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21 août 2013

Innovation : recycler et valoriser les déchets, une filière à suivre.

Label IA_100mmDévelopper une offre industrielle française dans le domaine du recyclage et de la valorisation des déchets, c'est l'une des pistes soutenues par l'ADEME dans le cadre du Programme d'Investissements d'Avenir .

Cette filière est en effet source d’économie en ressources naturelles et permet une plus grande indépendance vis-à-vis du marché des matières premières. Avec d’ores et déjà plus de 130 000 emplois en France , la gestion des déchets est par ailleurs un secteur prometteur à fort potentiel de développement.

L’économie circulaire a déjà fait l’objet de trois précédents Appels à Manifestations d'Intérêt (AMI) : les déchets, la dépollution de sites et l’écoconception. Au total, ce sont 66 projets qui ont été proposés et une dizaine de lauréats rendus publics. La finalisation de leur sélection est en cours.

Afin de prolonger cette dynamique, l’ADEME et le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) annoncent aujourd’hui le lancement d’un nouvel AMI portant sur le recyclage et la valorisation des déchets.

 En savoir plus sur l'AMI Recyclage et valorisation des déchets et ses échéances

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 Lire aussi Comprendre les bénéfices de l'économie circulaire

20 août 2013

Moins de bruit !

Couverture guide bruitTransmis par l’air ou les structures d’un bâtiment, en provenance des activités extérieures, de nos voisins, de nous-même ou des équipements qui nous entourent, le bruit nous accompagne en permanence dans nos logements.

L’excès de bruit est pénible et fréquent : 66 % des Français se déclarent gênés par le bruit à leur domicile (Source: TNS Sofres 2010).

Des solutions techniques existent pour traiter les différents types de bruit qui nuisent à votre confort acoustique, aussi bien en logement collectif qu’en maison individuelle.

Isoler son logement du bruit est un nouveau guide pratique de l'ADEME qui vous permet de faire le tour de la question, vous indiquant notamment comment mener de front isolation acoustique et thermique ainsi que les aides financières et les professionnels susceptibles de vous aider.

 Le guide Isoler son logement du bruit

 Les guides pratiques de l'ADEME

31 juillet 2013

Participez aux Prix Entreprises et Environnement 2013

Logo du Prix Entreprises & Environnement 2013

L’édition 2013 des Prix Entreprises et Environnement est lancée! 
Pour cette nouvelle édition, une catégorie « Économie circulaire » voit le jour afin d’encourager la production des biens et des services limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Ce thème est l’un des cinq thèmes traités par la conférence environnementale 2013.

Créés en 1987, les Prix Entreprises & Environnement récompensent chaque année des entreprises ayant à leur actif des réalisations remarquables dans les domaines de l’environnement, de la biodiversité et du développement durable, participant ainsi à la transition écologique.

Les cinq catégories de prix pour lesquelles les entreprises peuvent se porter candidates :

  • écoproduit pour le développement durable : ce prix récompense des entreprises pour des produits ou services apportant des progrès dans le sens du développement durable. Sont pris en compte, en particulier, les efforts de l’entreprise pour réduire les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit ou du service;
  • innovation dans les technologies : ce prix récompense des entreprises de tous secteurs y compris le secteur des écotechnologies (eau, déchets, air, sols, performance énergétique, énergies renouvelables, ville durable...) qui ont mis sur le marché une innovation en matière de produit, de procédé ou de service, ayant permis de faire progresser significativement une filière ;
  • économie circulaire : ce prix récompense des entreprises qui conçoivent et organisent leur production, échanges et consommations de manière à minimiser les prélèvements nets de ressources (énergies fossiles, matières premières, eau, foncier, milieux) et les émissions polluantes sources d'impacts environnementaux et sanitaires négatifs, tant locaux que globaux. Une mention spéciale « écologie industrielle et territoriale » pourra être décernée dans cette catégorie ;
  • management et initiatives pour le développement durable : ce prix est décerné à des entreprises qui mettent en œuvre un système de management ou prennent des initiatives allant dans le sens du développement durable, y compris en matière de partenariat avec des organismes de toute nature dans les pays en voie de développement ;
  • biodiversité et entreprises : ce prix récompense les entreprises qui développent les meilleures pratiques en la matière. Cette catégorie comporte les quatre mentions suivantes : « produit ou service pour la biodiversité », « démarche de gestion de site », « initiative de sensibilisation » et « projet pour la biodiversité ».

