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16 janvier 2013

« Transport durable » : 12 000 entreprises engagées en 3 ans ?

La Confédération Française du Commerce Interentreprises (CGI) a signé aujourd’hui la charte 7724_CharteCO2_CGI-couv-5x7-BD « Objectif CO2 », portée par l’ADEME, pour encourager ses 120 000 adhérents à s’engager en faveur d’une mobilité plus durable; soit parce que ces entreprises possèdent leur propre flotte de véhicules, soit parce qu'elles sont acheteuses de prestations de transport de marchandises.

Les professionnels signataires de cette charte – essentiellement des grossistes distributeurs - en tireront un triple bénéfice :

  • économique, puisqu’ils réaliseront des économies substantielles de carburant ;
  • commercial, puisqu’ils disposeront d’un avantage concurrentiel en réponse à la demande croissante des donneurs d’ordre de réduire l’impact carbone de leur activité;
  • environnemental, car la réduction des émissions de CO2 permet de lutter contre le changement climatique.

12 000 entreprises adhérentes devraient avoir signé la charte d’ici fin 2015 ; c'est en tout cas l'un des objectifs de cet engagement de la Confédération. L'ADEME souhaite ainsi renforcer la dynamique de la charte « Objectif CO2 », qui a déjà permis à plus de 700 entreprises d’améliorer concrètement leurs performances environnementales.

Mise en place de l’écoconduite, mise en circulation de véhicules plus respectueux de l’environnement ou encore amélioration de la chaîne logistique, quels que soient sa taille et son secteur d’activités, chaque entreprise peut agir concrètement sur la performance environnementale de ses déplacements.

Le principe de la charte « Objectif CO2 » 

La France s’est engagée à réduire de 20 % les émissions de CO2 du secteur Transport d’ici 2020. Pour relever ce défi, le ministère du développement durable et l’ADEME, en collaboration avec l’ensemble des organisations professionnelles du transport routier de marchandises et de voyageurs, ont élaboré la charte d’engagements volontaires de réduction des émissions de CO2. Sur la base d’outils méthodologiques et de fiches actions, les entreprises s'engagent sur 3 ans dans un plan d'actions concrètes et personnalisées.

Bilan 2008-2012 de la charte « Objectif CO2 » : 720 transporteurs déjà engagés

Depuis sa création en 2008, cette charte a permis l’engagement volontaire de 720 entreprises dont : 672 transporteurs routiers de marchandises (soit 15 % de la flotte totale du secteur et 25 % des émissions de CO2 générées par les poids lourds) : Chiffre-clé

  • 583 entreprises sont actuellement en phase de déploiement de leurs plans d’actions,
  • 89 entreprises ont déjà achevé une 1ère phase d’engagement de 3 ans (une dizaine d’entre elles a déjà signé pour une nouvelle période de 3 ans).

48 entreprises de transport routier de voyageurs se sont déjà engagées à réduire leurs émissions de CO2.

Début 2013, la démarche s’étendra aux véhicules utilitaires légers (PTAC inférieur à 3,5 tonnes) et concernera ainsi tous les types de transports.

Depuis le 5 décembre 2012, les candidats (entreprises, Autorités Organisatrices de Transports (AOT), Régies) peuvent se connecter sur www.objectifco2.fr afin de s’engager ou comprendre la démarche proposée grâce aux différents outils disponibles.

 La Charte Objectif COCGI-ADEME (PDF - 4,8 Mo)

14 janvier 2013

L'ADEME au sommet mondial des énergies du futur d'Abu Dhabi du 15 au 17 janvier 2013

Logo WFESInitié en 2008, le World Future Energy Summit (WFES) ou Sommet Mondial des Energies du Futur, est aujourd’hui un évènement annuel de référence au niveau mondial dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des technologies vertes. Lors de l’édition 2012, ce ne sont pas moins de 20 chefs d’Etats, 48 Ministres de l’énergie et 500 délégués venant de 120 pays qui se sont rendus sur place.

Pour cette édition 2013 du WFES, la venue du Président de la République, invité d’honneur des Autorités émiriennes, est annoncée. Il devrait être accompagné de M. Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères, M. Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif, Mme Delphine BATHO, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, et M. Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense.

