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13 posts from juillet 2013

05 juillet 2013

Le premier écoquartier du Grand Paris sera chauffé au bois

Claire Robillard, Maire de Palaiseau et Présidente de Scientipôle Aménagement, David Bodet, Président de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay, Bruno Léchevin, Président de l’ADEME et Dominique Desmoulins, Président d’EDF Optimal Solutions, ont posé, le 4 juillet,  la première pierre de la chaufferie biomasse destinée à alimenter le réseau de chaleur de l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau- un des premiers chantiers du projet Grand Paris. Cette installation est lauréate de l'appel à projet régional du Fonds Chaleur. Ce réseau permettra d’éviter l’émission de 2400 tonnes de CO2 par an et couvrira au moins 70% des besoins énergétiques liés au chauffage et à l’eau chaude sanitaire du quartier.

Reseau_chaleur_ecoquartier


Pour l'ADEME, ce projet présente plusieurs atouts majeurs : le choix d'une énergie optimale au regard des autres énergies renouvelables ou de récupération mobilisables, une chaudière à haut rendement énergétique, des bâtiments avec de très bonnes performances énergétiques  et enfin, la prise en compte des exigences de qualité de l'air. "Cette approche globale des enjeux illustre particulièrement bien les préconisations de l’ADEME pour les programmes d’aménagement durable. Ce projet démontre ainsi que le choix des énergies renouvelables est tout à fait adapté au développement des éco-quartiers." a déclaré Bruno Lechevin.

Le projet de réseau de chaleur alimenté par de la biomasse sur l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau est lauréat de la 3ème session de l’appel à projets « Chaufferies Biomasse » de la Direction Régionale Ile-de-France de l’ADEME. 13 projets de chaufferie biomasse ont été retenus en 2011 et 2012 dans ce cadre, totalisant 55 190 kW de puissance biomasse. Ils permettront de couvrir ainsi l’équivalent de près de 23 200 tonnes équivalent pétrole par an.

Télécharger le communiqué de presse

Plus d'information sur le réseau chaleur

03 juillet 2013

Dix pistes pour réduire l'impact de l'agriculture sur le climat

À la demande de l'ADEME et des Ministères en charge de l'agriculture et de l'écologie, les experts de l'INRA ont identifié 10 actions permettant d'atténuer les émissions de gaz à effet de serre des pratiques agricoles tout en maintenant un niveau de production élevé.
L’ensemble des actions analysées conduirait, à l’horizon 2030, à une atténuation annuelle cumulée représentant 32 millions de tonnes équivalent CO2  selon la méthodologie utilisée par les experts. Un tiers des actions proposées donneraient lieu à un gain financier pour l'agriculteur.

 

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© Inra

L’inventaire national 2010 des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES) attribue à l’agriculture 17,8% de ces émissions en équivalents CO2, dont 9,8% dus au protoxyde d’azote et 8% au méthane. Si l’on tient compte des émissions liées aux consommations d’énergie, l’agriculture française contribue à hauteur de 20% aux émissions nationales.

L’agriculture est appelée à contribuer à l’effort général de réduction des émissions des GES via quatre  leviers : la réduction des émissions de protoxyde d’azote et de méthane, le stockage de carbone dans les sols et la biomasse, l'économie d'énergie et la production d’énergie et de matériaux à partir de la biomasse (réduction des émissions par effet de substitution à des énergies et matériaux fossiles). Les spécificités des émissions de GES d’origine agricole – caractère diffus, difficulté de mesure et provenant de processus biologiques – rendent cependant leur quantification et leur limitation difficiles.

Le potentiel d’atténuation des actions identifiées

Un tiers des actions donne lieu à un gain financier pour l’agriculteur : il s’agit principalement d’ajustements techniques avec économies d’intrants sans perte de production. On peut citer, par exemple, la conduite des prairies (allongement de la durée des pâturages, accroissement de la part des légumineuses….), ou  l’ajustement de la fertilisation azotée ou de l’alimentation des bovins et des porcs.

Un deuxième tiers des actions sont à coût modéré ; elles nécessitent des investissements spécifiques (exemple de la méthanisation) et peuvent modifier le système de culture (réduction du labour, agroforesterie).

Le dernier tiers sont à coût plus élevé ; elles nécessitent un investissement sans retour financier direct, des achats d’intrants spécifiques, du temps de travail dédié (cultures intermédiaires, haies) et peuvent  impliquer des pertes de production plus importantes (bandes enherbées réduisant la surface cultivée). Certaines de ces actions ont cependant un effet positif sur des objectifs agri-environnementaux comme la biodiversité, la lutte contre l’érosion ou l’esthétique des paysages…., qui n'a pas été quantifié par cette étude.

Un potentiel d’atténuation global important

L’ensemble des actions analysées conduirait à l’horizon 2030 à une atténuation annuelle cumulée représentant 32 millions de tonne s de CO2 équivalent selon la méthodologie utilisée par les experts. Toutefois, seule une partie de cette atténuation serait reflétée dans l’inventaire national des émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’inventaire national 2010 ne permet pas de rendre compte de l’atténuation liée à certaines actions (par exemple aux émissions de méthane par les bovins suite aux modifications des rations alimentaires, ou au stockage de carbone lié au non-labour ou l’agroforesterie).

Cette étude devrait contribuer à faciliter la conception ou la réorientation de politiques publiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole.

Télécharger le communiqué de presse

Télécharger l'étude : Quelle contribution de l'agriculture française à la réduction des émissions de GES agriculture ?

01 juillet 2013

De 1h à 7h du matin, les bureaux, les magasins et les bâtiments s'éteignent !

Delphine BATHO rappelle l’entrée en vigueur à partir du 1er juillet 2013, d’une nouvelle réglementation qui s’applique à l’éclairage nocturne des bureaux, des magasins, des façades de bâtiments.

Affiche Eclairer pour rien la nuitL’arrêté du 25 janvier 2013 encadre la durée de fonctionnement de ces installations, invitées à éteindre les éclairages inutiles la nuit de 1h à 7h du matin. Cette mesure simple permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros. Elle contribue aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles.

Les éclairages artificiels nocturnes peuvent constituer une source de perturbations significatives pour les écosystèmes, en modifiant la communication entre espèces, les migrations, les cycles de reproduction ou encore le système proie-prédateur. L’impact de la lumière artificielle nocturne sur le sommeil, en perturbant l’alternance jour-nuit, a également fait l’objet de réflexions par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), qui proposera des actions courant 2013.

La mise en oeuvre de cet arrêté du 25 janvier 2013 fait de la France l’un des pionniers en Europe dans ce domaine. Pour accompagner cette décision, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie lance aujourd’hui une campagne d’information - affiche et dépliant - mise à disposition de l'ensemble des élus et des acteurs économiques, et à destination du grand public, sur le site internet du Ministère : www.developpementdurable. gouv.fr.

Un bilan du dispositif sera réalisé en janvier 2014.

 Retrouvez la campagne de communication en ligne 

 Nuisances lumineuses : 2 TWh par an d'économies d'énergie attendues