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18 posts from décembre 2012

21 décembre 2012

L'incinération des déchets ménagers

En 2010, 30 % de nos déchets municipaux étaient traités par incinération. La France se situe au 7ème rang européen pour la place tenue par l’incinération dans le traitement des ordures ménagères.

Bajstock.comL’incinération est le premier mode de traitement des déchets municipaux avec la mise en décharge (30%) et devant le recyclage (20 %) et le compostage (15 %).

En 2010, le parc d’usines d'incinération des ordures ménagères (UIOM) est composé de 129 unités traitant un total de 14 Mt/an dont 114 usines avec récupération d’énergie correspondant à un tonnage traité de 13,8 Mt/an. Chaque usine avec récupération d’énergie traite entre 8 900 t/an et 730 000 t/an avec une moyenne d’environ 120 000 t/an.

Le coût moyen d’incinération de déchets est de 94 € TTC par tonne en 2010, en incluant la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP). 

Prévention, réutilisation, recyclage dont valorisation organique (comme le compostage), puis valorisation énergétique,... l'incinération se situe à cette dernière étape de la gestion des déchets, avant la mise en décharge réservée notamment aux déchets urbains. 

Dans la mesure où ses impacts environnementaux et sanitaires sont aujourd'hui maîtrisés, une incinération performante reste un outil de gestion des déchets adapté. Elle permet en effet de répondre à un objectif d’élimination des déchets n’ayant pu être recyclés ou valorisés par "retour au sol"(valorisation de la part organique) tout en permettant une valorisation de leur contenu énergétique.

En résumé

Les points forts :

  • une alternative au stockage (mise en décharge), adaptée à toutes sortes de déchets;
  • une valorisation énergétique permettant de réduire la consommation d’énergies fossiles.

Les points de vigilance : 

  • un développement qui ne doit pas se faire au détriment de la prévention ni des filières de recyclage ;
  • une technologie sujette aux craintes sanitaires en raison de pollutions passées.
 L'avis de l'ADEME sur l'incinération des ordures ménagères (PDF - 217 Ko)

Les déchets de la restauration sur un plateau

  • Ademevous_61_couv900 000 tonnes de déchets sont produites annuellement par le secteur de la restauration (commerciale et collective)
  • 34 kg de déchets de restauration par salarié et par an sont produits par la restauration collective sous contrat
  • 280 kg par habitant et par an : c’est le volume du gaspillage alimentaire en Europe selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en prenant en compte l’ensemble de la chaîne alimentaire

Avec plus de 7 milliards de repas servis chaque année, le secteur de la restauration est l'un des plus importants producteurs de déchets issus de l’alimentation. Leur collecte et leur valorisation sont une priorité de la politique nationale de gestion des déchets. La prévention reste cependant la première action indispensable.

L'ADEME a choisi de consacrer le dossier de son ADEME&Vous N° 61 aux déchets de la restauration.

 Le dossier du ADEME&Vous N°61 (PDF - 1,3 Mo)

20 décembre 2012

Les Français, l'environnement et le long terme

  • Le plaisir à court terme est une priorité pour 8 Français sur 10
  • 1 Français sur 2 connait la définition du « Développement durable »
  • 76 % des Français estiment que les scientifiques évaluent correctement les risques environnementaux

 Graph S&E N°35

Dans le cadre de son baromètre annuel, l’ADEME publie pour la première fois cette année l’étude Les Français face à la crise du long terme pour mesurer l’évolution des valeurs et modes de vie des Français et la place que l’environnement pourrait tenir. Cette étude vient en complément des autres études annuelles, Les Français et l’environnement et Les Français et l’effet de serre.

L'ADEME consacre aujourd'hui le dernier numéro de l'année 2012 de son Stratégie &
études
à la restitution de ces résultats
.

Logo S&ECe N°35 de Stratégie et études permet d’observer les tendances et les évolutions des valeurs et des comportements des Français dans ces différents domaines afin de comprendre leurs préoccupations, identifier les freins et les leviers pour faire évoluer les comportements en faveur d’un modèle plus durable.

