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279 posts categorized "Productions & énergies"

12 octobre 2012

Des travaux ? Les Espaces INFO->ENERGIE viennent à vous du 18 au 21 octobre

Affiche_fete_energie_2012La Fête de l’Energie revient pour la troisième année consécutive. Energies renouvelables, travaux de rénovation, équipements électriques… pour les Français, nombreux à se poser des questions dès lors qu’ils veulent réaliser des économies d’énergie, ce sont quatre jours de conseils et d’échanges à portée de main.

Durant ces 4 jours, de multiples animations seront organisées partout en France par les Espaces Logo EIE INFO->ENERGIE (EIE) : portes ouvertes, conférences, visites de sites, ciné débat… A cette occasion, de nombreux conseillers répondront encore une fois présents pour informer et renseigner le grand public ; des conseils gratuits et objectifs sous le signe de l’énergie.

En 2011, plus de 1 000 actions avaient été organisées, attirant près de 19000 visiteurs.

Les Espaces INFO->ENERGIE, c’est :

  • près de 500 conseillers
  • 259 espaces répartis partout en France
  • plus de 8 millions de personnes conseillées depuis 2003
  • plus de 650 000 personnes conseillées en 2011
  • 80% des particuliers satisfaits par les conseils délivrés
  • 45% des personnes conseillées passant à l'action (contre 26% en 2003)
  • un impact environnemental direct, avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 134 kteq CO2 (ce qui équivaut aux émissions d’un parc de 53 600 véhicules pendant un an)

Pour connaître le programme de votre région, rendez-vous sur le site www.infoenergie.org ou contacter le n° Azur 0810 060 050 (prix d’un appel local sur la France métropolitaine).

 Notre dossier du 12/10/12 (PDF - 1,3 Mo)

11 octobre 2012

Plans Climat : les solutions viennent des territoires

"C'est de la mobilisation à l'échelle du territoire que tout part, souvent à partir d'idées simples. Il y a un certain nombre de réflexes qu'il faut arriver à faire passer. Si on souhaite voir changer les choses, alors chacun doit se sentir responsable à son niveau." selon François Loos, Président de l'ADEME qui s'exprimait ainsi en ouverture du 2ème colloque national sur les Plans Climat Energie Territoriaux (PCET).

 

 

 

Aujourd’hui et depuis 2010, 460 PCET environ, en plus de ceux portés par les Régions et les Départements, sont en cours de réalisation, dont  60% sont portés par des territoires obligés (communes ou groupements de plus de 50 000 hab), et 40% par des territoires volontaires.

Mais après l’enthousiasme des phases de lancement (préfiguration et états de lieux, bilan GES, diagnostic de vulnérabilité, potentiels …), les étapes cruciales de mise en oeuvre sont plus difficiles.

La crise économique, la mauvaise santé financière des collectivités rendent difficile ce passage à l’acte. 

"Pour accompagner les territoires, j'ai voulu cette année que toutes les expertises de l'ADEME s'emploient à définir à quoi pourraient ressembler 2030 et 2050 si on veut atteindre le facteur 4, c'est-à-dire revenir d'ici 2050 aux émissions de CO2 de 1990. C'est une vision prospective que nous offrons. Dans l'habitat, dans les transports, en matière de consommation, ce sont autant de directions vers lesquelles on peut aller et l'ADEME travaille à faire sauter les verrous tant technologiques qu'organisationnels qui pourraient nous y empêcher." conclut François Loos.

10 octobre 2012

Des bâtiments qui produisent leur propre énergie

Aujourd’hui, on sait construire et rénover des bâtiments pour qu’ils dépensent le moins possible d’énergie, en atteignant notamment le niveau Bâtiment Basse Consommation, c’est-à-dire une consommation ne dépassant pas 50kWh/m2/an.

On peut aussi aller plus loin en concevant des bâtiments qui en plus de consommer très peu, autoproduisent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement voire plus, des bâtiments à énergie positive (BEPOS). Pour leurs occupants, le bénéfice est double :

  • ils économisent de l’argent : le bâtiment, très économe sur le plan énergétique est une source de réduction des dépenses;
  • ils peuvent parfois gagner de l’argent : l’énergie produite peut même dépasser les besoins du bâtiment et être revendue sur le réseau. 