Les prix seront décernés aux lauréats comme chaque année au Salon Pollutec Horizons le 3 décembre à Paris Nord Villepinte.

Les candidatures au Prix Entreprises et Environnement sont ouvertes à toute entreprise exerçant une activité en France. Une même entreprise peut présenter plusieurs dossiers de candidatures.

La date limite de dépôt ou d’envoi des dossiers de candidatures est fixée au vendredi 20 septembre 2013.

Fleche_presse Candidater sur le site du ministère : www.developpement-durable.gouv.fr

26 juillet 2013

La Région de Dakar se dote du premier Plan Climat d’Afrique

Pcti-leclimatchangeetvousLe savoir-faire français en matière de développement durable des territoires s’exporte. En témoigne le lancement officiel, les 1er et 2 juillet derniers, du Plan Climat Territorial Intégré (PCTI) de la Région de Dakar, un projet de coopération décentralisée entre la Région Ile de France (représentée par l’Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies (ARENE) et la capitale sénégalaise. Partenaire du projet à hauteur de 100 000 euros, l’ADEME met à disposition ses connaissances et ses experts pour accompagner un projet qui pourrait devenir une référence pour d’autres régions d’Afrique.

Le PCTI de la Région de Dakar est une première en Afrique de l’Ouest, qui permettra d’ouvrir la voie à d’autres plans climat sur le continent. Dans un territoire de 2,5 millions d’habitants, marqué par de forts enjeux énergétiques (dépendance aux importations d’énergies fossiles) et environnementaux (2e ville la plus polluée d’Afrique) qui caractérisent sa grande vulnérabilité, le PCTI veut fédérer tous les acteurs du territoire autour d’un développement plus durable, et déboucher sur un plan d’actions en 2014. Mené à l’échelle d’une région capitale, il mobilise les autorités nationales, qui pourraient s’en inspirer pour faire évoluer positivement leur réglementation.

L’engagement du PCTI de la Région de Dakar illustre également que la méthodologie des Plans Climat Energie Territoriaux (PCET), développée par l'ADEME, est devenue une référence au-delà de la France. L’enjeu, dans le cadre de cette coopération, consiste principalement à adapter cette méthodologie française aux spécificités africaines, en matière, par exemple, de bilans des émissions de gaz à effet de serre et de concertation.

Concrètement, l’ADEME accompagne l’ARENE sur le projet, tant sur les aspects méthodologiques que sur le contenu des actions, notamment en co-organisant des ateliers thématiques sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments en pays chauds et sur la valorisation des déchets organiques. Un dispositif d’évaluation permettra de tirer les leçons de la démarche, afin que l’expérience et la méthode intéressent par la suite d’autres acteurs africains.

Le lancement officiel du PCTI a ainsi été l’occasion de dresser le profil Climat de la Région de Dakar à partir d’un bilan des émissions de gaz à effet de serre et d’un étude qui montrent la grande vulnérabilité de ce territoire face au changement climatique.

Plusieurs initiatives sont aujourd’hui valorisées dans le cadre du PCTI, notamment sur :

  • le développement de petites éoliennes, adaptées aux vents locaux, pour le pompage d’eau et l’irrigation des cultures maraîchères,
  • la mise en place d’un éclairage public performant à partir d’énergie solaire dans le principal parc de Dakar,
  • la gestion de l’énergie et l’eau de l’ensemble des lycées de la région de Dakar, en vue de leur réhabilitation. 

Le PCTI de la Région de Dakar, par sa dimension innovante, constitue un laboratoire pour les Plans à venir en Afrique. Ce PCTI vient compléter d’autres réalisations internationales auxquelles l’ADEME est associée (Programme TACC du PNUD, Brésil, Thaïlande,…) et alimente la comparaison des différentes réalisations en termes de PCET/PCTI pour dégager des exemples de bonnes pratiques.