Ce sommet s’inscrit dans la continuité du projet MASDAR, projet phare de « ville nouvelle » écologique lancé par les Emirats Arabes Unis, il y a 4 ans. MASDAR se veut à la fois un laboratoire des technologies vertes du futur et un centre universitaire d’excellence au niveau mondial.

Le Club ADEME International - présent au WFES pour la 4ème année consécutive - accueille sur le pavillon France, géré par Ubifrance, une dizaine de PME et ETI membres du Club. Ces entreprises donnent à voir un aperçu de l’offre et des innovations françaises auprès d’un public très large de décideurs internationaux. Cette présence a concrètement permis à certaines PME du Club ADEME International de remporter leurs premiers contrats dans la région du Golfe; à noter en particulier que :

  • Microhumus, PME spécialisée dans la régénération des sols, travaille aux Emirats avec Total et des entreprises de l’industrie chimique locales ;
  • au sein d’un consortium d’entreprises françaises de la qualité de l’air, Environnement SA, Aria Technologies, ISEO et Cairpol sont les principaux fournisseurs en équipements de surveillance de la qualité de l’air pour les Emirats dont les sites industriels d’Abu Dhabi ;
  • en 2012, Innoveox, PME françaises très innovante dans le secteur du traitement des déchets, a été retenue parmi les finalistes du prix « Zayed Future Energy Prize » remis tous les ans à l’occasion du WFES ;
  • Hemera Innovation, (instrumentation de l’environnement) a récemment obtenu ses premiers contrats aux Emirats.

Cette année, 10 entreprises du Club ADEME International seront présentes sur les 20 entreprises qu’accueillera le pavillon France. On y retrouve :

  • Aria Technologies (modélisation qualité de l'air)
  • Environnement SA (instrumentation pour l'environnement)
  • Cairpol (capteur miniature pour la qualité de l'air)
  • ISEO (logiciel de suivi des pollutions)
  • Microhumus (dépollution des sols, déchets)
  • Hemera Innovation (instrumentation pour l'environnement)

Mais aussi :

  • Datalink (instrumentation pour l'eau)
  • Noveltis (cartographie spatiale environnementale)
  • CNIM (constructeur de centre de gestion des déchets et de centrales solaires thermodynamiques)
  • Urbasolar (conception, construction et exploitation de centrales photovoltaïques professionnelles)

Le WFES sera également pour l’ADEME l’occasion de mettre en valeur le Programme des Investissements d’Avenir (mécanisme des feuilles de route et mise en œuvre du dispositif) afin de promouvoir les projets et entreprises soutenus. Le dispositif sera en particulier présenté à l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables, dont le siège est à Abu Dhabi) ainsi qu’aux visiteurs internationaux du salon sur le pavillon France.

L’ADEME interviendra enfin lors de l’une des tables rondes qui se tiendront pour la première fois sur le pavillon France ; celle-ci sera dédiée aux « outils d’aide à la décision pour les politiques publiques et les investissements dans les énergies renouvelables ». Seront en particulier présentées les actions méditerranéennes de l’association MEDENER ainsi que le Programme des Investissements d’Avenir.

 Le World Future Energy Summit

 Le projet MASDAR

 Le Club ADEME International

09 janvier 2013

Environnement : l'industrie chimique prend des engagements

Logo UICSi l’industrie chimique en France a, comme toute activité, des impacts sur l’environnement, elle est aussi la source de solutions à certaines problématiques environnementales.

L’UIC est l’organisation professionnelle qui représente les entreprises de la chimie en France. Elle les aide entre autres dans leur développement et accompagne l’industrie chimique dans sa transition vers une chimie et une économie durables.

 

L’UIC et l’ADEME partagent des objectifs communs:

  • réduction des émissions de gaz à effet de serre,
  • efficacité énergétique des processus industriels,
  • optimisation de l’utilisation des ressources,
  • réduction de l’impact environnemental des activités industrielles.

