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279 posts categorized "Productions & énergies"

20 novembre 2013

Du groupe électrogène Diesel à la micro-centrale électrique solaire

Parmi les 1,4 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’électricité, la moitié environ vit dans des zones rurales éloignées d’un réseau et fortement disséminées pour lesquelles seule une génération d’électricité locale est envisageable. La solution la plus déployée dans les sites isolés est le groupe Diesel électrogène. Cette solution est actuellement la plus attractive car son coût d’investissement initial en équipements est faible mais ses coûts d’exploitation sont élevés, de même que les émissions de gaz à effet de serre associées.

MICROSOL Capteurs à tubes sous videAvec l’appui technique et financier de plusieurs partenaires industriels et publics français, le projet MICROSOL, coordonné par Schneider Electric et soutenu par l'ADEME dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir, développe une solution nouvelle de micro-centrale électrique solaire. Destiné à l’électrification rurale dans les pays en voie de développement, elle permettra d’alimenter 24h/24h un village de 500 habitants en électricité, chaleur et eau potable et ce, grâce à de nouveaux systèmes de dessalement et de purification de l’eau.

L'inauguration d'un 1er prototype à Cadarache

Un premier prototype est aujourd'hui inauguré sur le site du CEA à Cadarache (13). Il associe des capteurs cylindro-paraboliques, un stockage thermique et un moteur ORC (Organic Rankine Cycle) et doit permettre de mesurer et d'évaluer les risques techniques. Un module de dessalement de même qu’un moteur Stirling (pour la production simultanée d'électricité et de chaleur) seront également testés sur ce prototype. 

Suivra la construction d’un second prototype sur un site pilote en Afrique pour lever les risques d’acceptation par les utilisateurs finaux, et les risques de financement, en impliquant des organismes actifs dans l’aide au développement à l’échelle mondiale.

David Gualino, Responsable Technique Innovation de Schneider Electric

  • Production: BFM BUSINESS 2013
  • Diffusée sur BFM BUSINESS et BFMTV

Le projet MICROSOL est financé dans le cadre de l’Appel à Manifestations d'Intérêt (AMI) « Solaire » qui incluait les filières solaires thermique et thermodynamique, ouvert le 11 janvier 2011 et clôturé le 02 mai 2011. 

Cet AMI finance 7 projets pour un montant total d’aide de 25,8 M€ et des projets totalisant 59,4 M€. 5 projets sont des projets de solaire thermodynamique et 2 projets de solaire thermique.

Ce projet s’inscrit dans le programme BipBop (« Business, Innovation & People at the Bottom of the Pyramid ») du groupe Schneider Electric, programme qui favorise l’accès pour tous à une énergie fiable, abordable et propre, en proposant des produits et des solutions spécifiques et en investissant dans l’innovation.

 Pour en savoir plus sur le projet MICROSOL

 Pour en savoir plus sur les 7 lauréats de l'AMI « Solaire »

19 novembre 2013

Rénovation des logements : l'accompagnement de proximité des collectivités

Logo Salon des mairesEn France, le bâtiment consomme 44% de l’énergie finale. L’efficacité énergétique des logements est un enjeu économique, social et environnemental d’envergure et un chantier prioritaire comme en témoigne le Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat (PREH) qui prévoit de rénover 500 000 logements par an.

Principalement motivés par des raisons budgétaires, la réduction de la consommation d’énergie reste une priorité pour les ménages français. Lancé en octobre dernier, le service public de la rénovation énergétique et ses 453 « Points Rénovation Info Service » apportent des réponses et des conseils aux particuliers en attente d’informations, notamment sur les aides financières disponibles.

Au niveau local, les collectivités jouent un rôle indispensable pour favoriser la rénovation des logements. Différentes actions sont d’ores et déjà mises en œuvre via des plateformes et des initiatives d’accompagnement de proximité.

L’ADEME apportera, à partir de 2014, de nouveaux financements afin de soutenir la rénovation. 

