76% des Français reconnaissent l’intérêt d’une « valeur verte » dans l’immobilier
Sous l’effet de l’augmentation du coût de l’énergie, la « valeur verte », ou en d’autres termes, la valeur environnementale d’un bien immobilier, devrait être dans les années à venir une composante incontournable des prix du marché. Mais comment permettre aux particuliers et aux professionnels de l’immobilier d’anticiper les bénéfices concrets de la performance environnementale d’un bien immobilier ?
L’ADEME a mené une étude inédite pour mieux définir la valeur verte dans l’immobilier et proposer, avec le cabinet Sogreah, une première approche chiffrée en France. C'est à lire dans le Stratégie & Etudes N°32.
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Crédible pour les particuliers…
Pour les ménages, le DPE fait partie intégrante des éléments à prendre en compte dans le cadre d’une transaction. En situation d’achat ou de location d’un logement, 8 interviewés sur 10 accordent de l’importance au DPE ; pour plus d’1/3, c’est un critère « très important ». Dans le cas d’une vente, environ 7 interviewés sur 10 lui accordent une attention particulière, 3 sur 10 seulement le considérant comme une simple formalité administrative.
… mais encore soumis aux interrogations des professionnels de l’immobilier
Pour les professionnels, le DPE bénéficie d’une bonne image. Il est considéré comme utile, simple à comprendre et à expliquer, ainsi que créateur d’emplois. Cependant, le scepticisme domine encore sur deux points essentiels : l’efficacité pour réduire la consommation d’énergie et pour lutter contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, si l’intérêt des clients pour le DPE est jugé assez faible par les professionnels, il est plutôt en progrès depuis l’affichage obligatoire de la classe énergétique et devrait, d’après eux croître au fil des années.
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