 

Fleche_presse Voir le site Dakar région verte : www.pctidakar.org 

Fleche_presse Voir le Centre de ressources pour les Plans Climat-Energie Territoriaux

Fleche_presse Consulter la rubrique "Europe et monde" du site de l'ADEME 

22 juillet 2013

Un été au frais avec les conseils de l'ADEME

Garder son logement frais Parce que logement frais ne rime pas systématiquement avec climatisation, l’ADEME propose à tous d’anticiper les désagréments des fortes chaleurs grâce au guide pratique « Garder son logement frais en été ». Ce manuel du « chaud dehors, frais dedans » propose quelques conseils afin de concilier respect de l’environnement, fraîcheur dans le logement et sobriété énergétique.

Fleche_presse Lire le guide "Garder son logement frais en été"

Fleche_presse Consulter la page "En période de chaleur, garder son logement frais"

Fleche_presse Lire les recommandations du guide Topten sur les climatiseurs

 

Prévenir la chaleur de la journée

  • Protéger les fenêtres du soleil

L’été, le soleil en tapant sur les parois vitrées, peut faire grimper la température intérieure de 10 degrés. Volets ou stores doivent être fermés dès le matin !

Pour les fenêtres, les fermer dès que la température extérieure dépasse la température du logement.


Capter la fraîcheur nocturne

  • Faire circuler l’air

Faire entrer et circuler l’air du dehors la nuit, quand la température extérieure est moins élevée que celle du logement, permet de refroidir les murs, les plafonds, les planchers qui emmagasinent ainsi la fraîcheur pour la restituer la journée. Par ailleurs, si la maison a plusieurs niveaux, ouvrir les fenêtres à l’étage favorise l’évacuation de l’air chaud.


Limiter les apports internes de chaleur

  • Éteindre les appareils électriques et limiter l’éclairage

Les appareils électroménagers (notamment les réfrigérateurs et les congélateurs) et l’éclairage produisent de la chaleur. Les appareils économes en énergie et les lampes basse consommation, contribuent à diminuer ces apports de chaleur et réduire les coûts en électricité. Les classes « A+ », « A++ » et « A+++ » des étiquettes-énergie indiquent les produits les plus sobres.

Et si le climatiseur est indispensable, voici quelques conseils pour bien le choisir…

  • Pas d’achat précipité

La climatisation ou le rafraîchissement réduisent la température  d’un logement, ce qui est particulièrement bien venu s’il est mal conçu pour résister aux surchauffes de l’été. Mais attention ! Pour des raisons de santé, des passages fréquents de l’intérieur à  l’extérieur peuvent provoquer des chocs thermiques nocifs pour votre santé, si l’écart de températures est important.  L’ADEME conseille que la pièce soit à une température de 26°C au plus bas et qu’il n’y ait pas plus de 5 à 7°C de différence entre intérieur et extérieur.

Le choix d’un climatiseur doit se faire selon deux critères : la classe « A » ou « A+ »  de l’étiquette énergie et si possible, le label Eurovent qui garantit des performances conformes aux valeurs annoncées par les fabricants.

  • Attention aux « climatiseurs mobiles »

L’utilisation des climatiseurs dits « mobiles » nécessite de laisser passer à l’extérieur la gaine d’évacuation d’air chaud, ce qui implique qu’une fenêtre soit entrebâillée et… laisse entrer la chaleur.

Veiller à ce que la température intérieure ne descende pas en dessous de 26°C et que l’écart de température avec l’extérieur ne dépasse pas 5 à 7°C. Gare aux risques de chocs thermiques !

Avec la multiplication des épisodes de fortes chaleurs, notamment dus aux changements climatiques, constructeurs, pouvoirs publics et particuliers intègrent désormais dès la conception et la construction, des éléments qui permettent de conserver un bon confort en été.

17 juillet 2013

L'ADEME remet un rapport d'audit sur les tarifs sociaux de l'énergie

Remise_rapport_audit_tarifs_energie_juillet2013

Bruno Lechevin, Président de l’ADEME, a remis un rapport d’audit sur les tarifs sociaux de l’énergie à Philippe Martin, Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Ce rapport a été réalisé par l’ADEME, en tant que pilote opérationnel de l’Observatoire National de la Précarité Energétique. Ce rapport d’audit montre que malgré la complexité des tarifs sociaux et de leurs modalités de distribution, des mesures immédiates pourraient permettre de maximiser le nombre d’ayant-droits bénéficiaires des tarifs sociaux, tout en revalorisant significativement leur montant. Est également recommandé la création d’un chèque énergie afin de compléter le dispositif et de l’étendre à toutes les énergies, quel que soit le mode de chauffage. Les mesures proposées par l’ADEME seraient en phase avec la création d’un véritable bouclier énergétique.