 Rénovation énergétique de l'habitat privé : les initiatives locales 

 Faire vivre le Grand Paris au Salon des maires

 « J’éco-rénove - J’économise »

 renovation-info-service.gouv.fr

 Notre communiqué du 19/11/2013 (PDF - 300Ko)

L'hydrogène : une nouvelle énergie verte ?

La Recherche HydrogèneTraditionnellement produit à partir d’hydrocarbures, pour des usages industriels, l’hydrogène a commencé une nouvelle vie dans le domaine de l’énergie. Différents modes de production, comme l’électrolyse, permettent en effet d’obtenir de l’hydrogène à bas taux de carbone ou totalement exempt de carbone, en faisant appel à l’électricité produite soit par les centrales nucléaires, soit par les énergies renouvelables, telles que l’éolien, le photovoltaïque ou l’hydraulique.

Les usages de cet hydrogène « vert » se développent. Il trouve d’ores et déjà différentes finalités, que ce soit comme vecteur de stockage ou de valorisation d’énergie renouvelable, comme complément au gaz naturel, voire comme carburant, ainsi que pour une variété d’applications liées à la pile à combustible dans les domaines stationnaires ou mobiles.

Le potentiel de l’hydrogène-énergie est immense. Pour l’exploiter pleinement, la recherche – académique et industrielle – s’attache à améliorer les performances et à abaisser le coût des technologies permettant de le produire, de le stocker et de le distribuer. C’est le cas notamment du vaste programme Horizon Hydrogène Énergie. Parallèlement, de grands sites pilotes sont en cours d’installation en France. En Corse, le programme Myrte étudie le stockage d’hydrogène obtenu à partir d’électricité photovoltaïque. À Dunkerque, le projet GRHYD se développe autour de l’utilisation de l’hydrogène produit par les énergies renouvelables comme complément au gaz naturel.

Hydrogène - Nouvelle énergie verte, c'est un cahier spécial du magazine La Recherche rédigé en partenariat avec GDF Suez, AIR LIQUIDE, APHYPAC et l'ADEME, paru dans le N° de Novembre 2013.

 Le cahier spécial La Recherche : Hydrogène - Nouvelle énergie verte (PDF - 1,3 Mo) 

 Innovation : transformer en hydrogène l'électricité non utilisée

14 novembre 2013

Du « Grand Eolien » au « Petit Eolien », l'avis de l'ADEME

L'ADEME a récemment complété et actualisé son « Avis » sur la production éolienne d'électricité. Cette nouvelle version propose notamment quelques informations complémentaires concernant le « Petit Eolien », soit les machines de puissance nominale comprise entre 1 kW et 36 kW.

Quelques chiffres généraux

Bajstock.comSelon les données de l’Association mondiale de l’énergie éolienne (WWEA), la puissance éolienne installée dans le monde au cours de l’année 2012 a atteint 44 600 MW, pour une capacité totale en fonctionnement à fin 2012 de 281 000 MW. L’Asie constitue le premier marché mondial, en particulier du fait de la Chine (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 75 600 MW en fin 2012). Les Etats-Unis montrent un dynamisme important en termes d’installations (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 60 000 MW en fin 2012). Le marché de l’Union Européenne est stable à +12 000 MW installés en 2012 ; la capacité installée à fin 2012 est de 106 000 MW.

La puissance totale raccordée au réseau français au 30 juin 2013 était de l’ordre de 7 700 MW. Après quelques années de croissance, la puissance éolienne terrestre installée annuellement est en baisse : 757 MW en 2012, 875 MW en 2011, contre 1 200 MW en 2010, pour un investissement moyen de l’ordre de 1,3 M€ par MW installé3. Ainsi, en 2012 la France est passée huitième sur le marché annuel européen, derrière l’Allemagne (2 400 MW installé en 2012), le Royaume Uni (1 900 MW, dont 1 100 MW en mer), l’Italie (1 300 MW), l’Espagne (1 100 MW), la Roumanie (900 MW), la Pologne (880 MW) et la Suède (850 MW). La baisse du nombre d’installations françaises semble se poursuivre en 2013, avec une réduction de 26% des raccordements entre les premiers trimestres de 2012 et de 2013. 

