pour s'y retrouver, l'ADEME propose un mémo - sorte de mini-panorama de poche - qui permet d'identifier facilement les logos disponibles sur nos achats les plus courants.

 Le Mémo des logos environnementaux

Objectif CO2 : une démarche reconnue par les transporteurs

Logo Objectif CO2Fondée sur une démarche volontaire, la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent s'adresse aux entreprises de transport routier de marchandises (TRM) comme de voyageurs. Elle leur fournit un cadre méthodologique leur permettant d'améliorer leur performance environnementale, notamment la réduction de leurs émissions de CO2 et donc essentiellement leurs consommations de carburant. Les entreprises s'engagent à atteindre, au terme d'une période de 3 ans, un objectif global de réduction de leurs émissions de CO2 sur la base d'un plan d'actions adapté à chaque entreprise.

La démarche est désormais reconnue par l'ensemble de la profession. C’est le seul dispositif national existant qui propose aux transporteurs un référentiel global et structurant en matière de réduction des émissions de CO2. C’est un catalyseur très fort, notamment pour les PME et les TPE (45% des entreprises engagées ont moins de 50 salariés et 41% ont entre 50 et 300 salariés). La démarche Objectif CO2 a permis d’étoffer et structurer les plans d’actions de ces entreprises autour d’objectifs chiffrés.

Une évaluation de la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent a été réalisée à la demande de l'ADEME et publiée en novembre dernier.

Près de cinq ans après son lancement, ce sont près de 1000 entreprises de TRM (dont 10% de TR de voyageurs) qui se sont engagées dans cette démarche de progrès, dont plus du tiers ont achevé leur période d'engagement de 3 ans (2008-2011). Une grande majorité de ces entreprises se réengagent pour un nouveau cycle de 3 ans.
Si seulement 2% des entreprises se sont engagées dans la démarche Objectif CO2, elles représentent près de 100 000 véhicules impliqués (soit environ 18% des poids lourds en circulation en France).

A l'échelle nationale, la démarche Objectif CO2 a permis d’économiser plus de 700 000 tonnes de CO2 entre 2009 et 2012. Les entreprises économisent entre 2,2 et 3,6% de carburant sur les 3 ans d’engagement.

Tous les métiers de la profession de transporteur routier sont maintenant représentés. Pour accompagner au mieux ces entreprises un site Internet dédié (www.objectifco2.fr ) a été mis en ligne. Il intègre un outil Web permettant aux entreprises, après avoir renseigné leurs données d’exploitation, de suivre sur 3 ans leur performance environnementale, de simuler et suivre leur plan d’actions et leurs objectifs chiffrés en émission de CO2. Ces données et indicateurs sont indispensables aux calculs de l’information CO2 des prestations de transport devenue obligatoire depuis le 1er octobre 2013.

La démarche Objectif CO2 est particulièrement efficace lorsque l’on regarde le rapport entre les dépenses publiques mobilisées et le bénéfice environnemental constaté.

L’évaluation de la charte Objectif CO2 - Les transporteurs s'engagent a permis d’identifier un certain nombre de recommandations qui seront mises en œuvre à partir de 2014. L'objectif est de pérenniser et renforcer la démarche dans le temps. Parmi ces recommandations, la mise en place d’un système de label afin de permettre aux entreprises les plus « vertueuses » de valoriser non plus uniquement un engagement mais aussi les résultats qu’elles ont obtenus notamment en termes de niveau de performance environnementale.

 Synthèse de l'évaluation de la démarche Objectif CO2 (PDF - 275Ko)

18 décembre 2013

Les recherches sur la pollution de l’air

Visuel Lettre Recherche N°5La pollution de l’air est un enjeu majeur d’environnement et de santé publique. La prise en charge des maladies liées à la pollution de l’air est estimée, chaque année en France, entre 825 millions et 1,7 milliard d’euros. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui avait classé les particules fines Diesel comme cancérogènes certaines pour l’homme en juin 2012, vient de classer la globalité de la pollution de l’air elle-même comme cancérogène.

Les polluants de l’air les plus préoccupants sont les particules, particulièrement les plus fines, et le NO2. Ces polluants voient leurs seuils autorisés régulièrement dépassés dans les grandes agglomérations. Les effets de chaque polluant sont difficiles à isoler.

Au niveau national comme au niveau européen, la questions des impacts environnementaux des transports, notamment la pollution atmosphérique et le bruit, est centrale dans la recherche de nouvelles solutions de mobilité. 

Transport et santé, c'est un thème à découvrir dans la Lettre Recherche N° 5 de l'ADEME.

 La Lettre Recherche N°5

17 décembre 2013

Innovation : stocker l'énergie ou la convertir en hydrogène

Label IA_100mmL'essor des énergies renouvelables – énergies intermittentes par nature - nécessite du réseau électrique une grande flexibilité pour assurer non seulement l’équilibre de l’offre et de la demande mais surtout garantir sa propre stabilité.

Deux approches sont aujourd’hui privilégiées car elles n’entrainent ni évolution majeure du réseau, ni augmentation des émissions de CO2 : le stockage d’énergie (chaleur et électricité) et la conversion de l’électricité renouvelable en hydrogène.

