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28 janvier 2014

Voeux à la presse 2014 : la transition énergétique et écologique est une chance !

L’ADEME s’est fortement impliquée dans le Débat National sur la Transition Energétique (DNTE), en portant les principales propositions issues de ses scénarios énergétiques et climatiques aux horizons 2030 et 2050. Ce travail de prospective montre qu’il est possible de diviser nos émissions de gaz à effet de serre par 4 d’ici 2050, en diminuant par deux notre consommation d’énergie et en développant fortement les énergies renouvelables, avec une priorité sur l’efficacité énergétique .

L’évaluation macro-économique de ces scénarios, publiée à l’été 2013, montre aussi que la transition énergétique est porteuse d’emplois et de richesse : en 2030, environ 330 000 emplois supplémentaires pourraient être créés ; en 2050 ce serait entre 690 000 et 875 000 emplois supplémentaires.

Visuel Visions Energie ClimatEnfin, cette transition énergétique est possible sans remettre en cause les souhaits de confort et de bien-être de nos concitoyens. C'est ce que confirme un très récent travail mené par l’Agence sur la transcription en « modes de vie » de ses scénarios.

Troisième volet de l’exercice de prospective engagé par l’ADEME pour 2030-2050, ce projet décrit les modes de vie des ménages français qui seraient compatibles avec les scénarios énergétiques présentés par l’Agence dans le cadre du Débat National sur la Transition Energétique.

Il montre l’hétérogénéité des modes de vie possibles dans un avenir basé sur un système énergétique sobre (la consommation énergétique finale est divisée par 2) et fortement renouvelable.

Il s’agit de montrer à travers la description du quotidien de 16 familles vivant en 2030 et en 2050, la diversité des modes de vie possibles selon des critères de localisation, de revenus, d’organisations familiales ou encore d’âges. 

Cet ouvrage - prochainement accessible sur le site www.ademe.fr - a été présenté à la presse à l'occasion de la cérémonie des voeux de l'ADEME qui s'est déroulée aujourd'hui, mardi 28 janvier, à la Maison de l'Amérique latine (Paris 7ème). Bruno Lechevin, son président, rappelait alors que la transition énergétique n’est pas qu’une perspective de long terme. Elle se concrétise déjà aujourd’hui par de nombreuses actions impulsées par l’Agence en 2013 et au travers de ses priorités pour 2014. 

 

 Actions 2013 et priorités 2014 - Dossier de presse du 28/01/2014 (PDF - 307 Ko)

24 janvier 2014

Les résultats du 5ème appel à projets Eco-industries

Bpifrance, l’ADEME, la DGCIS (Direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services) et le CGDD (Commissariat général du Développement durable) annoncent la sélection de 8 projets collaboratifs de Recherche et Développement au service des éco-industries. Ils concernent le cycle de l’eau, les déchets, les sols pollués, la qualité de l’air et la construction durable.

La diversité et la qualité des projets collaboratifs, déposés dans le cadre d'un appel à projets coordonné par Bpifrance, témoignent de la dynamique d’innovation engagée par les entreprises et les laboratoires de recherche pour renforcer la compétitivité des éco-industries.

L’effort total d’investissement pour ces projets s’élève à 11,5 millions d’euros et le montant des aides accordées s’élève à 4,3 millions d’euros.

Les 8 projets sélectionnés :

  • ATALANTE : robot de diagnostic des bétons des ouvrages de bâtiment ou de génie civil
  • DIACOV : dispositif industriel d’abattement des composés organiques volatils
  • GISEMENT : gestion intégrée des déchets solides pour moins d’impacts sur l’environnement
  • MICROPOL : solution de traitement biologique des micro-polluants en aval des stations d’épuration
  • OSRAI : outils de surveillance pour réseau d’assainissement intelligent
  • PURE RECUP : techniques d’extraction en profondeur des solvants chlorés sur les sites pollués
  • SIMPLUV : solutions innovantes pour la maîtrise des eaux pluviales
  • ULIS : instrument de surveillance des émissions de polluants gazeux industriels

  En savoir plus

23 janvier 2014

Réseau de chaleur : quelle facture pour quel service quand on est locataire ?