Le « Petit Eolien »

Parmi les machines de puissance nominale inférieure à 250 kW, on distingue le « Micro Eolien » (machines < 1 kW), le « Petit Eolien » (machines entre 1 kW et 36 kW) et le « Moyen Eolien » (machines entre 36 kW et 250 kW).

En France, environ 2 500 petites éoliennes ont été installées en 2012. Le marché compte aujourd’hui plusieurs fabricants français qui font notamment face à une forte concurrence étrangère. Dans les conditions techniques et économiques actuelles, le Petit Eolien ne se justifie généralement pas en milieu urbain. Outre le fait que les éoliennes accrochées au pignon d’une habitation peuvent mettre en danger la stabilité du bâtiment, le vent est, en milieu urbain et péri-urbain, en général trop faible ou trop turbulent pour une exploitation rentable.

Même si les enjeux énergétiques globaux restent limités, le Petit Eolien peut répondre à une demande dans le milieu rural ou en zones non connectées au réseau, en particulier en autoconsommation dans les exploitations agricoles. La ressource en vent y est souvent accessible. En outre, les machines utilisées dans le secteur agricole offrent souvent de meilleures performances techniques et économiques que celles destinées au marché des particuliers.

De même que pour les machines du Grand Eolien, l’installation et l’utilisation des machines du petit éolien doivent respecter certaines règles. Il est notamment nécessaire de bien connaître la ressource (estimation quantitative du vent et des turbulences), ainsi que la fiabilité et les caractéristiques techniques des machines et les conditions dans lesquelles la production pourra être utilisée (utilisation ou non de batteries, consommation flexible, etc….). Pour entreprendre un projet de petit éolien avec une démarche qualité, il est indispensable de se rapprocher de professionnels reconnus, par exemple via l’Association Française des Professionnels du Petit Eolien.

Pour en savoir plus

 L'avis de l'ADEME sur La production éolienne d'électricité (PDF - 407 Ko)

 Guide pratique ADEME  L’énergie éolienne (juin 2013)

 Dossier technique sur l’éolien domestique (Espace Info-Energie de Bourgogne – oct 2013)

13 novembre 2013

Les campus de demain.

ETUDECAMPUS-couv-03Campus Responsables - premier réseau d’universités et grandes écoles engagées sur le développement durable - publie une étude prospective sur les tendances et pistes d’évolution pour faire des campus des lieux de vie et de formation durables à l’horizon 2030.

  • Comment enseigner aux « digital natives » ?
  • Quel est le nouveau rôle d’un lieu « physique » d’enseignement maintenant que le savoir est accessible à tous, partout, tout le temps ?
  • Quelles sont les nouvelles approches pédagogiques liées aux nouveaux outils numériques ?
  • Quel impact le décloisonnement des savoirs, la formation tout au long de la vie, la concurrence internationale, l’ouverture sur le monde de l’entreprise ou le travail collaboratif ont-ils sur l’architecture et l’aménagement des campus ?
  • Comment concevoir des campus résilients au changement climatique, intégrés à leur territoire, ouverts sur les villes avec lesquelles ils partagent leurs infrastructures ?
  • Quels sont les services de qualité de vie à mettre à disposition des usagers d’un éco-campus (logements étudiants, commerces…)?

Cette étude a été nourrie à la fois des interviews menées auprès de très nombreux experts nationaux et internationaux, prospectivistes et acteurs-phares de l’enseignement supérieur, mais aussi des meilleures études et recherches publiées récemment dans le monde, et naturellement des expériences innovantes menées par les campus internationaux.

L’objectif : ouvrir des pistes pour inspirer tout l’écosystème de l’enseignement supérieur français (gestionnaires de campus mais aussi enseignants, étudiants, fournisseurs et prestataires, partenaires…) à mettre en œuvre des solutions durables anticipant les enjeux-clefs de demain.