Alors que la mise en œuvre effective des tarifs sociaux de l’énergie à quelque 4 millions de consommateurs éligibles est une priorité absolue pour le gouvernement, les difficultés administratives et techniques rencontrées dans l’automatisation de l’attribution des tarifs sociaux de l’énergie ne peuvent rester sans réponse.

La Ministre en charge de l’énergie a donc demandé à l’ADEME en tant que pilote opérationnel de l’ONPE (Observatoire National de la Précarité Energétique) de réaliser une mission d’audit relative aux tarifs sociaux de l’énergie et à leurs modalités et coûts de distribution, devant aboutir à des recommandations d’amélioration ou de dispositif alternatif.

A l’issue de cet audit, il s’avère que les tarifs sociaux de l’énergie constituent une aide originale et intéressante mais qui se révèle complexe à mettre en œuvre et insuffisante pour lutter contre la précarité énergétique.

L’ADEME formule donc plusieurs recommandations dont l’objectif est de consolider les tarifs sociaux en les simplifiant et surtout, de les compléter pour aller vers un véritable bouclier énergétique.

Des solutions immédiates peuvent, en effet, maximiser le nombre de bénéficiaires dès cet hiver et améliorer les points faibles du dispositif :

  • Simplifier les modalités de calcul de l’aide et relever significativement le montant des tarifs sociaux, en proposant leur doublement et leur forfaitisation ;
  • Enrichir les données transmises sur les bénéficiaires pour améliorer l’automatisation (exemple : utilisation de données de contact cryptées tels le numéro de téléphone ou le courriel) ;
  • Mettre en œuvre des solutions palliatives transitoires pour disposer dès la rentrée 2013 des fichiers de nouveaux bénéficiaires, en acceptant que ces fichiers ne soient pas totalement stabilisés ;
  • Simplifier et rendre plus attrayant le formulaire envoyé aux bénéficiaires non reconnus pour qu’ils soient  plus nombreux à le retourner ;
  • Faire connaître les tarifs sociaux de façon neutre et concertée (ex : campagnes de communication communes)

Par ailleurs, des évolutions en profondeur sont à initier dès à présent pour mettre en place un véritable bouclier énergétique :

  • Compléter les tarifs sociaux avec un « chèque énergie » et étendre le chèque énergie à toutes les énergies, quel que soit le mode de chauffage ;
  • Simplifier diverses dispositions législatives et réglementaires telles le financement direct des FSL (Fonds de solidarité pour le logement) par la CSPE (contribution au service public de l’électricité) ou encore la révision des règles de détermination de la composition familiale ;
  • Mettre en place une gouvernance et une transparence exemplaires, en cohérence avec la notion de service public ;
  • Tester un circuit de rattrapage de proximité pour les ayant-droits non bénéficiaires (exemple : s’appuyer sur les CCAS, centre communal d'action sociale) ;
  • Mieux accompagner les bénéficiaires, en particulier pour l’amélioration thermique de leur logement et plus globalement pour lutter contre toutes les formes de précarité énergétique.
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Télécharger le rapport d’audit sur les tarifs sociaux de l’énergie

15 juillet 2013

1ère tonne de CO2 captée au Havre

Les tests de captage du CO2 ont débuté pour le démonstrateur de recherche d'Alstom et d'EDF, sélectionné en 2010 par l'ADEME, avec la première tonne de CO2 captée le 15 juillet 2013.

Vue_du_ciel_reduiteCes tests ont pour objectif de confirmer la prévision de consommation d'énergie et de solution à base d'amines nécessaires au fonctionnement du dispositif, et ainsi vérifier la viabilité économique et environnementale du procédé. La performance en milieu industriel ainsi que la flexibilité d'utilisation sur une centrale de production en exploitation seront également étudiées. Ces tests constituent une étape indispensable dans la recherche de solutions industrielles performantes appliquées au captage du CO2.

