Le site à changé d'adresse : www.presse.ademe.fr, redirection dans 1 seconde…

198 posts categorized "Villes & territoires"

05 juillet 2013

Le premier écoquartier du Grand Paris sera chauffé au bois

Claire Robillard, Maire de Palaiseau et Présidente de Scientipôle Aménagement, David Bodet, Président de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay, Bruno Léchevin, Président de l’ADEME et Dominique Desmoulins, Président d’EDF Optimal Solutions, ont posé, le 4 juillet,  la première pierre de la chaufferie biomasse destinée à alimenter le réseau de chaleur de l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau- un des premiers chantiers du projet Grand Paris. Cette installation est lauréate de l'appel à projet régional du Fonds Chaleur. Ce réseau permettra d’éviter l’émission de 2400 tonnes de CO2 par an et couvrira au moins 70% des besoins énergétiques liés au chauffage et à l’eau chaude sanitaire du quartier.

Reseau_chaleur_ecoquartier


Pour l'ADEME, ce projet présente plusieurs atouts majeurs : le choix d'une énergie optimale au regard des autres énergies renouvelables ou de récupération mobilisables, une chaudière à haut rendement énergétique, des bâtiments avec de très bonnes performances énergétiques  et enfin, la prise en compte des exigences de qualité de l'air. "Cette approche globale des enjeux illustre particulièrement bien les préconisations de l’ADEME pour les programmes d’aménagement durable. Ce projet démontre ainsi que le choix des énergies renouvelables est tout à fait adapté au développement des éco-quartiers." a déclaré Bruno Lechevin.

Le projet de réseau de chaleur alimenté par de la biomasse sur l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau est lauréat de la 3ème session de l’appel à projets « Chaufferies Biomasse » de la Direction Régionale Ile-de-France de l’ADEME. 13 projets de chaufferie biomasse ont été retenus en 2011 et 2012 dans ce cadre, totalisant 55 190 kW de puissance biomasse. Ils permettront de couvrir ainsi l’équivalent de près de 23 200 tonnes équivalent pétrole par an.

Télécharger le communiqué de presse

Plus d'information sur le réseau chaleur

01 juillet 2013

De 1h à 7h du matin, les bureaux, les magasins et les bâtiments s'éteignent !

Delphine BATHO rappelle l’entrée en vigueur à partir du 1er juillet 2013, d’une nouvelle réglementation qui s’applique à l’éclairage nocturne des bureaux, des magasins, des façades de bâtiments.

Affiche Eclairer pour rien la nuitL’arrêté du 25 janvier 2013 encadre la durée de fonctionnement de ces installations, invitées à éteindre les éclairages inutiles la nuit de 1h à 7h du matin. Cette mesure simple permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros. Elle contribue aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles.

Les éclairages artificiels nocturnes peuvent constituer une source de perturbations significatives pour les écosystèmes, en modifiant la communication entre espèces, les migrations, les cycles de reproduction ou encore le système proie-prédateur. L’impact de la lumière artificielle nocturne sur le sommeil, en perturbant l’alternance jour-nuit, a également fait l’objet de réflexions par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), qui proposera des actions courant 2013.

La mise en oeuvre de cet arrêté du 25 janvier 2013 fait de la France l’un des pionniers en Europe dans ce domaine. Pour accompagner cette décision, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie lance aujourd’hui une campagne d’information - affiche et dépliant - mise à disposition de l'ensemble des élus et des acteurs économiques, et à destination du grand public, sur le site internet du Ministère : www.developpementdurable. gouv.fr.

Un bilan du dispositif sera réalisé en janvier 2014.

 Retrouvez la campagne de communication en ligne 

 Nuisances lumineuses : 2 TWh par an d'économies d'énergie attendues

28 juin 2013

Smart Grid Vendée, une expérimentation grandeur nature des réseaux électriques intelligents

Logo SGVAvec Smart Grid Vendée, démonstrateur smart grids (réseaux électriques intelligents) officiellement lancé le 28 juin 2013 aux Sables-d’Olonne, les partenaires du consortium que sont le SyDEV, Syndicat Départemental d’Énergie et d’Équipement de la Vendée, ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, RTE, Actility, Alstom, Cofely-Ineo, Legrand et le Conservatoire National des Arts et Métiers, le CNAM, ont l’ambition de définir les nouveaux outils de pilotage pour un réseau électrique intelligent, capable de tirer le meilleur parti des énergies renouvelables et de la modulation de la consommation.