Dans un contexte de préoccupations économiques et financières, ces études démontrent que la crise a un impact sur leur implication à l’égard des questions environnementales : malgré une bonne connaissance de ce qu’est le développement durable et un regain de confiance envers la communauté scientifique, c’est le plaisir et l’appréciation du moment présent qui priment sur les questions écologiques.

 Stratégie & études N°35

 Notre communiqué (PDF - 287 Ko)

Pointe électrique, effacement diffus, de quoi s'agit-il ?

Tandis que Delphine BATHO, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, propose un mécanisme de capacité pour répondre au défi de la pointe électrique, l'ADEME revient ici sur l'effacement diffus ou "effacement résidentiel".

Comme le rappelle le communiqué du Ministère de l'Ecologie, en France la pointe électrique - ou pic de consommation - augmente environ de 3 % chaque année et a enregistré une hausse de 28 % en dix ans. Il est donc nécessaire d'agir rapidement pour lutter contre ces pics qui coûtent cher et ont un impact environnemental, notamment en terme d'émissions de gaz à effet de serre.

L'effacement diffus ou "effacement résidentiel" consiste à réduire temporairement la consommation d’électricité d’un grand nombre de petits sites, en particulier de logements, de façon à diminuer la demande. Il s’agit par exemple d’interrompre brièvement, mais de façon synchronisée, l’alimentation de radiateurs ou climatiseurs situés dans des logements pour, au total, réduire la consommation d'électricité d'une région ou du pays.

Cette solution se matérialise par la mise en place d’un boîtier qui s'installe sur le tableau électrique et qui permet de mesurer et commander certains usages en temps réel (par exemple, chauffe-eau et radiateurs). Un système d’information complète le tout en recueillant les données et générant les ordres de modulation. Le pilotage est opéré à distance par un opérateur et ne requiert aucune action directe des utilisateurs qui souscrivent à ce service. Habituellement, les clients peuvent choisir de débrayer le système, selon le contrat signé avec l’opérateur. 

Les bénéfices de l'effacement diffus :

  • la diminution du recours à la production d’électricité par centrales thermiques,
  • une meilleure insertion des énergies renouvelables sur le réseau.

Les premiers résultats d’une étude en cours (menée par le CSTB et l’ADEME en collaboration avec la société Voltalis) montrent que l’effacement diffus pourrait également permettre aux consommateurs de réaliser des économies d’électricité. Ainsi, des coupures de l’alimentation du chauffage et de l’eau chaude électrique pendant 15 à 20 minutes par heure permettraient de réaliser les jours où elles sont pratiquées, une économie moyenne de l’ordre de 7 à 8% de la consommation totale journalière d’électricité. A titre de comparaison, cela équivaut à l’économie d’énergie obtenue en baissant d’1°C la température dans le logement.

Des études doivent encore être menées pour mesurer l’impact des campagnes d’effacement sur le confort des consommateurs d’électricité, en particulier sur l’évolution de la température du logement, pour déterminer l’origine de ces économies et évaluer leur valeur sur une année entière.

 L'avis de l'ADEME (PDF - 365 Ko)

 Le communiqué du Ministère du 19/12/2012 (PDF - 131 Ko)

19 décembre 2012

Recherche : du recyclage à l'éco-conception

Vers une économie circulaireRecycler c’est utile. C’est indispensable. Pour préserver l’environnement comme pour faire face à la diminution des ressources naturelles. Le recyclage permet de valoriser les matières contenues dans les déchets, grâce notamment aux progrès des technologies de dépollution et de tri. L’enjeu est désormais de produire, le plus possible, des matières recyclées de qualité quasi comparable à la matière vierge, et de les produire en quantité avec moins d’impact sur l’environnement. Ceci implique de recycler "en boucle fermée", c'est à dire pour un même usage final.

C’est l’étape nécessaire pour entrer dans une économie dite "circulaire" où la matière est capable de vivre plusieurs vies au sein de produits de qualité.