Ce démonstrateur est situé sur l'unité 4 de la centrale thermique EDF du Havre. La technologie proposée par Alstom, en partenariat avec Dow Chemical Co. et retenue par EDF, consiste à laver les fumées avec une solution à base d’amines développée par Dow (UCARSOLTM FGC-300), les amines étant la base du réactif qui permet d’extraire le CO2 des fumées. Sur cette installation, Alstom et Dow ont implanté une configuration évoluée du procédé, spécifiquement développée pour minimiser la consommation d’énergie.

À terme, ce prototype de recherche devrait capter environ 1 tonne de CO2 par heure. Le CO2 sera évacué dans les cheminées, le but de ce projet étant de tester le captage et non pas le stockage. En fonction des résultats techniques, EDF étudiera l’équation économique du dispositif.

Cet investissement de 22 M€ est financé à 25 % par le fonds démonstrateur de recherche de l'ADEME.

Télécharger le communiqué de presse

En savoir plus sur le projet C2A2

Plus de 350 000 km parcourus, des utilisateurs convaincus : SAVE, une expérimentation concluante pour le développement de la mobilité électrique

De mars 2011 à décembre 2012, 65 véhicules électriques Renault-Nissan ont circulé en Seine Aval et 130 points de charge y ont été installés dans le cadre de SAVE (Seine Aval Véhicules Électriques), la plus grande expérimentation de France de la mobilité 100 % électrique, soutenue par l’ADEME dans le cadre du fonds démonstrateur de recherche.
Avec 40 participants, 150 conducteurs-testeurs et 65 véhicules électriques, l’expérimentation a permis :

  • d’acquérir l’expérience du déploiement de tout type d’infrastructure de charge et des services associés ;
  • d’enrichir les connaissances sur les usages et la recharge des véhicules ;
  • de convaincre les clients-testeurs : deux clients sur trois ont en effet commandé des véhicules électriques à l’issue de l’expérimentation.

 

De nombreux acteurs ont participé à l’expérimentation SAVE et sont ainsi devenus des pionniers de la mobilité électrique :

  • des villes (Les Mureaux, Mantes la jolie et Poissy) et des entreprises (Carrefour, Total, Leclerc, Vinci Park, Intermarché) ont déployé de l’infrastructure de charge accessible au public ;
  • 40 participants (entreprises, collectivités territoriales et particuliers) se sont équipés de bornes de recharge et de véhicules électriques ;
  • plus de 150 conducteurs ont testé la mobilité électrique en conditions d’usages réels au volant de l’un des véhicules électriques de l’expérimentation : 20 Renault Fluence Z.E., 35 Renault Kangoo Z.E. et 10 Nissan Leaf.

 

 

Seine Aval, à la pointe de la mobilité électrique

Le territoire Seine Aval regroupe 51 communes et 5 intercommunalités le long de la Seine au Nord des Yvelines. En tout, 130 points de charge, dont 48 accessibles au public, ont été installés dans le cadre de l’expérimentation. À l’issue du projet, 45 points de charge accessibles au public ont été maintenus et intègrent les dernières évolutions techniques. 9 points de charge supplémentaires sont prévus d’ici fin 2013. On les trouve sur les parkings de centres commerciaux, en voirie, en parkings publics et stations-service. Où qu’il soit en Seine Aval, un véhicule électrique n’est jamais à plus de 15 km d’une borne de recharge électrique accessible au public.

Seine_aval_pointe_mobilite_electrique

SAVE a été l’opportunité pour tout un ensemble d’acteurs de défricher la problématique de l’installation d’un écosystème complet pour la mobilité 100 % électrique. Toutes les données techniques et économiques nécessaires au déploiement des différents types de bornes de charge ont été collectées et analysées. Les enseignements recueillis portent sur :

  • les coûts et problématiques d’installation des bornes de recharge ;
  • l’interopérabilité entre les réseaux, les bornes et les véhicules ;
  • les besoins en dispositifs de gestion d’énergie, en outils et services de supervision et d’exploitation de réseaux de bornes de recharges.
Autant d’enseignements utiles pour développer une filière électromobile française performante et proposer une offre de produits et services au plus proche des attentes des clients.