Appelé également « chauffage urbain », le réseau de chaleur est un ensemble d’équipements
produisant et distribuant de la chaleur au pied de plusieurs bâtiments pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Visuel Réseau Chaleur

  1. Unité de production de chaleur : usine d’incinération des ordures ménagères, chaufferie alimentée par un combustible (gaz, bois, fuel…), centrale géothermique…
  2. Réseau de distribution primaire : composé des canalisations dans lesquelles circule la chaleur. Un circuit transporte le fluide caloporteur (vapeur, eau chaude…) au pied des bâtiments raccordés, un autre ramène le fluide refroidi à l’unité de production pour qu’il soit à nouveau chauffé.
  3. Réseau de distribution secondaire : géré par le responsable de l’immeuble (le syndic en copropriété ou le bailleur social par exemple), assure la répartition de la chaleur du réseau de chaleur entre les différents logements.
  4. Sous-station : située au pied de l’immeuble, permet de transférer la chaleur du réseau primaire au réseau secondaire.
  5. Bâtiment public
  6. Immeuble de bureaux
  7. Logements collectifs
  8. Visuel Fiche Réseaux chaleurLogements individuels

Visuel flèches Réseaux chaleurDistribution de chaleur (eau chaude)

Retour de l’eau refroidie

 

Le développement des réseaux de chaleur permet notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage. Ce peut être également intéressant sur le plan économique.

Mais il est parfois difficile pour un locataire de comprendre la méthode de facturation effectuée.

L'ADEME vous propose en une fiche, un petit tour d’horizon pour vous éclairer et vous procurer quelques conseils utiles. C'est la premiere d'une nouvelle série destinée à mieux Comprendre la réglementation .

 COMMENT S’Y RETROUVER ? Réseaux de chaleur et charges locatives

22 janvier 2014

Rénover son logement : le point sur les aides financières en 2014

Visuel Guide Aides financières 2014Maîtriser ses dépenses d’énergie passe nécessairement par une diminution des besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage du logement et par l’utilisation d’équipements performants.

Pour améliorer l'efficacité énergétique de son logement, la réalisation de travaux plus ou moins importants s'avère souvent nécessaire : isolation du toit, des murs, des fenêtres et planchers, amélioration du système de chauffage…

Cette démarche apporte un triple bénéfice : un logement confortable, des économies en énergie et une valeur patrimoniale préservée voire accrue. De plus, elle permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique.

Une palette d’aides financières existe. Pour s'y retrouver, l'ADEME propose ici un guide actualisé.

 Les aides financières en 2014

L'ADEME partenaire du Solar Decathlon 2014, du 27 juin au 14 juillet à Versailles

Visuel Solar Decathlon 2014Créé en 2002 par le Département de l’énergie des Etats-Unis (U.S. Department of energy), le Solar Decathlon est une compétition internationale ouverte aux universités et aux grandes écoles du monde entier qui leur permet de se mesurer autour d’un défi « Concevoir et construire une maison solaire autonome en énergie ».

Elle a lieu tous les deux ans aux Etats Unis, les années impaires, sur le site du National Mall à Washington. Depuis 2010, le Solar Decathlon est également organisé en Europe toutes les années paires.

Ainsi, la compétition internationale Solar Decathlon Europe 2014 se tiendra en France du 27 juin au 14 juillet 2014 dans l’enceinte du Château de Versailles.

Solar Decathlon est depuis sa création ouverte uniquement aux universités et aux grandes écoles du monde entier. Les maisons proposées ne sont pas que de simples concepts. Elles doivent pouvoir être déclinées commercialement pour tout ou partie et s’intégrer à l’environnement du pays dont elle est issue. Les procédés inventés et mis en œuvre au sein de la maison solaire doivent pouvoir être transposés sur un plan industriel.

La finalité scientifique du Solar Decathlon est de développer la transmission des savoirs, les travaux de recherche et d’expérimentation dans le domaine des énergies renouvelables et principalement de l’énergie solaire.

Cette compétition permet également d’accroître la sensibilisation du grand public sur le logement de demain et de lui présenter les matériaux, produits et technologies qui seront utilisés pour sa réalisation.

Les Enjeux 

Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) représente aujourd’hui un peu plus du tiers de la consommation mondiale en énergie finale. Dans l’ensemble des pays en développement, la part de sa consommation dépasse 40%. Selon le scénario de référence de l’Agence Internationale de l’Energie, la consommation d’énergie finale des bâtiments dans le monde pourrait atteindre environ 3 800 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2030, dont environ la moitié (1800 Mtep) proviendrait des pays en développement.

