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198 posts categorized "Villes & territoires"

04 novembre 2013

Partenariat ADEME-FFB : chantiers, construction et environnement

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Le lundi 4 novembre, lors du salon Batimat, Bruno LECHEVIN, président de ADEME et Didier RIDORET, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ont renouvelé leur coopération pour accompagner les entreprises du bâtiment dans la mise en oeuvre du Plan d’investissement pour le logement et du Plan de rénovation énergétique de l’habitat.

Ce partenariat, qui se déclinera à l'échelle des régions, s’articule autour de plusieurs axes :

  • promouvoir et développer les qualifications "RGE" auprès des entreprises afin d’atteindre courant 2014 les 30 000 entreprises RGE ;
  • accompagner les entreprises du Bâtiment dans leur contribution au Plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH) ;
  • informer les entreprises sur la mise en œuvre de solutions techniques efficaces en matière de construction durable et de performance énergétique, en rénovation comme dans le neuf ;
  • accroître la qualité environnementale des chantiers par un accompagnement spécifique des entreprises : identification des impacts environnementaux, mise en place de plans d’action pour les réduire, sensibilisation des collaborateurs, rédaction de notice environnementale voire certification environnementale.

Le communiqué de presse du 04/11/2013 (PDF - 55 Ko)

RGE : identifier les professionnels « qualifiés » de la rénovation énergétique

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A l'occasion du salon BATIMAT, les professionnels du bâtiment se sont engagés, aux côtés de l'Etat et de l'ADEME, dans le renforcement du dispositif « RGE ». Lancée en 2011 pour les travaux d'amélioration énergétique, la mention « RGE » s'enrichit et s'ouvre aujourd'hui aux professionnels réalisant des études ainsi qu'aux industriels.

Présenté en mars 2013, le plan de rénovation énergétique de l’habitat répond à l’engagement du Président de la République de rénover 500 000 logements par an d’ici à 2017, afin de réduire de 38 % la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment à l’horizon 2020.

Tous les acteurs, et particulièrement la filière des professionnels du bâtiment, se mobilisent pour atteindre cet objectif. Deux piliers sont indispensables à la réussite de ce plan de rénovation énergétique :

  • des particuliers mieux informés et soutenus;
  • des professionnels du bâtiment mieux formés et qualifiés.

La rénovation énergétique de l'habitat répond à un triple enjeu : 

  • écologique : réduire les consommations pour lutter contre le dérèglement climatique ; 
  • social : lutter contre la précarité énergétique et réduire les charges qui pèsent sur les ménages ;
  • économique : soutenir le développement de la filière de rénovation énergétique et plus globalement l’activité dans le bâtiment, secteur créateur d’emplois non délocalisables.

Des particuliers informés

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé le 19 septembre 2013, avec les ministres Cécile Duflot et Philippe Martin, le service public de la rénovation énergétique, « J’éco-rénove, j’économise ». Ce dispositif a pour mission d’inciter les Français à engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement et de les aider dans leurs démarches.

Grâce à un numéro de téléphone unique (0 810 140 240), un site Internet (renovation-info-service.gouv.fr) et un réseau de conseillers répartis dans 450 « Points rénovation info service » (PRIS), les particuliers peuvent s’informer et avoir accès à de nouvelles aides financières aujourd’hui disponibles et accessibles à tous.

 Une campagne d’information en faveur de la rénovation énergétique des logements

Des professionnels qualifiés

Visuel Campagne RGESi la sensibilisation et l’accompagnement pratique et financier des particuliers constituent une réponse forte pour atteindre l’objectif fixé par le Président de la République, la montée en compétence des professionnels du bâtiment pour assurer un grand nombre de rénovations de qualité constitue le deuxième pilier indispensable à la réussite du plan de rénovation énergétique de l’habitat.

Depuis 2011, les entreprises et artisans bénéficiant d’une qualification professionnelle reconnue en matière de rénovation énergétique peuvent afficher la mention « RGE » pour les travaux. Celle-ci permet aux particuliers de les identifier plus facilement. Aujourd'hui, 9 000 entreprises environ bénéficient déjà d’une qualification « RGE » pour les travaux. 