L'Etat annonce aujourd'hui le lancement d’un appel à manifestations d’intérêt (AMI) « stockage et conversion de l’énergie » dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir piloté par l’ADEME. Il souhaite ainsi poursuivre la dynamisation d’une filière française à fort potentiel énergétique et environnemental.

Le présent AMI s’appuie sur une étude récente, lancée conjointement par l’ADEME, l’ATEE et la DGCIS qui pour la première fois en France évalue le potentiel de stockage de l’énergie à l’horizon 2030. Il s'inscrit par ailleurs dans le cadre du programme « Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte », doté de 1,125 Md€ de crédits. Ce programme a pour ambition de promouvoir les technologies propres, le développement des énergies renouvelables et de maîtriser les consommations d’énergie et de matières premières.

Cet AMI est ouvert jusqu’au 28 janvier 2015. Une clôture intermédiaire sera effectuée le 31 mars 2014. Les projets peuvent être soumis pendant toute la période d’ouverture de l’AMI.

 En savoir plus sur l'AMI Stockage et conversion de l'énergie

 Une étude sur le potentiel du stockage d'énergies

 En savoir plus les Investissements d'avenir

Emissions de gaz à effet de serre : des bilans secteur par secteur

Depuis 2007, l’ADEME accompagne le développement de guides sectoriels pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre avec des entreprises et fédérations volontaires. Un guide sectoriel s’attache à définir les sources, puits, type de gaz, données nécessaires et modalités de calculs pour chaque poste émetteur de gaz à effet de serre du secteur considéré afin d’optimiser la réalisation des bilans.

En l’absence de cadre national ou international relatif à ces démarches, l’ADEME a élaboré, de façon collaborative avec un ensemble de partenaires, un document cadre destiné à garantir l’homogénéité, le contenu minimum et la cohérence des guides sectoriels.

A la suite d'un appel à candidatures, plusieurs consortiums représentatifs de leur secteur d'activité ont été retenus par l’ADEME pour tester les lignes directrices ainsi définies :

  • Consortium Agroalimentaire : ANEA + ANIA + O2MConseil
  • Consortium Travaux Publics : FNTP + Eurovia + Eiffage Energie + Sade + partenaires techniques (Efficacity, Chaire Génie civil Ecoconstruction de l’université de Nantes, IDDRIM)
  • Consortium Chimie (UIC + SANOFI + SOLVAY + YARA + CITEPA) expérimentera le développement d’un guide général Chimie intégrant un « fascicule branche » avec le...
  • Consortium du Pôle de compétitivité Parfums Arômes Senteurs Saveurs (PASS)
  • Consortium Ameublement : FCBA + CETIM +UNIFA + EUROSIT + COULIDOOR + COFEL.

Un soutien financier et technique sera apporté par l’ADEME aux candidats sélectionnés.

 Notre communiqué du 17/12/2013 (PDF - 2,3 Mo)

16 décembre 2013

Les dates limites de consommation - Enquête de la CLCV

CLCVDate limite de consommation (DLC), date limite d’utilisation optimale (DLUO), la distinction entre ces dates présentes sur les denrées alimentaires est souvent mal comprise des consommateurs, ce qui peut générer des risques sanitaires ou du gaspillage. C’est ce que montre la récente enquête réalisée par la CLCV dans le cadre de son partenariat avec l’ADEME sur la consommation durable.

Selon l’étude menée auprès de 2 584 personnes, la grande majorité des consommateurs se base sur leur expérience et leur connaissance des produits pour décider de consommer ou de jeter un produit dont la DLC ou la DLUO est dépassée. Ainsi, ils sont nombreux à consommer des produits qui, au sens de la réglementation, sont périmés depuis plusieurs jours, tout en jetant des denrées encore consommables.

Les consommateurs sont pourtant particulièrement attentifs aux dates limites des produits alimentaires réputés fragiles lorsqu’ils font leurs courses. Ainsi, près de 75 % des sondés déclarent regarder systématiquement la date de péremption lorsqu’ils achètent des yaourts ou du jambon. A l’inverse, pour les denrées non périssables, la date n’est pas perçue comme une information essentielle.

Dans certains cas, l’information fournie par les dates paraît mal comprise et mal utilisée. Ainsi :

  • plus de 43 % des sondés déclarent jeter une boîte de raviolis en conserve lorsque la DLUO est dépassée de trois semaines. 30 % pensent même qu’il y a un risque d’intoxication. Pourtant, la date n’est ici qu’indicative et le produit est encore parfaitement consommable ;
  • plus de 80 % des sondés mangent un yaourt nature dont la DLC est dépassée de trois jours. À plus de 3 semaines, ils sont encore plus de 21 % à consommer ce laitage. En théorie, la DLC doit être respectée scrupuleusement pour des raisons sanitaires ;
  • plus de la moitié des sondés jettent, en revanche, un steak haché dont la DLC est dépassée de 3 jours. Les consommateurs apparaissent davantage sensibilisés aux risques sanitaires associés à ces produits.

La CLCV recommande un effort de pédagogie pour mieux sensibiliser et informer le consommateur et ainsi, réduire, notamment, le gaspillage alimentaire.

 Consulter l'enquête détaillée

 Stop au gaspillage: les conseils de l'ADEME