Par ailleurs, avec des émissions de gaz à effet de serre (GES) représentant environ 20% des émissions dues à la consommation d’énergie finale (hors électricité), le secteur du bâtiment contribue fortement au changement climatique. Ces émissions pourraient s’élever à près de 4 300 millions de tonnes équivalent CO2 à l’horizon 2030, dont plus de la moitié serait générée par les pays en développement.

Face à ces constats, il est impératif que l’habitat moderne puisse répondre aux nouvelles exigences énergétiques et environnementales, tout en répondant aux aspirations individuelles et collectives.

C’est tout l’enjeu du Solar Decathlon.

 Pour en savoir plus : www.solardecathlon2014.fr

Opinion: la crise relègue l'environnement au second plan

Après la forte percée des préoccupations environnementales en 2007, les préoccupations économiques reviennent sur le devant de la scène.

 

Visuel Baromètre

Pour autant, l’environnement n’a pas disparu de l’esprit des Français, qui donnent une place importante à la question du changement climatique et expriment des attentes fortes dans le domaine des économies d’énergie. Par ailleurs, ils développent de nouvelles pratiques de consommation qui pourraient avoir des incidences positives sur l’environnement.

L’ADEME dispose de données régulières sur les pratiques et l’opinion des Français au sujet des questions environnementales . Elles permettent d’observer les tendances et les évolutions des opinions et des comportements.

Le 38ème numéro de Stratégie&Études présente les principaux résultats des enquêtes effectuées en 2012 et 2013.

 Stratégie&Études N°38 (PDF - 1 Mo)

 

Les sondages d’opinion et enquêtes barométriques de l’ADEME

 

 « Les équipements et les comportements de ménages en matière de maîtrise de l’énergie dans leurs logements » : 10000 ménages par voie postale depuis 1986 (TNS Sofres pour l’ADEME).


 L’Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du logement (OPEN). Deux types d’enquêtes sont confrontés tous les deux ans : une enquête auprès des installateurs, artisans et industriels – 1370 fabricants d’équipements, 5000 artisans et entreprises – et une enquête auprès des ménages – 10000 ménages interrogés – (Biis et CAH pour l’ADEME).


 « Les représentations sociales de l’effet de serre » : 1000 personnes par téléphone, depuis 2000 (Gfk ISL 2013 pour l’ADEME).


 « La connaissance du développement durable en 2013 » : questions insérées à la demande de l’ADEME dans la vague de juin 2013 de l’enquête permanente du Crédoc sur « les conditions de vie et les aspirations ». Ces questions s’inscrivent dans la continuité d’une enquête barométrique initiée par l’ADEME en 1995 : 2000personnes en face à face (Crédoc 2013 pour l’ADEME).


 « Les Français et les pratiques collaboratives » : 4500 personnes (IPSOS 2013 pour l’ADEME).


 Rapport des tendances à l’horizon 2017 pour l’ADEME : zoom sur l’évolution actuelle et future des valeurs et des modes de vie des Français (IPSOS 2012 pour l’ADEME).

21 janvier 2014

Emballages ménagers : les dernières données

En 2012,  Adelphe® et Eco-Emballages® recensaient  4,76 millions de tonnes d’emballages ménagers mis sur le marché (sachant que la part du tonnage des non-adhérents à ces deux éco-organismes est estimé à environ 5 %).

7908_Emballages ménagers-Données 2012_Couv 1Pour les emballages, deux cadres de référence existent :

  • la directive européenne sur les emballages et les déchets d'emballages qui impose notamment des objectifs de recyclage et de valorisation mais sans obligation de mise en oeuvre d'une Responsabilité Elargie du Producteur (REP). Elle porte sur l'ensemble des emballages ménagers commerciaux et industriels ;
  • la REP mise en place par la réglementation française qui porte uniquement sur les emballages ménagers consommés à domicile ou hors domicile.

Chacun de ces cadres fait l'objet d'une évaluation spécifique des résultats menée par l'ADEME.

Concernant les emballages ménagers, l'ADEME réalise annuellement un tableau de bord, fournissant des données sur la mise en marché, le recyclage et la valorisation ainsi que sur l'activité des sociétés agréées.