Pendant 5 ans, ce laboratoire à ciel ouvert à l'échelle du département de la Vendée va embarquer plus de 150 collectivités locales, des industriels, start-up, chercheurs/ingénieurs, enseignants.

Les premiers retours d’expérience interviendront dès 2014. Cette expérimentation s'appuie sur :

  • la mise en place de capteurs télécommandés sur 100 bâtiments publics (mairies, piscines, écoles…) permettant de renforcer l’intelligence et la réactivité du réseau électrique et de favoriser la maîtrise de la demande en énergie ;
  • la mise en place de nouveaux automatismes sur le réseau pour gérer de façon dynamique les moyens de production d’énergies renouvelables ;
  • le développement de solutions informatiques innovantes de simulation et de prévision tant de la consommation que de la production et de l’état du réseau électrique ;
  • la création d’outils d’aide à la décision et au pilotage actif de la consommation et de la production.

Le projet a été conçu en réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ADEME sur les réseaux électriques intelligents lancé dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir en 2011. Le projet a été validé par Premier Ministre le 18 mars 2013. Il bénéficie d’un soutien financier de l’ADEME à hauteur de 9,5 M€.

 En savoir plus sur le projet Smart Grid Vendée (PDF - 6,9 Mo)

26 juin 2013

Une évaluation macro-économique des visions énergétiques de l'ADEME

Couv ScénariosDurant l'année 2012, l’ADEME a mobilisé ses services techniques et économiques afin d'élaborer des visions énergétiques et climatiques volontaristes aux horizons 2030 et 2050; ces scénarii s'appuient sur la maîtrise de la consommation énergétique et le développement de l’offre d’énergies renouvelables.

Mais ces propositions sont-elles économiquement viables et représentent-elles une opportunité de croissance ?

L'ADEME s'est appuyée sur les compétences de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) - centre indépendant de recherche, de prévision et d'évaluation des politiques publiques - afin de compléter ses visions d'une évaluation macro-économique. 

Ce travail illustre une voie possible pour la transition énergétique en France dans une perspective de croissance économique et de maintien, voire d'augmentation, du bien-être collectif et individuel.

 Evaluation macroéconomique des visions énergétiques 2030/2050

12 juin 2013

Nuisances lumineuses : 2 TWh par an d'économies d'énergie attendues

Un arrêté daté du 25 janvier 2013 relatif à l’extinction des bâtiments publics et privés non résidentiels a été publié au journal officiel du 30 janvier 2013.

Son but : limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie.

Cet arrêté concerne l'Etat, les collectivités, les entreprises et entre en vigueur le 1er juillet 2013.

Sont concernées les installations d’éclairage des bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur de ces bâtiments et l’éclairage des façades de bâtiments.

Guide EclairageNe sont pas concernées les réverbères d’éclairage public des collectivités apposés en façade qui sont destinés à éclairer la voirie ainsi que les installations d’éclairage destinées à assurer la protection des biens lorsqu’elles sont asservies à des dispositifs de détection de mouvement ou d’intrusion.

Les préfets peuvent déroger à ces dispositions la veille des jours fériés chômés, durant les illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local et dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente.

  • Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel doivent être éteints une heure après la fin de l’occupation de ces locaux.
  • Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition doivent éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin de l’occupation de ces locaux si celle-ci intervient plus tardivement. Ils peuvent être allumés à partir de 7 heures ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt.
  • Les illuminations des façades des bâtiments doivent être éteintes au plus tard à 1 heure. Elles ne peuvent être allumées avant le coucher du soleil.

L’ADEME évalue à 2 TWh par an les économies d’énergie attendues soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 750 000 ménages (hors chauffage et eau chaude), évitant ainsi un rejet de 250 000 tonnes de CO2.

L'ADEME et ses partenaires proposent aujourd'hui 3 guides dédiés à :

 L'éclairage des parties communes des bâtiments tertiaires et résidentiels (PDF - 1,2 Mo)

 La rénovation de l'éclairage des commerces de centre-ville (PDF - 6,1 Mo)

 La rénovation de l'éclairage dans les bâtiments tertiaires (PDF - 1,5 Mo)

03 juin 2013

La qualité de notre air, c'est l'affaire de tous !

On le sait, la pollution atmosphérique a des impacts sur notre santé et sur l'environnement. Or nous avons, chacun d'entre nous, les moyens d'agir au quotidien pour tenter d'améliorer la qualité de notre air extérieur.