Créée en 2006 pour inciter et aider les établissements d’enseignement supérieur à intégrer le développement durable à leurs programmes et la gestion de leurs infrastructures, Campus Responsables compte 40 établissements membres de l’initiative dans toute la France.

 Le dossier de presse Campus durables de demain du 13/11/2013 (PDF - 2,5 Mo)

 L'étude Campus durables de demain

Un « CoachCopro® » pour faire des économies d'énergie en copropriété

Logo Coach CoproLe Salon de la copropriété qui se tient aujourd'hui et demain, 13 et 14 novembre, Porte de Versailles à Paris est l'occasion de rappeler le lancement le 15 octobre dernier - par l’Agence Parisienne du Climat (APC) et l’ADEME - du « CoachCopro® ». Cette plateforme web gratuite et indépendante est dédiée aux copropriétaires pour les aider dans leurs travaux d’économies d’énergie.

Comment :

  • Réduire les charges de copropriété et les factures d’énergie ?
  • Améliorer le confort thermique ou mieux valoriser son patrimoine immobilier ?
  • Participer à la réduction des émissions de CO2 de son immeuble ?

Réponses sur le site du CoachCopro® : www.coachcopro.com.

Son objectif ? Simplifier la rénovation énergétique des immeubles, par un accompagnement personnalisé, à travers les trois grandes étapes du projet : préparation, audit et travaux.

Le CoachCopro® propose donc un parcours personnalisé pour conduire pas à pas son projet de rénovation énergétique, un tableau de bord commun à tous les copropriétaires de son immeuble qui peut être partagé avec les professionnels dont se sont entourés les conseils syndicaux, le suivi et l’archivage des consommations, mais également la suggestion d’aides financières adaptées ainsi que l’assistance d’un conseiller Info-Energie Climat de l’APC en cas de besoin. 

En 2013, cet accompagnement est proposé aux copropriétés et aux syndics de Paris et de la 1ère couronne mais il a pour vocation à s’étendre à d’autres territoires au plan national en 2014.

 Le dossier de presse du 15/10/2013 (PDF - 1,2 Mo)

08 novembre 2013

La méthanisation en France à l'horizon 2030

VisuelbiogazSe tiennent les 7 et 8 novembre 2013 les Rencontres nationales pour le développement du biogaz organisées par la Région Midi-Pyrénées en collaboration avec les services de l’État, l’ADEME, ATEE, GrDF, le CLER et la Caisse des Dépôts.

L'ADEME a récemment publiée une estimation des gisements potentiels des ressources utilisables en méthanisation à l'horizon 2030 à l'échelle nationale. Les ressources prises en compte sont :

  • les ressources agricoles : effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intermédiaire à vocation énergétique ;
  • les ressources d’industries agro-alimentaires (IAA) par secteurs d’activités ;
  • les ressources de l’assainissement ;
  • les déchets verts ;
  • les déchets organiques des ménages ;
  • les déchets organiques de la restauration, des petits commerces, de la distribution, des marchés.

Les ressources suivantes ont été identifiées comme utilisables en méthanisation mais en phase d’expérimentation ou difficile à estimer, elles n’ont pas fait l’objet d’une évaluation quantitative à l’horizon 2030 :

  • les algues vertes,
  • les micro-algues,
  • l’herbe de bord de routes,
  • les prairies,
  • les productions agricoles de fruits et légumes.

Le gisement global mobilisable d'ici 2030 pour la méthanisation a ainsi été évalué à 130 millions de tonnes de Matière Brute soit 56 TWh d’énergie primaire en production de biogaz. Il est composé à 90% de matières agricoles

Ce gisement représente 30 % du gisement net disponible, le potentiel de production de biogaz à partir des ressources considérées dans cette étude s’élèvant à 185 TWh

En intégrant des ressources comme l’herbe de fauche de bord de route, les prairies naturelles et les CIVE d’été (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique qui se situe entre la récolte d’une culture principale et le semis de la suivante) et ce, dans certaines conditions d’évolution des pratiques agricoles et utilisations des terres, le gisement net disponible pourrait atteindre les 240 TWh et le gisement mobilisable dépasser les 70 TWh à l'horizon 2030.

