Le site à changé d'adresse : www.presse.ademe.fr/presse/2010/12/apporter-une-touche-de-vert-à-votre-noël-grâce-aux-7-conseils-de-lademe.html, redirection dans 1 seconde…

« L'ADEME publie un bilan du Fonds Chaleur 2009-2010 consolidé positif | Accueil | L'efficacité énergétique dans l'électroménager : des économies tout de suite et pour longtemps »

06 décembre 2010

Apporter une touche de vert à votre Noël grâce aux 7 conseils de l'ADEME

Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de bonheur, partage et convivialité. Afin de rendre ces moments festifs un peu plus respectueux de l’environnement, l’ADEME propose 7 idées pour vous aider à mieux maitriser votre consommation d’énergie et limiter vos déchets, avant, pendant et après les fêtes.
Il n’y a pas de petit geste !

1. Je garde un œil sur la consommation d’énergie de mes décorations

Allumées plusieurs heures par jour, les illuminations de Noël et les guirlandes lumineuses ont une consommation d’énergie importante, souvent en période de pointe, lorsque l'électricité est issue en grande partie d'énergies fossiles, et donc fortement productrice de gaz à effet de serre (CO2). Utiliser des ampoules basse consommation ou des guirlandes avec des LEDs contribue à la fois à la réduction de leur impact et à celle de votre consommation.  

BON À SAVOIR
En France, la puissance électrique nécessaire aux illuminations de Noël est estimée à 1 300 MW, dont les ¾ pour les ménages et ¼ pour les collectivités.

2. Sapin coupé, sapin en pot ou sapin artificiel ?

Le sapin reste l’élément incontournable des fêtes de Noël. Le sapin artificiel (en plastique, en métal ou en bois) a le mérite d'être réutilisable plusieurs années, à condition de le conserver plus de trois ans pour obtenir un vrai bénéfice environnemental. Mais, il est souvent fabriqué à l'autre bout du monde avec des matériaux non-recyclés.
Vous pouvez également opter pour un sapin végétal en pot : des plantations de sapins sont faites spécifiquement pour Noël et 80 % des sapins vendus en France sont cultivés dans l'hexagone. Avant d'acheter, n'oubliez pas de demander la provenance du sapin à votre vendeur !
Acheter un sapin en pot pour le replanter dans son jardin est une bonne idée, pour que la transplantation soit efficace, il est nécessaire que cette opération soit réalisée dans les jours qui suivent l'achat, sans le laisser trop longtemps dans la maison. Une fois replanté, le sapin absorbe du gaz carbonique, une petite action parmi d’autres qui participe à réduire l'augmentation des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.
Si cela n’est pas envisageable, l’achat d’un sapin coupé est une solution plus facile à adopter. Enfin, pour se débarrasser de votre sapin après les fêtes, plusieurs solutions existent : coupés, il s’intègre au compost ; vous pouvez l’apporter dans certaines déchèteries ou le déposer dans des espaces mis à disposition par votre collectivité. Dans tous les cas, il est préférable d’éviter le flocage simulant la neige artificielle souvent réalisé avec des produits chimiques, ce qui empêche le compostage ultérieur du sapin. 

BON À SAVOIR
La plupart des Français sont friands de sapin végétal : sur 6 millions de sapins vendus chaque année, 5 millions sont des sapins végétaux.

3. Les labels sont de bons repères lors de mon shopping de Noël

Lors des achats de cadeaux, vous pouvez choisir de faire un geste pour l’environnement, par exemple:

  • S’orienter vers des objets et des jouets robustes, qui peuvent être conservés longtemps.
  • Pour les cadeaux et jouets électriques et électroniques, essayer de choisir des produits fonction-nant sans piles ou avec des piles rechargeables, ce qui permet ainsi de réduire la quantité de piles jetées.  

Ayez un regard éclairé sur les labels...

La certification PEFC ou FSC pour les jouets en bois :
Logo FSC             Logo PEFC

Ces logos signifient que les jouets sont produits avec du bois issu de forêts gérées durablement.

Les labels NF Environnement et l'écolabel européen
garantissent à la fois la qualité d'usage du produit et sa qualité écologique, pour différents objets comme les ordinateurs fixes et portables ou les télévisions, le mobilier en bois, votre tenue de fête (vêtements et chaussures), ou encore l’hébergement si vous partez en vacances (camping, hôtel, gîtes, etc.).

Logo NF environnement           Logo de l'écolabel européen

Ces deux labels assurent pour les vêtements notamment, un usage limité de substances dangereuses pour l'environnement, une résistance au rétrécissement durant le lavage et le séchage, etc.
Pour un téléviseur, ils assurent entre autres une économie d’énergie, un emploi limité de substances nocives pour l'environnement et la santé, etc.