Après cette première période de déploiement de la mention « RGE » pour les travaux, il a été décidé : 

  • de prolonger sur deux années supplémentaires le déploiement de la charte « RGE » pour les travaux via la signature d’un avenant à la charte d’engagement et d’étendre son périmètre en intégrant dans son champ les certifications portant sur une « offre globale » de rénovation ;
  • d’enrichir le dispositif « RGE » d’un volet concernant les professionnels de la maîtrise d’œuvre – bureaux d’étude, économistes de la construction, architectes – à travers le lancement de « RGE » pour les études. Cette nouvelle charte permettra d’une part d’identifier la compétence des professionnels en matière d’amélioration de la performance énergétique et, d’autre part, d’engager la montée en compétence de ces maîtres d’œuvre ; 
  • d’inscrire l’engagement des industriels produisant les matériaux de construction et de rénovation à former les artisans et promouvoir la mention RGE dans cette dynamique collective. 

Enrichie et étendue à de nouveaux professionnels, la démarche « RGE » fait peau neuve et change de nom pour devenir « Reconnu garant de l’environnement ».

Bâtiment : le vaste chantier de la formation

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  • 500 000 logements rénovés par an d’ici à 2017, selon l’objectif du plan de rénovation énergétique de l’habitat.
  • 1 482 000 actifs dans le secteur du bâtiment, dont 1 167 000 salariés et 315 000 artisans.
  • 9000 professionnels formés dans le cadre du FEE Bat.

Les chiffres parlent d'eux-même, la mobilisation et la montée en compétence des professionnels du bâtiment sont aujourd'hui essentielles pour que l'objectif du gouvernement puisse être atteint.

A l'occasion du Salon Bâtimat, rendez-vous international de l'innovation dans le bâtiment qui se tient à Villepinte du 4 au 8 novembre, ADEME&Vous a consacré le dossier central de son N°70 aux évolutions indispensables des pratiques dans ce secteur d'activité.

 ADEME&Vous N°70 (PDF - 2,9 Mo)

 Une campagne d’information en faveur de la rénovation énergétique des logements

29 octobre 2013

Innovation : Smart Electric Lyon ou l'étude des usages de l’énergie électrique

Label IA_100mmLes systèmes électriques intelligents, notamment au travers du déploiement des compteurs communicants, permettront de transmettre au grand public des données relatives à leur consommation électrique.

Cette évolution va susciter l’apparition de nouveaux produits et services qui, eux-mêmes, pourront influencer les comportements de consommation. Le marché des réseaux électriques intelligents est au coeur de l’économie numérique et possède un fort potentiel de croissance notamment à l’international.

Le Grand Lyon, pilote d'une expérimentation européenne sur les systèmes électriques de demain

Capture Logo SELLe Président du Grand Lyon, EDF et ses partenaires - du monde de l’industrie et de la recherche - ont officiellement lancé, le 28 octobre 2013, le projet Smart Electric Lyon avec l’inauguration de son show-room. 

Coordonné par EDF et soutenu par l'ADEME dans le cadre des Investissements d'Avenir, Smart Electric Lyon est un important programme d’étude des usages de l’énergie électrique. Il ambitionne de sensibiliser 25 000 foyers expérimentateurs en mettant à leur disposition, via courrier et internet, un bilan de leur consommation en euros et kWh, des repères permettant de situer leur consommation par rapport à celle de logements comparables ainsi que des conseils personnalisés.

En parallèle, des solutions techniques (systèmes de gestion d’énergie, afficheurs, chauffages électriques pilotés…) couplées à des offres tarifaires seront développées et testées sur près de 2 500 logements (maisons individuelles et logements collectifs publics et privés) et 100 sites tertiaires (public et privé).

Ces expérimentations, intégrées à un programme de recherche multidisciplinaire, devraient permettre une meilleure compréhension des comportements des consommateurs et leur appétence pour de nouvelles offres tarifaires.

Les résultats attendus du projet Smart Electric Lyon

  • Innovation : les produits et services développés seront interactifs et interopérables (équipements de gestion et de confort énergétiques, services d’informations, interfaces web et applications mobiles).
  • Economie : les gains pour chaque type d’agent économique (ménages, entreprises, collectivités) seront évalués et valorisés à travers des modèles d’affaires innovants.
  • Environnement : les solutions proposées devraient permettre la réduction des consommations et des effacements à la pointe. Le projet permettra d’évaluer ces gisements d’économies d’énergie et de mieux prendre en compte la gestion active dans l’optimisation du réseau électrique.
  • Social : le projet évaluera de quelle manière, et dans quelles conditions, les technologies de gestion de l’énergie peuvent optimiser les usages des ménages et des entreprises. Il prendra en considération la diversité et la complexité des facteurs humains.