L'ADEME propose aujourd'hui de nouveaux supports à destination du grand public; page internet, dépliant et guide actualisé, toutes les explications et recommandations sont accessibles depuis l'espace Eco-citoyens :

  • Pourquoi notre air est-il pollué ?
  • Qu'en est-il de la pollution par les particules ?
  • Quels sont les risques pour la santé ?
  • Quelles actions sont mises en place pour maitriser la pollution de l'air ?
  • Comment adopter les bons gestes pour réduire la pollution de l'air ?

Guide QA bois

 Sur l'espace Eco-citoyens

Si les transports et l'industrie sont deux gros pourvoyeurs de polluants, le chauffage au bois n'est pas en reste ; lorsque la combustion se fait dans de mauvaises conditions, elle produit des particules fines nocives pour la qualité de l'air extérieur et la santé. Il faut rappeler qu'une maison individuelle sur deux en France utilise le bois comme source de chauffage principale ou d'appoint.

L'ADEME livre ses conseils en la matière et propose deux supports téléchargeables :

 La qualité de l'air et le chauffage au bois

 Se chauffer au bois

Le Fonds Air Bois: une opération pilote sur la vallée de l'Arve (Savoie)

Il s'agit d'une opération pilote de modernisation du parc d’appareils de chauffage au bois individuels sur la vallée de l’Arve. Son lancement a eu lieu aujourd'hui.

Comme beaucoup de zones urbanisées et de vallées de montagne, la vallée de l'Arve est exposée à la pollution de l'air. Face à ce problème de santé publique, l'Etat a initié en février 2012 un Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA). C'est dans ce cadre qu'a été mis en place, à destination des particuliers, le Fonds Air Bois, une opération qui permettra d'améliorer la qualité de l'air, de diviser par deux la facture énergétique concernée et de soutenir l'activité économique locale.

Le Fonds Air Bois, c'est 800 000 euros par an sur 4 ans, soit un total de 3,2 millions d’euros, une moitié provenant de l’ADEME et l’autre des collectivités territoriales.

 En savoir plus sur le Fonds Air Bois (PDF - 3,1 Mo)

15 mai 2013

Formation professionnelle dans le secteur du bâtiment : un nouvel accord

Avec près de 44 % de la consommation d’énergie de notre pays, le bâtiment est le secteur économique le plus énergivore. Il génère 123 millions de tonnes de CO2 par an, soit près du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre. La facture annuelle de chauffage représente environ 900 € en moyenne par ménage, avec de grandes disparités : de 250 € pour une maison « basse consommation » à plus de 2500 € pour une maison mal isolée. Les économies d'énergie sont l'un des axes prioritaires de la transition énergétique, pour plus de pouvoir d'achat des ménages, plus de compétitivité des entreprises, plus d’innovation et de création d'activité économique.

Un des éléments clés de la réussite du plan de rénovation énergétique des logements annoncé par le Président de la République le 21 mars est la professionnalisation de la filière du bâtiment. Les artisans
et professionnels du secteur du bâtiment doivent renforcer leurs compétences et en acquérir de nouvelles, notamment au travers de la formation professionnelle continue
. Logo FEEbat

Depuis la création du FEEBat, dispositif de « formation aux économies d’énergie des entreprises et artisans du bâtiment », près de 52 000 professionnels du bâtiment ont été formés. Pour proroger ce dispositif, l'Etat a conclu un nouvel accord avec les professionnels du bâtiment et EDF, qui prévoit de former 11 000 nouveaux stagiaires en 2013.

 Le communiqué du 14/05/2013 (PDF - 61 Ko)

La transition écologique sur le terrain

Couv A&V N°35Préparer l’avenir en repensant nos modes de déplacement et de consommation, en réhabilitant les logements anciens devenus des passoires énergétiques, en construisant de nouvelles habitations moins énergivores et produisant même plus d’énergie qu’elles n’en consomment, développer les énergies renouvelables, préserver les écosystèmes et l’environnement dans sa globalité… le chantier lancé en novembre 2012 sur la transition énergétique – et plus largement écologique – a des allures de défi et doit mobiliser les 36000 communes françaises, les 2 millions d’entreprises et les 66 millions de citoyens…

Le dossier proposé par la dernière édition de ADEME & Vous offre en la matière un éclairage sur les initiatives de terrain menées par les directions régionales de l'ADEME ainsi que sur les nombreux relais et partenariats permettant de renforcer son action dans les territoires.