Aussi, François Loos, Président de l'ADEME et Philippe Goebel, Président de F.Loos et P.Goebel l'UIC, signent aujourd'hui un accord-cadre dont la force et l'originalité tiennent en particulier dans les engagements de l'UIC, à savoir :

  • développer de nouvelles ressources en particulier par la chimie du végétal; l’UIC s’engage à soutenir les industriels dans l’atteinte de leur objectif, celui d'introduire au moins 15 % de matières premières "biosourcées" dans les produits de l’industrie chimique en 2017 et ce, afin de diminuer leur empreinte carbone.
  • améliorer l’écoefficience des modes de production ou, en d'autres termes, l’efficacité avec laquelle les ressources naturelles (minérales, énergétiques et biologiques) sont utilisées par l'industrie chimique :
    • il s'agit d'une part de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie, y compris par des démarches d'écologie industrielle; l'UIC s’engage à organiser la publication d’au moins trois guides spécifiques, pour différents secteurs de la chimie, sur la réalisation de bilans gaz à effet de serre et /ou d’audits énergie; 
    • d'autre part, cela passe aussi par l'amélioration des connaissances des impacts des procédés et produits chimiques; l'UIC s’engage à organiser la mise à disposition de données représentatives de cycle de vie sur la production d’au moins quatre familles de substances chimiques entrant dans des produits de grande consommation (en particulier cosmétiques, produits d’entretien, produits pour bricolage…);
  • réduire l’impact des transports du secteur; l'UIC s’engage à inciter les entreprises adhérentes à signer la future charte Engagements Volontaires Chargeurs de réduction des émissions de CO2 dans les transports, avec un objectif d'au moins 15% de signataires. Il s'agit notamment de favoriser le report du mode routier - qui représente aujourd'hui 80% des modes de transport de ce secteur d'activité - vers le mode ferroviaire ou fluvial. 

Mais aussi :

  • mobiliser les entreprises via la formation professionnelle,
  • mobiliser les entreprises via des actions territoriales,
  • soutenir l’éco-innovation dans la chimie.

Un bilan annuel sera réalisé par l’UIC et adressé à l’ADEME : il a vocation à être rendu public.

 L'accord-cadre UIC - ADEME 2013 (PDF - 828 Ko)

08 janvier 2013

Promouvoir une agriculture durable

Logo APCAL’ADEME et le réseau des Chambres d’agriculture se sont engagés depuis 2005 à coopérer pour conduire, dans leurs domaines de compétences respectifs, des actions pour le développement durable et contre le changement climatique. Cette coopération s'est concrétisée au cours de ces années par de nombreuses opérations exemplaires portant sur l’énergie et les gaz à effet de serre ainsi que sur la gestion des effluents et des déchets :

  • diagnostics d’exploitations agricoles;
  • études et expérimentations;
  • documents de vulgarisation;
  • accompagnement de projets d'investissements.

Forts de ces partenariats réussis, l’ADEME et le réseau des Chambres d’agriculture signent aujourd'hui un nouvel accord de coopération de 4 ans sur la période 2013 - 2016.

L’un des enjeux de l’accord-cadre est de porter auprès du monde agricole des messages communs sur l’environnement et de favoriser la mise en œuvre d’actions dans les régions.

Les chambres d’agriculture, avec un réseau de 7800 conseillers agricoles et de 4200 élus, sont non seulement en relation directe avec les agriculteurs mais aussi les interlocuteurs de l’ensemble des organismes agricoles de chaque territoire. 

Il s'agit aujourd'hui :

  • d'accompagner la mise en place de démarches efficaces et innovantes de conseil permettant de mieux intégrer les enjeux environnementaux dans la conduite de leur entreprise;
  • de renforcer l’animation des réseaux et la construction de partenariats au sein des Chambres d’agriculture et de l’ADEME ;
  • de renforcer les compétences mutuelles de chaque réseau en favorisant une appropriation collective par les conseillers agricoles, les élus et agents de l’ADEME des enjeux d'avenir pour l'agriculture et la forêt;
  • de produire et diffuser des références via l'expérimentation et la mise en œuvre d'opérations pilotes et exemplaires;

Quatre domaines d'actions prioritaires ont été identifiés :

  • la gestion et la protection des sols; il s'agit de renforcer le conseil et la formation auprès des agriculteurs pour préserver la qualité des sols, développer l’usage des bio-indicateurs et mettre en évidence des mécanismes de lutte contre l’artificialisation des sols;
  • l’efficacité énergétique; les objectifs portent principalement sur l’accompagnement des politiques publiques (PPE, CEE, PCET), la mobilisation de la biomasse, l’accompagnement des outils de diagnostics;
  • la gestion des matières organiques (effluents d’élevage, déchets organiques..); les actions porteront sur l’appui au développement de la méthanisation des effluents agricoles et le développement du co-compostage.
  • le changement climatique; il s'agit plus concrètement de sensibiliser le monde agricole, d'identifier et de promouvoir des techniques permettant de réduire les émissions de GES ou de stocker du Carbone, ou encore de développer des indicateurs de suivi des impacts du changement climatique;

Des domaines d’actions complémentaires et émergents porteront notamment sur la pollution de l’air, la mise en œuvre de filières de gestion des déchets inorganiques et sur la problématique de l’alimentation durable.