Avant d’y parvenir, la recherche a encore de nombreux freins à débloquer. Mais l’industrie dispose déjà d’un allié de choix avec l’éco-conception. En prenant en compte le recyclage dès la conception d’un produit, la réutilisation de la matière sera considérablement simplifiée et sa qualité améliorée.

Vers une économie circulaire, c'est un supplément du magazine La Recherche, rédigé en partenariat avec l'ADEME, à paraître en février 2013 (N°472).

 Le supplément Vers une économie circulaire (PDF - 860 Ko)

18 décembre 2012

« Trouver un emploi dans l'économie verte »: l'édition 2013 est là !

Couv' Terra Eco 2013Solaire, eau, énergie, Green IT, BTP,... 

100 métiers et plus de 40 formations à découvrir dans l'édition 2013 du hors-série Trouver un emploi dans l'économie verte réalisé par Terra Eco.

L'ADEME - pour la deuxième année consécutive - a décidé de soutenir la réalisation de cet ouvrage à destination des lycéens et des jeunes diplomés, le premier du genre, entièrement consacré aux compétences qui devront accompagner la transition de notre société vers un quotidien plus durable.

 Le hors-série Trouver un emploi dans l'économie verte édition 2013 (PDF - 4,1 Mo)

17 décembre 2012

L'agenda du 1er semestre 2013

Evénements Climat

 29 - 31 janvier : Assises de l’énergie et du climat

Les Assises de l'énergie et du climat regrouperont pour sa 14ème édition l’ensemble des acteurs de l’énergie — élus, industriels, collectivités, organisations professionnelles, associations, consommateurs, entreprises… Sur le thème de la transition énergétique, en marge du débat national lancé par le Ministère du Développement Durable, ces Assises permettront d’échanger et de débattre du rôle des collectivités territoriales dans  les réponses apportées aux enjeux climatiques et énergétiques. ALPEXPO, Avenue Innsbruck, 38100 Grenoble

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22 mai : Journée de restitution « Atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole en France »

La réduction des émissions de gaz à effet de serre est une priorité pour le monde agricole. Afin d’identifier des solutions pour y parvenir, l’ADEME, l’INRA, le Ministère de l’Ecologie du Développement Durable et de l’Energie et celui de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt ont lancé l’étude « Atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole en France ». Lors de cette demi-journée, les résultats de l’étude seront présentés aux acteurs du monde agricole, aux instituts techniques, bureaux d’études, aux institutionnels et centres de recherche. Salle GAMBETTA du Ministère de l’Agriculture, 78 rue de Varenne, 75349 Paris

Evénement Energie

19 - 22 février : Salon Be + Bâtiment énergie positive

Réunissant tous les professionnels du bâtiment autour de 8 salons, le salon be+ - be positive — est l’événement incontournable autour des solutions énergétiques et durables. Il est l’occasion pour toutes les filières concernées de présenter un état des lieux des connaissances, des retours d’expériences et l’offre technique disponible. Les visiteurs seront invités sur le stand de l’ADEME dans l’espace EnR pour s’informer sur les dispositifs qu’elle met en œuvre, l’actualité relative à l’énergie et aux énergies renouvelables, pour rencontrer auprès des ingénieurs de l’ADEME. Lyon Euroexpo, Boulevard de l'Europe, 69680 Chassieu

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Evénement Entreprises & Innovations

20 Juin : Forum ADEME des innovations

A l’heure où l’innovation se doit d’être au cœur de l’action publique, et forte du succès des éditions précédentes, l’ADEME organise la 3ème édition du Forum des Innovations à destination des institutionnels, des  industriels, et des acteurs de la communauté financière.

L’objectif de ce forum est d’échanger sur les résultats obtenus et les orientations à venir en matière de recherche dans les domaines de l'énergie et de l’environnement afin d’accélérer le changement vers une société plus durable et plus adaptée aux enjeux de demain. Palais Brongniart, 28 Place de la Bourse, 75002 Paris

Evénement Déchets

25 - 26 juin : Colloque Prévention & Gestion des déchets dans les territoires

Organisé par l’ADEME, ce colloque permet aux collectivités territoriales d’échanger sur les moyens et ressources nécessaires pour définir une offre de service public déchets adaptée aux évolutions réglementaires. Pour les entreprises, c’est l’occasion d’initier la création d’une offre de produits et services moins générateurs de déchets. Le Colloque Prévention & Gestion des déchets dans les territoires est organisé tous les deux ans en alternance avec le Colloque Filières et Recyclage.