Au dépit du manque d’une définition réglementaire, déjà 180 bâtiments peuvent être aujourd'hui qualifiés à énergie positive en France. Depuis 2009, on compte 20 à 30 nouvelles opérations à énergie positive livrées chaque année, qu’il s’agisse de logements individuels ou collectifs, ou de bâtiments tertiaires.

Répartition des BEPOS

Ces opérations ont été réalisées avec des techniques et des équipements déjà bien implantés sur le marché : isolation par l’extérieur, triple vitrage, pompes à chaleur géothermiques ou recours à la ventilation double-flux et au solaire photovoltaïque par exemple.

 

Et demain ?

Pour accélérer leur déploiement, l’ADEME recense les meilleures pratiques parmi les bâtiments à énergie positive qui voient le jour sur le territoire. Ces retours d’expérience permettent d’une part aux Pouvoirs Publics de vérifier sur le terrain la faisabilité de ce type d’opérations et d’autre part aux maîtres d’ouvrage de profiter des renseignements tirés de ces travaux pour la réalisation de leurs bâtiments. Après un premier état des lieux dont la synthèse sera disponible à la fin du mois d'octobre, l’ADEME met en place une Base de données BEPOS, qui rassemble l’ensemble des opérations identifiées, en cours ou finalisées, et propose une analyse détaillée des opérations les plus représentatives.

Par ailleurs l’ADEME accompagne le Ministère du Développement Durable pour l’élaboration d’un label « Bâtiment à énergie positive » adossé à la RT 2012, qui devrait définir précisément les exigences auxquelles ces bâtiments « à énergie positive » devront répondre. 

09 octobre 2012

Construire et rénover "basse consommation"

43% de l’énergie finale consommée en France et 25% des émissions nationales de CO2 émanent du secteur du bâtiment. On estime d'autre part à 3,4 millions le nombre de ménages en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire consacrant plus de 10% de leurs ressources au paiement de leurs factures d’énergie. L’amélioration de la performance du logement est donc une prioritée mais demande un investissement en temps et en argent aux particuliers, collectivités, entreprises et bailleurs sociaux. 

Aussi depuis 8 ans, l’ADEME a accompagné 2 Carte PREBAT 600 rénovations et constructions de bâtiments avec un niveau de performance « Basse consommation », c’est-à-dire une consommation ne dépassant pas 50kWh/m2/an.

Ces opérations, réalisées dans le cadre de PREBAT, la Plateforme de Recherche et d’Expérimentations sur l’Energie dans le Bâtiment, pilotées par l’ADEME, ont deux objectifs :

  • créer des bâtiments exemplaires dont collectivités, entreprises, particuliers, bailleurs sociaux peuvent s’inspirer pour généraliser les bâtiments basse consommation ;
  • démontrer que les moyens techniques et humains actuels permettent de construire et de rénover des bâtiments en basse consommation sans surcoût. 

Quelques chiffres clés

Pour rappel, la "shon "(surface hors oeuvre nette) est une mesure de superficie des planchers pour les projets de construction immobilière.

  • 65 % des opérations dans le neuf
  • 55% des opérations dans le secteur résidentiel
  • 2,4 millions de m2 shon (57% pour le résidentiel et 43% pour le tertiaire)
  • 850 opérations représentant 1 000 bâtiments livrés à juillet 2012
  • 49 opérations à énergie positive (ces réalisations produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment grâce à la production photovoltaïque)

Grâce à l’Observatoire du BBC, une base de données nationale recensant les opérations menées, toute personne souhaitant faire construire un bâtiment peut avoir facilement et gratuitement accès aux retours d’expériences PREBAT et faire un choix éclairé sur les méthodes ou techniques à employer. S’il n’existe pas de solution « clef en main » pour tous les bâtiments, l’ADEME donne en tout cas aux maîtres d’ouvrage les moyens de réaliser du sur-mesure efficace