 L'accord-cadre ADEME-APCA 2013-2016  (PDF - 2,1 Mo)

 L'actualité de l'APCA

 En savoir plus

A ne pas manquer en janvier

L'oeil sur l'ADEME de janvier : retrouver les temps forts de notre actualité et les dernières publications.

L’actu – Les perspectives 2013 par François Loos, Président de l’ADEME

François Loos, Président de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) présentera ce 24 janvier à la presse les perspectives et objectifs de l’Agence au cours de cette nouvelle année 2013 ; une occasion pour l’ADEME de faire le bilan de ses actions au cours de l’année écoulée. Hôtel Particulier Eurosites Liège, 7 rue de Liège, 75009 Paris – 8h30 – 10h00

L’évènement – Accompagner les collectivités dans leur transition environnementale : l’ADEME, co-organisatrice des Assises de l’Energie

Les Assises de l'énergie se tiendront cette année à Grenoble du 29 au 31 janvier sur le thème de Logo Assises la transition énergétique, en marge du Débat national lancé par le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Ces Assises permettront d’échanger et de débattre autour du rôle des collectivités territoriales face aux enjeux climatiques et énergétiques. L’ADEME remettra en marge de ces trois journées, le label Cit’ergie à de nouvelles collectivités et intercommunalités qui sont engagées en faveur de la maîtrise de l’énergie. ALPEXPO, avenue Innsbruck, 38100 Grenoble

Signature de 3 accords-cadres - L’ADEME aide les entreprises à agir en faveur d’un modèle plus durable

Dans le cadre de sa Stratégie Entreprises initiée en 2011, l’ADEME poursuit et amplifie ses partenariats en signant 3 nouveaux accords-cadres afin d’aider les entreprises à améliorer leur performance environnementale et à réduire leur dépendance aux ressources non renouvelables.

Accompagner les exploitations agricoles avec l’APCA Logo APCA 2

L’ADEME et le réseau des Chambres d’agriculture (APCA) signent aujourd'hui un nouvel accord de
coopération de 4 ans sur la période 2013 – 2016 qui aura pour but de porter auprès du monde agricole des messages communs sur l’environnement et de favoriser la mise en œuvre d’actions dans les régions.

Améliorer les performances de l’industrie chimique avec l’UIC

Au travers de cet accord, l’Union des Industries Chimiques (UIC) et l’ADEME auront pour objectifs la réduction des émissions de Gaz à effet de Serre (GES), l’efficacité énergétique des processus industriels, l’optimisation de l’utilisation des ressources et la réduction de l’impact environnemental des activités industrielles.

Aider les professionnels de la logistique à réduire l’empreinte carbone de leurs transports avec la CGI Logo CGI

La Confédération Française du Commerce Interentreprises (CGI) s’engage aux côtés de l’ADEME pour un transport plus durable. La CGI soutient et s’engage à promouvoir la démarche volontaire de réduction des émissions de CO2 initiée par les pouvoirs publics à travers la Charte « Objectif CO2 : les transporteurs s’engagent ». Cette mobilisation s’adresse à l‘ensemble des 120 000 entreprises que repésente la CGI, des grossistes distributeurs essentiellement.

Partenariat media – l’ADEME lance avec BFM TV et BFM Business les Initiatives durables

En partenariat avec l’ADEME, BFM TV et BFM Business lancent les Initiatives durables. Les innovations françaises les plus significatives issues des Investissements d'Avenir seront mises à l’honneur. Ces innovations portent notamment sur les « véhicules du futur », les énergies renouvelables ainsi que les réseaux « intelligents ». La diffusion de ces programmes s’effectuera à partir du 12 janvier sur BFM Business TV et Radio et du 18 janvier 2013 sur BFM TV.