 Le dossier de presse Smart Electric Lyon (PDF - 1,7 Mo)

 En savoir plus sur le Programme Investissements d'Avenir 

24 octobre 2013

AACT-AIR : 10 lauréats s'impliquent pour améliorer la qualité de l'air

Bannière AACT-AIR
En 2013, l’ADEME a initié un nouvel appel à projets à destination des collectivités, acteurs essentiels de la lutte contre la pollution atmosphérique.

Cet appel à projets, intitulé AACT-AIR pour « Aide à l’Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l’Air », a pour vocation d’aider les collectivités locales et territoriales à améliorer la qualité de l’air et surmonter les difficultés rencontrées. En effet, ces collectivités peuvent être confrontées à des obstacles juridiques et/ou techniques ou encore manquer de moyens financiers et, par conséquent, être dans l’incapacité d’agir. 

Il s'agit pour l'ADEME d'encourager leur volonté d’actions et de les accompagner dans la mise en œuvre et l’évaluation d’actions ou d’expérimentations.

Plus concrètement, AACT-AIR permet d’apporter une aide financière à des projets portés par :

  • des collectivités territoriales ou groupement de communes, l’aide de l’ADEME porte alors sur un financement d’études; 
  • des organismes de recherche, en partenariat avec une ou plusieurs collectivités, l’aide de l’ADEME porte alors sur le financement d’un projet de R&D.

A l’occasion des 2ème Assises nationales de la qualité de l’air qui se tiennent actuellement à Paris, l’ADEME présente aujourd’hui les 10 lauréats de cet appel à projets sélectionnés par ses soins en vue d’une contractualisation prochaine.

 Pour en savoir plus sur les lauréats, notre communiqué du 24102013 (PDF - 527 Ko)

 Pour en savoir plus sur l'appel à projets AACT-AIR

Le chauffage au bois séduit toujours plus de ménages

Le bois est un mode de chauffage qui séduit de plus en plus de particuliers : 7,4 millions de ménages français se chauffent aujourd'hui au bois, contre 5,9 millions en 1999.

La consommation en bois est, quant à elle, restée stable, grâce notamment à l'amélioration des performances énergétiques des appareils mis sur le marché.

Le parc domestique de chauffage au bois doit néanmoins poursuivre son renouvellement, les appareils anciens (antérieurs à 2002) et les foyers ouverts, peu efficaces et polluants, étant encore très présents.

Ce sont les principales conclusions d'une étude inédite de l'ADEME intitulée « Le chauffage domestique au bois : marchés et approvisionnement ». 

 La synthèse de l'étude (PDF - 1,3 Mo)

 Notre communiqué du 24102013 (PDF - 308 Ko)

 

Logo Flamme verteDans un Avis dédié au chauffage au bois et à la qualité de l'air, l'ADEME recommande notamment aux particuliers de réduire l'usage des appareils individuels les plus émetteurs de polluants.

En l'état des connaissances actuelles, les foyers ouverts ainsi que les appareils à foyer fermé datant d'avant 2002 doivent être ciblés prioritairement et remplacés par les équipements les plus performants (porteurs du label Flamme Verte ou présentant des performances équivalentes).

Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont en effet permis de réduire considérablement les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.

 L'Avis de l'ADEME (PDF -  963 Ko)

 En savoir plus sur le chauffage au bois

 Notre guide La qualité de l'air et le chauffage au bois

L'air que l'on respire en question

« Nul n’est besoin de rappeler ici comment des mesures environnementales et sanitaires utiles ont explosé en plein vol du fait de leur caractère jugé anti-social. Pourtant, l’Angleterre, l’Allemagne ou encore le Portugal sont arrivés à mettre en place des zones de basses émissions dans de nombreuses villes… Mais nous ne désespérons pas : si les ZAPA (Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air), n’ont pas abouti, elles ont eu le mérite de nous rappeler à quel point pédagogie et mesures d’accompagnement étaient des éléments incontournables d’acceptation des mesures par la société.» a souligné Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, lors des 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air qui se tiennent en ce moment à Paris. 