Au programme en 2013 : les leviers à actionner pour maîtriser les coûts liés à la gestion des déchets des entreprises et des ménages, la place de la valorisation énergétique des déchets dans les politiques déchets et énergétique, et l’articulation des politiques de prévention et de tri/recyclage. Paris 

Noël et environnement : ce qu'il faut savoir

Guide Noel CollectivitésEn France, la puissance fournie pour les illuminations de Noël est estimée à 1 300 MW, soit trois quart de celle fournie par le parc photovoltaïque français (2 000 MW en 2011). Près de 1 000 MW sont liés aux seules décorations des particuliers.

Comme chaque année, les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour l’ADEME de rappeler aux particuliers et aux collectivités quelques solutions simples et efficaces pour maîtriser leurs impacts sur l’environnement lors de ce traditionnel pic de consommation (achats et énergie).

 

 Notre Info-Presse (PDF - 1 Mo)

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12 décembre 2012

Que faut-il savoir de l'énergie éolienne ?

Guide Energie EolienneLa France bénéficie du deuxième gisement éolien d’Europe. L’atteinte des objectifs nationaux d’augmentation de la production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2020 repose donc largement sur cette énergie, en particulier l'éolien terrestre. L’objectif 2020 est d’atteindre - en capacité installée - 25 000 MW d’éolien, dont 19 000 MW terrestres, contre 5 400 MW de photovoltaïque, 2 300 MW de biomasse et une hausse de 3 000 MW de la puissance installée en hydraulique. 

L’éolien terrestre pourrait atteindre 34 000 MW en 2030 (le même niveau qu’en Allemagne aujourd’hui), l’éolien en mer représentant pour sa part 12 000 MW. L’ensemble pourrait culminer à 70 000 MW de puissance installée en 2050.

Cependant, pour l'heure, au 30 juin 2012, la puissance totale raccordée au réseau français n'était que de 6 994 MW

Derrière ce cumul de chiffres, une énergie, l'énergie éolienne et un enjeu, l'avenir énergétique de la France. C'est ce que rappelle le plus simplement possible et à la veille du Colloque National Eolien des 13 et 14 décembre 2012, le nouveau guide de l'ADEME intitulé L'énergie éolienne et destiné au plus grand nombre. 

 Le guide L'énergie éolienne (PDF - 2Mo)

 Les scénarios énergétiques de l'ADEME 2030 et 2050

11 décembre 2012

Objectif CO2, les transporteurs qui s'engagent ont désormais leur site !

Logo Objectif CO2Les transports représentent en France 32% de la consommation d’énergie finale et 26% des émissions de gaz à effet de serre. En consommant moins d’énergie, on diminue les émissions de CO2  et on réduit le montant des factures de gazole tout en veillant à améliorer la qualité de l’air ambiant. Les transporteurs routiers - marchandises et voyageurs - sont donc particulièrement concernés par les objectifs nationaux de réduction de 20% de ces émissions d'ici 2020.

Une démarche concrète et volontaire leur est proposée pour réduire leur impact sur l'environnement, c'est la démarche Objectif CO2.

Et pour faciliter leur implication, un site www.objectifco2.fr est désormais en ligne. Ce site, alimenté par les informations des transporteurs eux-mêmes, leur permet désormais de : 

  • situer leur propre entreprise de transport sur l'échelle de celles qui se sont déjà engagées dans cette démarche;
  • évaluer la réduction potentielle des émissions de gaz à effet de serre des entreprises de transport de leur région, les objectifs qu'elles se sont fixées et la réalité en tonnes de CO2
    évitées.

Sans oublier diagnostic, méthodologie, suivi, mesure des résultats... Un outil à découvrir.