 Le rapport complet de l'étude

07 novembre 2013

PRAXIBAT® ou la formation de proximité pour les professionnels du bâtiment

Le programme PRAXIBAT® a été créé pour former et développer les compétences des jeunes et des professionnels du bâtiment dans les métiers dédiés à la construction et la réhabilitation durable.

L’enjeu est de taille puisqu'il s'agit de structurer et d'étendre à l'ensemble du territoire national un réseau de formation afin que chaque artisan, chaque installateur, chaque élève et apprenti puisse trouver à proximité de chez lui un outil de formation adapté.

Pour cela, ce programme mobilise en région les acteurs de la formation continue et initiale, les organisations professionnelles, le Conseil Régional et les services de l’Etat.

Il mutualise les moyens techniques et financiers des partenaires pour concevoir, moderniser et favoriser l’accès à des plateaux techniques conformes à des exigences technologiques et pédagogiques précises qu'il complète par la formation de formateurs adaptées et trois kits pédagogiques sur l’efficacité énergétique avec en tronc commun l’étanchéité à l’air des bâtiments :

  1. ventilation,
  2. isolation des parois dites "opaques" (non vitrées),
  3. éclairage performant.

Le programme PRAXIBAT® met très fortement l’accent sur les travaux pratiques à réaliser par les stagiaires afin qu’ils soient capables à l’issue des sessions de formation de maîtriser les gestes indispensables à la bonne réalisation des travaux d’efficacité énergétique.

Une nouvelle plateforme de formation PRAXIBAT® en région Centre

Praxibat-lycee-gaudier-brzeskaAinsi aujourd'hui en  région Centre - à Saint-Jean de Braye - a été inaugurée une toute nouvelle plateforme de formation PRAXIBAT® dédiée aux « parois opaques », en présence notamment de Bruno LECHEVIN, Président de l'ADEME et François BONNEAU, Président de la Région Centre. Cette plateforme va permettre dès 2014 de former les jeunes et les professionnels à la construction et la réhabilitation durable afin d'améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

La région Centre doit en effet répondre à l'objectif de 18 500 rénovations de logements par an. A ce jour, 4 plateformes « parois opaques » existent, situées à Châteauroux, Nazelles-Négron, Chartres, Saint-Jean-de-Braye.

En 2014, avec une plateforme à Romorantin et une autre à Bourges, tous les départements de la région Centre seront équipés

 Bâtiment : le vaste chantier de la formation

Consommation énergétique : le bâtiment innove, l'Etat soutient.

Label IA_100mmDiviser par quatre les émissions nationales de gaz à effet de serre et par deux la consommation énergétique d’ici 2050 nécessite une réhabilitation massive du parc immobilier existant. En France, le bâtiment produit chaque année 25% des émissions de gaz à effet de serre et consomme 44% de l'énergie finale; il est donc nécessaire d’accroître l’efficacité énergétique des constructions neuves et existantes.

Si la rénovation énergétique constitue un véritable enjeu national, elle n’est pourtant possible qu’à condition de pouvoir disposer de solutions de réhabilitation maîtrisées par les acteurs de ce secteur, économiquement compétitives et reproductibles sur une large typologie de bâtiments.

Réduire la consommation d’énergie sur le long terme nécessite de favoriser le développement de nouveaux matériaux d’isolation, d'équipements de production de chaleur particulièrement innovants ou encore de systèmes multifonctions de pilotage des consommations d'électricité, utilisés pour le chauffage, l'éclairage, les procédés industriels mais aussi pour des consommations plus spécifiques avec la multiplication des appareils ménagers. 