Bâtiments rénovés

  • Division par plus de 3 des consommations après réhabilitation
  • Division par 3 des déperditions énergétiques du bâtiment
  • Coût moyen des travaux pour des logements collectifs : 662€ HT/m2.shon
  • Coût moyen des travaux pour des bâtiments tertiaires : 1 149€ HT/m2.shon

Bâtiments neufs

  • Consommation moyenne pour les maisons individuelles et les logements collectifs : 49,5 kWh/m2.shon
  • Coût moyen de la construction de logements collectifs : 1 400€ HT/m2.shon
  • Coût moyen de la construction de bâtiments tertiaires : 1 750€ HT/m2.shon

L'Ademe propose un bilan complet des opérations et tendances observées sur un échantillon de plus de 2000 bâtiments, tous types confondus.

 Bilan octobre 2012

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08 octobre 2012

Recharger son véhicule électrique : les solutions à venir

Dans le domaine des transports, l’une des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la dépendance au pétrole (qui concerne 98% du transport routier en France) et améliorer la qualité de l’air, est de faciliter l’essor des véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Projet TELEWATTOr celui-ci dépend de la confiance des utilisateurs dans l’autonomie de ces véhicules, et donc de la garantie de pouvoir recharger ces dernier de façon pratique et fiable. Cela nécessite des infrastructures de recharge adaptées à l’échelle du territoire.

Mais la consommation électrique due à la recharge en nombre des véhicules pourrait sur-solliciter les réseaux de distribution d’électricité et le parc de production ; elle génèrerait alors le recours à une production d’électricité dépendante des énergies fossiles et donc fortement émettrice de CO2. Le développement de solutions qui permettront de maîtriser ces impacts est de ce fait indispensable.

C'est la raison pour laquelle après le financement, annoncé le 5 septembre dernier par l’ADEME, de cinq projets d’envergure destinés à améliorer le déplacement des personnes et des marchandises, sept autres projets novateurs et complémentaires expérimenteront différentes solutions de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.


 Notre communiqué du 08/10/12 (1,2 Mo)

 Les projets

05 octobre 2012

Le CLER lance son CLER-Obscur 2012

3ème édition du concours de courts-métrages du CLER

Cler_Obscur 2Le CLER - réseau pour la transition énergétique,  lance CLER-Obscur 2012, 3ème édition de son concours de courts-métrages. 

Objectif : promouvoir les thématiques liées à l’énergie durable et à la transition énergétique. Sont acceptés tous les films professionnels ou amateurs traitant d’une ou de plusieurs thématiques liées à l’énergie durable: énergies renouvelables, mobilité durable, efficacité énergétique, maîtrise de l’énergie... 

Tous les aspects peuvent être abordés : mise en œuvre, économie, formation, impacts environnementaux, etc. La durée des films doit être comprise entre 1 et 8 minutes. 

Les courts-métrages en compétition seront mis en ligne sur le site du CLER et chaque internaute pourra voter pour les films de son choix. Seront récompensés les trois courts-métrages ayant cumulés le plus de suffrages. De plus, un jury composé notamment de représentants de l’ADEME, du magazine Ecologik et du CLER, décernera un Prix spécial. Les lauréats verront leurs courts-métrages primés et diffusés lors du salon Pollutec qui se déroulera du 27 au 30 novembre 2012 à Lyon Eurexpo.

La date limite de réception des candidatures est fixée au 5 novembre prochain. Inscriptions et informations disponibles sur www.cler-obscur.fr

La remise des prix est prévue le jeudi 29 novembre à 16 h sur le plateau TV de Pollutec 2012.

Contact presse :

Guillaume Maciel Chargé de communication / 01 55 86 80 05 / [email protected] 

Ce week-end, c'est la Greenpride !

Concerts, défilé engagé et décalé, village associatif et cycle de conférences, la deuxième édition de la Greenpride qui se tiendra les 6 et 7 octobre à Paris et dont l'ADEME est partenaire, tente de sensibiliser aux enjeux de santé-environnement et de faire participer chacun à la transition écologique.

CONCERTS – SAMEDI 6 OCTOBRE Logo Green Pride

Pour sa deuxième édition, la Greenpride s’installe au Divan du Monde pour un concert explosif!