21 décembre 2012

L'incinération des déchets ménagers

En 2010, 30 % de nos déchets municipaux étaient traités par incinération. La France se situe au 7ème rang européen pour la place tenue par l’incinération dans le traitement des ordures ménagères.

Bajstock.comL’incinération est le premier mode de traitement des déchets municipaux avec la mise en décharge (30%) et devant le recyclage (20 %) et le compostage (15 %).

En 2010, le parc d’usines d'incinération des ordures ménagères (UIOM) est composé de 129 unités traitant un total de 14 Mt/an dont 114 usines avec récupération d’énergie correspondant à un tonnage traité de 13,8 Mt/an. Chaque usine avec récupération d’énergie traite entre 8 900 t/an et 730 000 t/an avec une moyenne d’environ 120 000 t/an.

Le coût moyen d’incinération de déchets est de 94 € TTC par tonne en 2010, en incluant la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP). 

Prévention, réutilisation, recyclage dont valorisation organique (comme le compostage), puis valorisation énergétique,... l'incinération se situe à cette dernière étape de la gestion des déchets, avant la mise en décharge réservée notamment aux déchets urbains. 

Dans la mesure où ses impacts environnementaux et sanitaires sont aujourd'hui maîtrisés, une incinération performante reste un outil de gestion des déchets adapté. Elle permet en effet de répondre à un objectif d’élimination des déchets n’ayant pu être recyclés ou valorisés par "retour au sol"(valorisation de la part organique) tout en permettant une valorisation de leur contenu énergétique.

En résumé

Les points forts :

  • une alternative au stockage (mise en décharge), adaptée à toutes sortes de déchets;
  • une valorisation énergétique permettant de réduire la consommation d’énergies fossiles.

Les points de vigilance : 

  • un développement qui ne doit pas se faire au détriment de la prévention ni des filières de recyclage ;
  • une technologie sujette aux craintes sanitaires en raison de pollutions passées.
 L'avis de l'ADEME sur l'incinération des ordures ménagères (PDF - 217 Ko)

Les déchets de la restauration sur un plateau

  • Ademevous_61_couv900 000 tonnes de déchets sont produites annuellement par le secteur de la restauration (commerciale et collective)
  • 34 kg de déchets de restauration par salarié et par an sont produits par la restauration collective sous contrat
  • 280 kg par habitant et par an : c’est le volume du gaspillage alimentaire en Europe selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en prenant en compte l’ensemble de la chaîne alimentaire

Avec plus de 7 milliards de repas servis chaque année, le secteur de la restauration est l'un des plus importants producteurs de déchets issus de l’alimentation. Leur collecte et leur valorisation sont une priorité de la politique nationale de gestion des déchets. La prévention reste cependant la première action indispensable.

L'ADEME a choisi de consacrer le dossier de son ADEME&Vous N° 61 aux déchets de la restauration.

 Le dossier du ADEME&Vous N°61 (PDF - 1,3 Mo)

20 décembre 2012

Les Français, l'environnement et le long terme

  • Le plaisir à court terme est une priorité pour 8 Français sur 10
  • 1 Français sur 2 connait la définition du « Développement durable »
  • 76 % des Français estiment que les scientifiques évaluent correctement les risques environnementaux

 Graph S&E N°35

Dans le cadre de son baromètre annuel, l’ADEME publie pour la première fois cette année l’étude Les Français face à la crise du long terme pour mesurer l’évolution des valeurs et modes de vie des Français et la place que l’environnement pourrait tenir. Cette étude vient en complément des autres études annuelles, Les Français et l’environnement et Les Français et l’effet de serre.

L'ADEME consacre aujourd'hui le dernier numéro de l'année 2012 de son Stratégie &
études
à la restitution de ces résultats
.

Logo S&ECe N°35 de Stratégie et études permet d’observer les tendances et les évolutions des valeurs et des comportements des Français dans ces différents domaines afin de comprendre leurs préoccupations, identifier les freins et les leviers pour faire évoluer les comportements en faveur d’un modèle plus durable.

Dans un contexte de préoccupations économiques et financières, ces études démontrent que la crise a un impact sur leur implication à l’égard des questions environnementales : malgré une bonne connaissance de ce qu’est le développement durable et un regain de confiance envers la communauté scientifique, c’est le plaisir et l’appréciation du moment présent qui priment sur les questions écologiques.