 

 

Plus de 350 000 km parcourus, soit 45,5 tonnes de CO2 « non émis »

Avec en moyenne 25 km parcourus par jour et par véhicule, l’utilisation des véhicules électriques s’est avérée intensive, preuve de l’adéquation des véhicules au besoin de mobilité des clients. 15 % des utilisateurs ont fait même plus de 60 km par jour. Au total, ce sont plus de 350 000 kilomètres qui ont été parcourus par les véhicules électriques, correspondant à 45,5 tonnes de CO2 « non émis » (par rapport à un véhicule thermique qui rejetterait en moyenne 130 g de CO2 / km).

 

Des clients utilisateurs convaincus

Deux études réalisées par deux instituts extérieurs (Agence pour la Créativité et les Méthodes d’Évolution (ACME) en juin 2011 et Laboratoire Ville Mobilité et Transport (LVMT) en avril 2012) auprès de 47 utilisateurs de véhicules électriques du projet SAVE ont confirmé le plaisir généré par la conduite d’un véhicule électrique. Les personnes interviewées ont apprécié les accélérations fluides et toniques des véhicules. Le silence de fonctionnement et l’absence de vibrations, reposants pour le conducteur, les amènent à qualifier la conduite de plus sereine et détendue.
La recharge des véhicules électriques sur les bornes a également donné satisfaction. Les clients l’ont jugée simple, rapidement assimilable et sûre. La recharge sur le lieu de travail et à domicile constituent un confort plébiscité, et les conducteurs ont pu vérifier sur leur relevé un coût moyen de l’ordre de 1 à 2 € pour 100 km.

 

25 % d’autonomie en plus en pratiquant l’éco-conduite

Au cours du projet, 46 formations d’éco-conduite ont été offertes par Renault aux clients utilisateurs. En moyenne, les conducteurs formés ont gagné 25 % d’autonomie par rapport à leur conduite habituelle, tout en gardant, à peu de chose près, la même vitesse moyenne sur le parcours (variation de la vitesse moyenne de 1 % entre le parcours « normal » et le parcours « éco-conduit »).
Par ailleurs, des outils embarqués dans le véhicule électrique permettent au conducteur de préserver encore son autonomie :

  • les informations du tableau de bord et du système multimédia et connecté R-Link qui permettent de mieux gérer son trajet, son autonomie et sa charge ;
  • le bouton Éco qui permet de gagner jusqu’à 10 % d’autonomie ;
  • le pré-conditionnement thermique de l’habitacle.

 

Télécharger le communiqué de presse

En savoir plus sur le projet SAVE

10 juillet 2013

Les coûts cachés des déchets pour les entreprises

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9 PME sur 10 ne connaissent pas le coût complet de leurs déchets, regroupant coût interne de gestion (tri, manutention...) et de production (matières premières, emballages et produits devenus déchets). Or, une meilleure analyse des coûts permettrait de réaliser d'importantes économies.
50 entreprises témoins accompagnées par l'ADEME ont ainsi économisé 1,5 millions d'euros par an en adoptant des actions de prévention de la production de déchets et de recyclage.

Le dossier de l'édition estivale d'ADEME&Vous se penche sur les coûts cachés des déchets pour les entreprises. Leviers d'action et témoignages d'entreprises sont mis en avant afin de montrer qu'il est possible de mieux connaître le coût complet des déchets pour mieux le réduire.

Le dossier du ADEME&Vous n°67

09 juillet 2013

Les industriels français ont les cartes en main pour profiter de l'essor de la géothermie d'ici à 10 ans

Électricité renouvelable de base, l’électricité géothermique est aujourd’hui, dans de nombreux pays, une énergie compétitive. Selon une étude de l’ADEME, conduite en collaboration avec les professionnels de la filière géothermie et Capgemini Consulting, le marché mondial de l’électricité géothermique pourrait plus que doubler d’ici à 10 ans.  

Les projets de production d’électricité par géothermie présentent toutefois un profil de risque financier et de temps de développement qui nécessitent des savoirs faire spécifiques techniques, commerciaux et des outils de financement appropriés. Disposant de compétences sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’électricité géothermique, avec des points forts en exploration, ingénierie, équipements, exploitation et maintenance d’équipements énergétiques, la France a des atouts qu’elle doit maintenant consolider pour élaborer une offre compétitive et exportable.