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En France, la pollution atmosphérique concerne directement 60% des citoyens. Les grandes métropoles sont les zones les plus concernées mais chacun peut être touché par cette problématique dans ses activités quotidiennes : transport, logement, agriculture…

Publié en septembre dernier par le Ministère de l'Ecologie, le bilan de la qualité de l’air 2012 montre une amélioration de la qualité de l’air extérieur par rapport à l’année précédente. Néanmoins de fortes disparités persistent selon la période de l’année et le territoire considérés :

  • plus de 10 % des sites de mesures de dioxyde d’azote affichent des concentrations moyennes annuelles supérieures aux valeurs limites ;
  • un événement de pollution d’ozone d’ampleur nationale a eu lieu au cours de la deuxième quinzaine du mois de juillet ;
  • dans 16 agglomérations de plus de 100 000 habitants, au moins une station de mesure a dépassé plus de 35 jours la valeur limite journalière pour les PM10. Sept stations ont même dépassé la valeur limite annuelle, à Paris et Marseille notamment. Ces dépassements sont observés sur des stations de mesures situées à proximité du trafic routier.

L’Etat français est sous la menace d’une condamnation de la Cour de Justice de l’Union Européenne. Une procédure de contentieux européen a été ouverte par la Commission européenne pour les particules « PM10 » dans plusieurs zones du territoire national. Il existe également un risque de contentieux européen pour le dioxyde d’azote (NO2).

« ...les chiffres parlent d’eux-mêmes et ce n’est donc pas uniquement par peur du gendarme européen et des contentieux en cours qu’il nous faut agir. C’est car la qualité de l’air, malgré l’ensemble des travaux et des progrès réalisés, reste un problème sanitaire et environnemental majeur et il nous faut donc poursuivre les efforts en matière de prévention et de réduction de la pollution atmosphérique. » a rappelé Bruno Lechevin.

La qualité de l’air intérieur constitue également une préoccupation sanitaire grandissante car nous passons entre 70% et 90% de notre temps dans les espaces clos.

Dans les bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, meubles, produits d’entretien, peinture, appareils de chauffage... Les composés se dégagent naturellement des matériaux ou sont émis via des processus de combustion.

 Lire le dossier de presse

 Les Assises nationales en replay

Lors de ces 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air , l'ADEME a souhaité diffuser un film d'animation - intitulé « On ne badine pas avec l'Aérosol » et réalisé par Fanny Mazoyer, Alexie Heimburger et Gaultier Durhin - permettant de mieux comprendre ce que sont les particules, leurs rôles et leurs effets sur la santé

 

Les 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air réunissent élus locaux, représentants de l’État, partenaires européens, fédérations professionnelles (transports, bâtiment), associations de citoyens, professionnels de santé, universitaires...

L'événement est l'occasion d'aborder les points suivants :

  • Quelles actions déjà menées pour améliorer la qualité de l’air, et comment partager les retours d’expérience ?
  • Quelles sont les conditions de réussite d’une action efficace en faveur de la qualité de l’air ?
  • Comment mobiliser les différents acteurs, et articuler leurs rôles ?

A noter parmi les temps forts de ces deux journées, l'intervention de l’OMS sur "Pollution atmosphérique et cancer".

21 octobre 2013

Innovation : l'Etat finance une nouvelle génération de navires

Logo des Investissemnts d'avenirSur un marché très concurrentiel à l’international, le secteur français de la construction navale tire son épingle du jeu, se plaçant au 6ème rang mondial. Les services écologiques représentent les nouveaux contours de la société de demain, comme de ce secteur d’activités, et l’une des priorités de la politique industrielle de la France.

Dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir, l’État avait lancé en juillet 2011 un premier Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI). Six projets lauréats sont désormais soutenus par l’ADEME. 

Un deuxième AMI est aujourd’hui ouvert. L’ambition est de permettre aux filières maritimes, fluviales et de plaisance de relever des défis importants, notamment environnementaux, et ainsi gagner en compétitivité.

Ce nouvel appel à manifestations d’intérêt (AMI) s’inscrit dans le cadre de l’action des investissements d‘avenir dédiée au navire du futur et dotée de 100 M€ pour développer des navires plus économes en énergie, plus propres et plus sûrs. 

Six projets lauréats sont d’ores et déjà financés par l’Etat parmi lesquels :  

Navalis

ARPEGE propose un concept de navire de pêche particulièrement performant en termes de consommation de carburant;

AUTOPROTECTION développe une réponse innovante aux risques de piraterie maritime; 

NAVALIS et WINDKEEPER se positionnent comme des solutions modernes de maintenance des installations éoliennes offshore.