 Le dossier du ADEME & Vous N°65 (PDF - 723 Ko)

23 avril 2013

Bruno Lechevin : « Donner plus de lisibilité à l'action de l'ADEME »

Photo BLQuelques semaines après sa nomination à la tête de l’ADEME, Bruno Lechevin a pu prendre toute la mesure de la diversité des actions de l’Agence, de son expertise et de la richesse des sujets sur lesquels les équipes, professionnelles et passionnées, interviennent.

Dans le contexte actuel, la tâche de l’ADEME et de son président est grande car les attentes vis-à-vis de l’agence sont fortes. Mais les fondamentaux de l’ADEME – tant au niveau national que territorial – lui ont permis jusqu’alors et depuis 20 ans, d’évoluer et de s’adapter, avec pour objectif essentiel : accompagner la société française dans sa transition énergétique et écologique et répondre au mieux aux besoins de ses publics dans le respect de l’intérêt général.

« Aujourd’hui, mon ambition est de donner plus de lisibilité et de visibilité à l’action de l’ADEME, de mieux mettre en lumière le sens de notre action et de le faire partager. Nous contribuerons ainsi à la réussite de la transition énergétique et écologique » souligne Bruno Lechevin, Président de l’ADEME.

 Une voie possible pour la transition énergétique

 La rénovation énergétique dans l'habitat privé : les initiatives locales

 Les certificats d'économie d'énergie :  un dispositif incontournable

 Journées de l'Energie : les Espaces Info-> Energie mobilisés

Lire la suite "Bruno Lechevin : « Donner plus de lisibilité à l'action de l'ADEME »" »

22 avril 2013

Rénovation énergétique de l'habitat privé : les initiatives locales

L’efficacité énergétique des logements est un enjeu économique, social et environnemental essentiel de la transition énergétique. Le plan d'investissement sur le logement lancé le 21 mars 2013, comporte trois objectifs :

  • réduire les consommations d’énergie pour lutter contre le réchauffement climatique, Habitat rénové
  • lutter contre la précarité énergétique et réduire les charges,
  • permettre la structuration de toute la filière de rénovation énergétique, intensive en emplois non délocalisables.

Relever ces défis nécessite plusieurs grands chantiers d’actions :

  • le financement de la rénovation, avec la consolidation des outils financiers existants et le développement d’instruments financiers innovants,
  • l’accompagnement des particuliers,
  • la mobilisation d’un plus grand nombre de professionnels compétents pour concevoir et réaliser ces travaux de maîtrise de l’énergie.

Ces politiques ne peuvent être uniquement nationales. Leur efficacité repose nécessairement sur une action de proximité qui peut en particulier s’inscrire dans le cadre des schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) ou des plans climat énergie territoriaux (PCET).

Les fiches qui suivent sont autant d’exemples d’initiatives menées par des collectivités (régions, pays ou communautés urbaines) pour faciliter et stimuler les travaux de rénovation énergétique, principalement sur des habitations individuelles. Bien que la plupart de ces initiatives soient en phase de lancement ou de réflexion, elles offrent une description détaillée de ce que pourra apporter ce que l’on peut appeler guichet unique, plateforme locale de rénovation ou service public d’efficacité énergétique. Ces exemples illustrent en effet la mise en place d’actions touchant à :

  • la sensibilisation et à la mobilisation des acteurs,
  • l’accompagnement personnalisé des particuliers tout au long de leurs démarches
  • la mise en place de mécanismes de financement innovants et d’aides pour des populations plus vulnérables,
  • la mobilisation des professionnels du secteur de la rénovation.

Ces initiatives proposent différentes formes d’organisation des opérateurs, incluant généralement les Espaces Info-Energie (EIE), ainsi que des partenaires comme l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) ou les Agences départementales d’information sur le logement (ADIL).

L’ADEME est impliquée dans ces initiatives par le biais de ses directions régionales. Au-delà de leur intérêt local, elle souhaite les faire connaître pour favoriser leur démultiplication sur l’ensemble du territoire national et contribuer ainsi à l’objectif des 500 000 rénovations énergétiques annuelles.

La brochure Rénovation énergétique de l'habitat privé (PDF - 2,8)

 Les enjeux d'une action locale

 En savoir plus sur le Plan d'investissement sur le logement