Au programme : Ornette, Please Call Me Madame, What About Penguins + guests

BRUNCH/DÉFILÉ – DIMANCHE 7 OCTOBRE

De Gare de l’Est à Oberkampf, le défilé rassemblera des acteurs qui œuvrent en faveur du développement durable (associations, entreprises, coopératives, mutuelles, etc.) et toute personne souhaitant s'y joindre pour faire la fête.

Défilé 0 émissions de gaz à effets de serre.

CYCLE DE CONFÉRENCES – DU 25 OCTOBRE AU 20 DÉCEMBRE 2012

Un cycle de conférences ouvert à tous publics se tiendra du 25 octobre au 20 décembre 2012.

Les conférences auront lieu dans des universités, grandes écoles et lycées professionnels franciliens (Agro Paris Tech, Mines Paris Tech, ESCP, ESSEC, Collège Ostéopathique de Cergy…) sur le thème des perturbateurs endocriniens.

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01 octobre 2012

Plans Climat, où en est-on ?

PCET A&V N°58Avant le colloque qu’elle organise les 9 et 10 octobre sur le sujet, l’ADEME revient, dans un dossier dédié de sa revue ADEME & Vous, sur les PCET ou Plans Climat-Energie Territoriaux.

Obligatoires fin 2012 pour les communes de plus de 50 000 habitants, ils font l’objet de plus en plus de démarches volontaires de la part de toutes les collectivités. 

Pour rappel : les PCET permettent de mettre en œuvre des politiques publiques adaptées pour lutter contre le changement climatique et maîtriser la consommation d’énergie à l’échelle du territoire.

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A ne pas manquer en octobre

L'oeil sur l'ADEME d'octobre: retrouver les temps forts de notre actualité et les dernières publications.

Terra Eco Ville 2050Le point sur la ville durable avec Terra Eco et l’ADEME

Le 3 octobre, sortie d’un numéro hors-série de Terra Eco « Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050 ? ». L’ADEME a soutenu et participé à la réalisation de cette édition spéciale qui fait le point sur les enjeux de la ville durable et les solutions mises en œuvre dès aujourd’hui pour faire de la ville de demain un lieu de vie… vivable !

Plusieurs thèmes fondamentaux y sont abordés : urbanisme, architecture, technologies, consommation et nouveaux services… sous l’angle du « durable ». Ils sont à découvrir à travers la présentation de projets existants. 

 

 

Le banquet des 5000 : l’ADEME partenaire de Canal+ La banquet des 5000 Canal+ contre le gaspillage alimentaire

Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire et de la promotion d’une consommation durable, l’ADEME s’associe à l’opération Le Banquet des 5 000, organisé par Canal+ sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, le samedi 13 octobre à partir de 13h00.

Ce banquet ouvert à tous est organisé à partir de produits invendus dans le circuit de distribution traditionnel. Un guide sur le gaspillage alimentaire, que l’ADEME a contribué à élaborer, sera remis aux participants. Ils y trouveront des informations et des conseils afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Cette initiative sera également présentée et le guide distribué lors de la prochaine conférence TED (Technology, Entertainment and Design) qui se tiendra le 6 octobre à l’Olympia de 14 h à 19 h.

Par ailleurs, Canal+ diffusera le 17 octobre à 20h50, un documentaire d’Olivier Lemaire : « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire »

 Télécharger L'oeil sur l'ADEME d'octobre (913 Ko)

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27 septembre 2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des
véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, Bajstock.com

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")

Conclusions : en milieu urbain, l'impact de la réduction de vitesse sur la qualité de l'air sur les voies rapides est réel; cette réduction permet de baisser les émissions de polluants et d'améliorer la qualité de l’air. En ville, l'impact dépend avant tout de facteurs externes comme la configuration des voies mais aussi des comportements. 

Dans tous les cas, l’impact sur les émissions et la qualité de l’air n’est efficace que dans le cas d’actions pérennes. Par ailleurs, l’évaluation d’une mesure de diminution de la vitesse nécessite en milieu urbain que soient pris en compte - au-delà des comportements - les facteurs externes comme la configuration et la fluidité des voies.