 Stratégie & études N°35

 Notre communiqué (PDF - 287 Ko)

Pointe électrique, effacement diffus, de quoi s'agit-il ?

Tandis que Delphine BATHO, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, propose un mécanisme de capacité pour répondre au défi de la pointe électrique, l'ADEME revient ici sur l'effacement diffus ou "effacement résidentiel".

Comme le rappelle le communiqué du Ministère de l'Ecologie, en France la pointe électrique - ou pic de consommation - augmente environ de 3 % chaque année et a enregistré une hausse de 28 % en dix ans. Il est donc nécessaire d'agir rapidement pour lutter contre ces pics qui coûtent cher et ont un impact environnemental, notamment en terme d'émissions de gaz à effet de serre.

L'effacement diffus ou "effacement résidentiel" consiste à réduire temporairement la consommation d’électricité d’un grand nombre de petits sites, en particulier de logements, de façon à diminuer la demande. Il s’agit par exemple d’interrompre brièvement, mais de façon synchronisée, l’alimentation de radiateurs ou climatiseurs situés dans des logements pour, au total, réduire la consommation d'électricité d'une région ou du pays.

Cette solution se matérialise par la mise en place d’un boîtier qui s'installe sur le tableau électrique et qui permet de mesurer et commander certains usages en temps réel (par exemple, chauffe-eau et radiateurs). Un système d’information complète le tout en recueillant les données et générant les ordres de modulation. Le pilotage est opéré à distance par un opérateur et ne requiert aucune action directe des utilisateurs qui souscrivent à ce service. Habituellement, les clients peuvent choisir de débrayer le système, selon le contrat signé avec l’opérateur. 

Les bénéfices de l'effacement diffus :

  • la diminution du recours à la production d’électricité par centrales thermiques,
  • une meilleure insertion des énergies renouvelables sur le réseau.

Les premiers résultats d’une étude en cours (menée par le CSTB et l’ADEME en collaboration avec la société Voltalis) montrent que l’effacement diffus pourrait également permettre aux consommateurs de réaliser des économies d’électricité. Ainsi, des coupures de l’alimentation du chauffage et de l’eau chaude électrique pendant 15 à 20 minutes par heure permettraient de réaliser les jours où elles sont pratiquées, une économie moyenne de l’ordre de 7 à 8% de la consommation totale journalière d’électricité. A titre de comparaison, cela équivaut à l’économie d’énergie obtenue en baissant d’1°C la température dans le logement.

Des études doivent encore être menées pour mesurer l’impact des campagnes d’effacement sur le confort des consommateurs d’électricité, en particulier sur l’évolution de la température du logement, pour déterminer l’origine de ces économies et évaluer leur valeur sur une année entière.

 L'avis de l'ADEME (PDF - 365 Ko)

 Le communiqué du Ministère du 19/12/2012 (PDF - 131 Ko)

19 décembre 2012

Recherche : du recyclage à l'éco-conception

Vers une économie circulaireRecycler c’est utile. C’est indispensable. Pour préserver l’environnement comme pour faire face à la diminution des ressources naturelles. Le recyclage permet de valoriser les matières contenues dans les déchets, grâce notamment aux progrès des technologies de dépollution et de tri. L’enjeu est désormais de produire, le plus possible, des matières recyclées de qualité quasi comparable à la matière vierge, et de les produire en quantité avec moins d’impact sur l’environnement. Ceci implique de recycler "en boucle fermée", c'est à dire pour un même usage final.

C’est l’étape nécessaire pour entrer dans une économie dite "circulaire" où la matière est capable de vivre plusieurs vies au sein de produits de qualité.

Avant d’y parvenir, la recherche a encore de nombreux freins à débloquer. Mais l’industrie dispose déjà d’un allié de choix avec l’éco-conception. En prenant en compte le recyclage dès la conception d’un produit, la réutilisation de la matière sera considérablement simplifiée et sa qualité améliorée.

Vers une économie circulaire, c'est un supplément du magazine La Recherche, rédigé en partenariat avec l'ADEME, à paraître en février 2013 (N°472).

 Le supplément Vers une économie circulaire (PDF - 860 Ko)