C’est à ces enjeux que répondent les quatre projets retenus par l’Etat dans le cadre du deuxième AMI « Bâtiments et ilots performants », en présentant des solutions nouvelles et concrètes pour réduire la consommation énergétique de différents types de bâtiments :

  • IBIS propose le développement à l’échelle industrielle d’un isolant biosourcé destiné au bâti ancien, notamment les maisons individuelles d’avant 1949 ;
  • SmartLight développe un système d’éclairage intelligent à haute efficacité énergétique pour les bâtiments tertiaires et industriels ;
  • Wood’Ite industrialisera des solutions de rénovation en bois pour l’habitat collectif;
  • VIpeR innovera avec une offre d’isolation intérieure à haute performance pour l’habitat et le tertiaire en zone urbaine.

 En savoir plus sur les lauréats

 Notre communiqué du 07/11/2013 (PDF - 382 Ko)

 En savoir plus sur les Investissements d'avenir

06 novembre 2013

Salon Batimat : Concours de l'Innovation 2013

L’édition 2013 du Concours de l’Innovation dont les lauréats ont été révélés lundi 4 novembre sur le Salon Batimat, a pour objectif de récompenser et de promouvoir les innovations techniques notamment sur les marchés de la construction, du confort et de l'efficacité énergétique

Banière Batimat 2013
235 dossiers présentés par les exposants ont été examinés par 9 jurys techniques spécifiques, composés d’experts reconnus : maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entrepreneurs, organismes et centres techniques, journalistes, architectes…  81 projets ont ainsi été remarqués et nominés puis soumis au Grand Jury le 3 octobre, pour déterminer les futurs lauréats . Le Grand Jury 2013 était présidé par M. Alain Maugard (Président de Qualibat), et constitué de l’ADEME, de Batiactu.com, du Moniteur et des Présidents des principales organisations du bâtiment (CAPEB, FFB, CNOA, CSTB, CETIAT, USH, UNTEC, AICVF, IFPEB, ARCORA, CEDRE, TBC…).

L’ADEME a remis à cette occasion les deux Grands Prix Efficacité Energétique :

  • l’un pour le lauréat du Salon Batimat : panneau photovoltaïque S-PAC de la société SYSTOVI, intégré en toiture ;
  • l’autre pour le lauréat du Salon Interclima+Elec : chaudière combinée Hydroconfort Solaire de la société FRISQUET.

Lauréat du Salon Batimat : SYSTOVI

SYSTOVI est une entreprise française qui fabrique des modules photovoltaïques et des modules hybrides PVT (photovoltaïque et thermique). Ces modules produisent à la fois de l'électricité et de la chaleur, le fluide caloporteur étant l'air situé sous les modules.

SYSTOVI a également développé un système permettant de valoriser l'air chaud sous les modules hybrides PVT en l'insufflant dans le bâtiment grâce à un dispositif de ventilation. Ici, le système S-PAC consiste à coupler les modules hybrides PVT à un chauffe-eau solaire thermodynamique. L'électricité produite par les modules photovoltaïques permet d'alimenter la pompe à chaleur du système thermodynamique dont le coefficient de performance est amélioré par l'air chaud récupéré sous les modules. Le principal intérêt du système S-PAC est de pouvoir stocker l'énergie produite dans la journée par le système PV sous forme d'eau chaude dans un ballon.

Lauréat du Salon Interclima+Elec : FRISQUET

FRISQUET a développé la solution Hydroconfort Solaire. Il s'agit d'un système complet et packagé de chaudière à condensation couplée à un chauffe-eau solaire individuel optimisé de faible surface. Cette solution pallie les deux principaux problèmes des chaudières à condensation :

  • répondre au mieux aux besoins des bâtiments, sans surpuissance ;
  • améliorer les performances en assurant la condensation des fumées même pour la production d'eau chaude sanitaire.

Ses performances, en particulier saisonnières, sont très élevées et sa fabrication de très bonne qualité. 

Le chauffe-eau solaire individuel est quant à lui composé d’un seul panneau solaire de 2m² mais présente un taux de couverture solaire élevé (60%).

 En savoir plus sur les lauréats du Concours de l'Innovation 2013