Cette synthèse présente les principales données issues de ce tableau de bord, pour l'année 2012.

  Synthèse Emballages ménagers des données 2012 (PDF - 844 Ko)

Équipements électriques et électroniques : les dernières données

609 millions d’équipements ont été mis sur le marché français en 2012, représentant 1,60 million de tonnes d’Equipements Electriques et Electroniques (EEE), soit 160 fois le poids de la tour Eiffel.

7909_EEE-données 2012_Couv1La réglementation impose aux producteurs d’équipements électriques et électroniques (ex.: machine à laver, téléphone portable, télévision, perceuse, distributeur automatique, thermomètre électronique, lampe, outil d’analyse,...) de déclarer au Registre national des producteurs d’équipements électriques et électroniques, tenu par l’ADEME (www.registres.ademe.fr), d’une part, la mise sur le marché français de leurs équipements et, d’autre part, la collecte et le traitement des équipements usagés.

Un DEEE est un déchet d’équipement électrique et électronique (DEEE). La filière française de collecte et de traitement porte à la fois sur les DEEE professionnels et les DEEE ménagers.

Chaque année, un rapport sur la filière DEEE est établi par l’ADEME à partir de données principalement issues du Registre. La présente synthèse est basée sur le rapport portant sur l’année 2012.

 Synthèse EEE des données 2012 (PDF - 1,21 Mo)

16 janvier 2014

Un nouvel appel à projets pour améliorer les performances du ferroviaire

Label IA_100mmLe transport ferroviaire est considéré comme l’un des modes de transport terrestre les plus performants sur les plans énergétique et environnemental, notamment concernant les émissions de gaz à effet de serre. Berceau du TGV, la France dispose sur ce créneau d’un leadership technologique mondial aux côtés de l’Allemagne et de la Chine. Le développement de ce mode de transport et l'innovation en la matière sont donc primordiaux pour l’économie française.

Un nouvel appel à projet (ou AMI), doté d’une enveloppe de 120M€, a été lancé par l'Etat et sera géré par l'ADEME dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir. Il couvre les systèmes et matériels de transports ferroviaires à l’usage des personnes et des marchandises, tant en milieux urbains et inter-urbains que sur les courtes et longues distances.

Son objectif est de développer des technologies, des solutions et des organisations qui contribueront à améliorer les performances des systèmes ferroviaires par des réalisations industrialisables, soutenues par un plan de commercialisation cohérent et un plan d’affaires étayé. Dans le champ du transport ferroviaire de marchandises, cet appel à projets devra notamment permettre l’émergence de projets industriels fédérateurs pouvant contribuer à la relance du fret ferroviaire français.

Au-delà des performances proprement dites, deux axes essentiels devront guider ces innovations :

  • la sécurité, la fiabilité et la sûreté de ce mode de transport ;

Mais aussi : 

  • l'attractivité du ferroviaire, notamment auprès des voyageurs et des riverains et concernant en particulier la maîtrise des nuisances sonores, vibratoires et électromagnétiques.

Les projets peuvent être soumis pendant toute la période d’ouverture de l’appel à projets. Ils seront instruits en trois vagues successives dans la limite des fonds disponibles.

 En savoir plus sur l'Appel à Manifestations d'Intérêt (AMI) Transports ferroviaires Édition 2014

 En savoir plus sur les Investissements d'avenir

15 janvier 2014

ÉcoWatt Bretagne ou comment fédérer pour consommer moins

Visuel EcoWatt Bretagne_2Depuis 2008, ÉcoWatt Bretagne invite les Bretons à une démarche citoyenne volontaire pour modérer leur consommation d’électricité, plus particulièrement lors des périodes de froid et permettre ainsi une meilleure gestion des pointes de consommation.

Cette démarche continue à fédérer puisqu'elle entame sa sixième édition avec aujourd'hui près de 49 000 inscrits. Les ÉcoW’acteurs - particuliers, entreprises, collectivités ou associations - sont donc toujours au rendez-vous faisant de la démarche ÉcoWatt Bretagne une véritable communauté d’éco-citoyens. Cette démarche symbolise l’engagement de la population de la région sur la problématique électrique bretonne. Pour en savoir plus :

 Le dossier de presse du 26/11/2013 (PDF - 3,1 Mo)

 www.ecowatt-bretagne.fr

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