 En savoir plus sur l'AMI Navires du Futur: édition 2013 et ses modalités

Notre communiqué de presse du 21/10/2013 (PDF - 232 Ko)

 En savoir plus sur le projet ARPEGE

 En savoir plus sur le projet AUTOPROTECTION

 En savoir plus sur le projet NAVALIS

 En savoir plus sur le projet WINDKEEPER

16 octobre 2013

Le gaspillage alimentaire n'est pas une fatalité !

Affiche GaspillageAujourd'hui s'est déroulée partout en France la Journée nationale contre le gaspillage alimentaire, une journée pour sensibiliser l’ensemble des ménages français à ce fléau qui gagne du terrain chaque année.

Le gaspillage alimentaire, c'est sept millions de tonnes de déchets jetés tout au long de la chaîne alimentaire en France.

Dans le monde, près de 1,6 milliard de tonnes de produits alimentaires sont perdus chaque année, soit un tiers de ce qui est produit… un véritable gâchis qui coûte chaque année à la planète l'équivalent de trois fois le lac Léman en eau gaspillée et qui occupe inutilement un tiers de sa surface agricole.

Selon le rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : l'empreinte carbone de la nourriture produite mais jamais consommée est estimée à 3,3 milliards de tonnes de CO2. Un chiffre qui représente à peu près la moitié des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ou de la Chine.

Toujours selon la FAO, 54 % des pertes sont enregistrées dans les phases de production, de récoltes et de stockage. Le reste relève du gaspillage alimentaire propre qui en France se quantifie de la manière suivante : 7 kilos d'aliments non consommés et encore emballés par habitant et par an. A ce chiffre s'ajoutent les restes de repas, fruits et légumes abîmés, pain... soit près de 13 kg/habitant/an. Le gaspillage alimentaire représente ainsi près de 20 kg/habitant/an.

Les enjeux écologiques et économiques sont bien connus. A Londres par exemple, le WRAP (Waste & Resources Action Programme), initiative à but non lucratif, a notamment lancé une campagne de prévention dans le cadre du programme Recycle for London, afin de faire diminuer le gaspillage alimentaire. Un 1er bilan particulièrement satisfaisant :

  • 14 % de déchets alimentaires en moins, en 6 mois de campagne dans la partie Ouest de Londres ; soit une économie évaluée à près de 1,5 millions d’euros € en coûts de traitement de déchet; 
  • un bon retour sur investissement puisque le coût de la campagne était lui de 200 K€, soit 0,30€ par ménage;
  • cette campagne a permis de diminuer d’environ 400g le poids des déchets par ménage et par semaine.  

Pour en savoir plus sur le gaspillage alimentaire :

 Le guide du CLCV

 Les conseils de l'ADEME

 Un avenir sans faim : les pertes alimentaires ne sont pas une fatalité !

15 octobre 2013

Les 7èmes Rencontres de la Performance Energétique, c'est aujourd'hui !

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Chaque année, 1 million de logement à rénover ou construire, des millions de m2 de bureaux et de bâtiments publics à réhabiliter, les objectifs de l'État en termes de performance énergétique sont véritablement ambitieux. Pour les investisseurs, concepteurs et entrepreneurs, ils constituent autant d'opportunités d'activité salutaire en cette période de morosité économique. Car les objectifs fixés par le chef de l'État lors du lancement du débat sur la transition énergétique ne sont pas des voeux pieux. Ils s'accompagnent d'une série de mesures réglementaires, lois, décrets ou ordonnances, qui tout au long de l'année vont se succéder.

Les 7èmes Rencontres de la Performance Energétique traceront un bilan de ces différentes mesures et particulièrement celles concernant des moteurs indispensables au grand marché de la rénovation énergétique : les outils de financements et le dispositif rénovation-info-service pour l'assistance aux particuliers.

Fidèles à leur approche pragmatique de la performance énergétique, les Rencontres 2013 feront une nouvelle fois la part belle aux retours d'expérience. Et nos débats vous apporteront des informations sur les évolutions des mesures prises par l'État et sur leur application concrète dans vos activités professionnelles.

Retrouvez l'ensemble du programme et des informations concernant les 7èmes Rencontres de la Performance Energétique dans le RPE Magazine 2013 :

 RPE Magazine 2013 (PDF - 4,1 Mo)