L’ADEME a édité un mini-guide des labels en 2009, facile à glisser dans sa poche.

4. Un menu de fêtes pour un développement durable

 Pendant la préparation des repas de réveillons et de jour de fêtes, vous pouvez aussi réaliser quelques actions pour la protection de l’environnement grâce au choix des produits qui le composeront : des produits de saison ou des produits locaux permettront de diminuer les émissions de CO2 émises pour le transport d’aliments hors saison mais également souvent de réduire votre budget nourriture.

Si le poisson trouve sa place dans votre menu, il vous est possible de :

  • Identifier les espèces à privilégier et celles à éviter grâce à un dossier disponible sur le site « Mes courses pour la planète ».
  • Choisir le poisson certifié Marine Stewardship Council (MSC), une organisation indépendante à but non lucratif qui a développé un programme de certification environnementale des pêcheries garantissant une pêche compatible avec le développement durable et le renouvellement des espèces.

Recevoir un grand nombre de convives autour de votre table sera l’occasion de privilégier des produits en grand conditionnement plutôt qu’en portions individuelles, pour diminuer les emballages et donc les déchets.

Des labels garantissant une production plus respectueuse de l'environnement et/ou respectant des critères sociaux, existent également pour les produits alimentaires, ils sont eux aussi répertoriés dans le mini-guide des labels.

Pour les gourmands, il existe une offre importante de chocolats issus du commerce équitable ou de l’agriculture biologique.

Enfin, il faut savoir que 20 kg de déchets sont produits par personne chaque année en France : ce sont quelques 1,2 millions de tonnes de nourriture qui se retrouvent dans la poubelle des ménages. Pour éviter le gaspillage alimentaire, l’ADEME vous donne quelques astuces autour de 4 gestes forts (retrouvez les tous sur www.reduisonsnosdechets.fr) :

  • Pensez à bien conserver vos aliments : chaque aliment a sa place, au réfrigérateur, au congéla-teur, dans les placards, à l’air libre...
  • Essayez de cuisiner de manière astucieuse (cuisiner les quantités adaptées au nombre de per-sonnes à table, veiller à utiliser en premier les produits devant être consommés en priorité…) et d’accommoder vos restes
  • Pensez à acheter malin (prévoir ses menus avant d’aller faire ses courses, acheter les justes quantités en magasins...)

Recevoir un grand nombre de convives autour de votre table sera l’occasion de privilégier des produits en grand conditionnement plutôt qu’en portions individuelles, cela contribuera aussi à diminuer les emballages et donc les déchets.

5. Je reste vigilant sur mes déplacements

Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de réunions de famille ou de fêtes entre amis, qui nécessitent de se déplacer : dans la mesure du possible, préférez l’utilisation des transports en commun comme le train, moins émetteurs de gaz à effet de serre. Pour un trajet en voiture, le covoiturage est une solution idéale pour mutualiser ses déplacements et ainsi réduire les émissions de CO2. Enfin, au volant de son véhicule, l’éco-conduite représente un vrai avantage : un conducteur qui pratique l’éco-conduite par exemple, consomme jusqu’à 40 % de carburant de moins que celui qui pratique une conduite nerveuse ou sportive.

BON À SAVOIR
Une conduite agressive en ville peut augmenter la consommation jusqu’à 40 %, soit 4 € de dépenses inutiles et 7 kg de CO2 pour 100 km.
Les préceptes de l’éco-conduite consistent à adopter une conduite souple et sans à coup, démarrer le moteur sans appuyer sur l’accélérateur, choisir le régime adapté et surtout ne pas « tirer » sur les rapports, rouler à une allure constante, anticiper les ralentissements & utiliser le frein moteur en décélérant pied levé avec une vitesse enclenchée.

6. Je garde mes quelques réflexes même après Noël

Les périodes de fêtes sont aussi celles des déchets : les consignes de tri, garantes de l’efficacité des filières de recyclage, restent valables et efficaces ! L’utilisation d’un composteur pour une partie des déchets alimentaires vous aidera à diminuer le volume global de vos ordures ménagères et participera à la préservation de l’environnement (consultez le guide « Compostage domestique »). Vous pouvez en revanche déposer les emballages cadeaux dans votre poubelle classique car ils ne sont pas recyclés. 

7. Les enfants participent également

Pour donner envie aux plus jeunes de participer à la préparation des fêtes en ayant une pensée pour l’environnement, il est important de les associer à nos gestes. Un dossier est proposé sur le site M ta Terre.

Retrouvez tous ces conseils sur l’espace Eco-citoyens de l’ADEME :
www.ecocitoyens.ademe.fr/mes-achats/bien-acheter/special-noel

L’ADEME propose également un Guide des Bonnes Pratiques pour une organisation éco-responsable des fêtes de fin d’année pour les Collectivités.