Convaincue de l’intérêt économique et stratégique de cette énergie, l’ADEME, avec l’appui de Capgemini Consulting, réunit toutes les parties prenantes, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à demain, autour de la mise en œuvre d’un plan d’action opérationnel pour la conquête de marchés étrangers.   


Le marché mondial de l’électricité géothermique va plus que doubler d’ici à 2023

Geothermie2013-2023

Les industriels français possèdent les atouts pour être présents sur toute la chaîne de valeur

Tous les continents disposent de ressources géothermiques valorisables pour produire de l’électricité. Selon l’étude de l’ADEME, le marché mondial de la géothermie électrique peut être segmenté en 40 marchés locaux classés en 6 niveaux de maturité au regard du potentiel géothermique profond, du cadre régulatoire, du niveau d’exploitation et du rôle à l’international : balbutiant, balisé, mûr-prêt à partir, organisé, exploité et exportateur avec base installée.

Forte d’un savoir-faire bien développé sur la production de chaleur par géothermie où elle occupe une position de leader, la France se situe au 4ème niveau (« organisé » : cadre amont et aval bien régulé) pour la production d’électricité. L’étude prouve que les acteurs français peuvent rapidement, en se fédérant, se mettre en situation d’exportateur pour la production d’électricité par géothermie.

La France dispose, en effet, des compétences sur l’ensemble de la chaîne de valeur, avec des points forts en exploration, ingénierie, équipements, exploitation et maintenance d’équipements énergétiques. Elle doit toutefois renforcer son offre avec un outil efficace de mutualisation des risques exploratoires, pour être présente et active dans les régions à potentiel n’ayant pas encore achevé leur phase d’exploration, comme par exemple en Amérique Latine. Elle doit être capable de répondre à des offres complètes avec un ou plusieurs développeurs français ou étrangers leaders sur leurs marchés.

Des groupes de construction peuvent prendre le rôle d’ensembliers-développeurs, notamment en Afrique. Des énergéticiens ou des équipementiers français sont déjà présents sur de grosses installations en Indonésie, au Chili ou au Mexique. 

 

Dynamiser et positionner l’« Offre France »

La filière française d’électricité géothermique à l’export a conduit ses premiers travaux avec le soutien de l’ADEME. Le but de cette démarche est d’aider les acteurs français à se fédérer et à s’organiser pour enclencher une dynamique de succès commerciaux sous 12 à 48 mois. Un petit nombre d’acteurs volontaires a d’ores et déjà été réuni pour enclencher la réflexion : sociétés de service (CFG Services, TERANOV, TECHNIP, CLEMESSY), énergéticiens (GDF-SUEZ, ELECTRICITE DE STRASBOURG), financeurs (BNP, CDC), équipementiers ou professionnels des infrastructures (CRYOSTAR, ALSTOM, EIFFAGE), pouvoirs publics (DGEC, DGTrésor) et représentations professionnelles (AFPG). Les thèmes suivants ont été identifiés comme devant faire l’objet d’un plan d’action opérationnel :

  • sous-traitance de projets internationaux,
  • offres packagées,
  • mobilisation des financements pour l’export et fonds de couverture de risque,
  • avant-vente,
  • dynamique du cluster français. 

L’étude complète, réalisée par Capgemini Consulting pour l’ADEME,
est disponible sur demande auprès du Service de presse ADEME.

L’exemple de la Caraïbe, un atout pour initier une stratégie française à l’export

Les départements et régions d’outremer insulaires recèlent potentiellement, de par leur contexte géologique, des ressources géothermiques exploitables pour produire de l’électricité. Compétitive par rapport aux solutions classiques de production d’électricité,  la géothermie peut contribuer pleinement aux objectifs affichés pour l’outremer en matière de développement des énergies renouvelables : 50 % de l’électricité consommée à l’horizon 2020 et autonomie énergétique en 2030.

Une stratégie centrée sur les Antilles françaises et l’Arc des petites Antilles, mobilisant des acteurs publics et privés, est d’ores et déjà en cours au travers d’un site en exploitation en Guadeloupe et d’un projet de production en Dominique. Les premiers résultats, positifs, ouvrent la voie aux différents acteurs de la filière en cours de structuration pour le développement de l’offre française.

  Télécharger le communiqué de presse