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30 posts from novembre 2013

07 novembre 2013

Une filière de pneus d'origine végétale ?

Axens, IFP Energies nouvelles (IFPEN) et Michelin ont annoncé le lancement d’un projet de recherche - BioButterfly - dans le domaine de la chimie du végétal afin de développer et commercialiser un procédé de production de butadiène biosourcé (biobutadiène), c'est-à-dire partiellement ou totalement issus de matières premières renouvelables.

Pneu MichelinLe butadiène est un important réactif chimique d'origine fossile (pétrole et gaz naturel) utilisé en particulier dans la fabrication des caoutchoucs synthétiques dont 60 % de la production mondiale sont destinés au secteur des pneumatiques.

Le procédé BioButterfly permettra de fabriquer une nouvelle génération de caoutchoucs synthétiques issus de la biomasse, donc de matières organiques, plus respectueux de l’environnement.

A terme, l'ambition de ce projet est de préparer la future filière industrielle française de caoutchoucs biosourcés.

D'une durée de 8 ans, BioButterfly dispose d'un budget de 52 M€. Le projet a été sélectionné par l'ADEME pour un financement à hauteur de 14,7 M€ dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir (PIA).

Les recherches s'articuleront autour de cinq enjeux prioritaires :

  1. la production d'un biobutadiène économiquement compétitif,
  2. la réduction des impacts environnementaux, et notamment des émissions de CO2, sur l'ensemble de la chaîne de production par rapport à l'existant,
  3. la fabrication de caoutchoucs de synthèse très performants et d'un procédé applicable à toutes les utilisations du biobutadiène,
  4. la réduction des coûts d'investissement,
  5. la préparation de la future filière industrielle française de production de caoutchoucs biosourcés.

 En savoir plus sur le projet BioButterfly (PDF - 650 Ko)

 En savoir plus sur les Investissements d'avenir

PRAXIBAT® ou la formation de proximité pour les professionnels du bâtiment

Le programme PRAXIBAT® a été créé pour former et développer les compétences des jeunes et des professionnels du bâtiment dans les métiers dédiés à la construction et la réhabilitation durable.

L’enjeu est de taille puisqu'il s'agit de structurer et d'étendre à l'ensemble du territoire national un réseau de formation afin que chaque artisan, chaque installateur, chaque élève et apprenti puisse trouver à proximité de chez lui un outil de formation adapté.

Pour cela, ce programme mobilise en région les acteurs de la formation continue et initiale, les organisations professionnelles, le Conseil Régional et les services de l’Etat.

Il mutualise les moyens techniques et financiers des partenaires pour concevoir, moderniser et favoriser l’accès à des plateaux techniques conformes à des exigences technologiques et pédagogiques précises qu'il complète par la formation de formateurs adaptées et trois kits pédagogiques sur l’efficacité énergétique avec en tronc commun l’étanchéité à l’air des bâtiments :

  1. ventilation,
  2. isolation des parois dites "opaques" (non vitrées),
  3. éclairage performant.

Le programme PRAXIBAT® met très fortement l’accent sur les travaux pratiques à réaliser par les stagiaires afin qu’ils soient capables à l’issue des sessions de formation de maîtriser les gestes indispensables à la bonne réalisation des travaux d’efficacité énergétique.

Une nouvelle plateforme de formation PRAXIBAT® en région Centre

Praxibat-lycee-gaudier-brzeskaAinsi aujourd'hui en  région Centre - à Saint-Jean de Braye - a été inaugurée une toute nouvelle plateforme de formation PRAXIBAT® dédiée aux « parois opaques », en présence notamment de Bruno LECHEVIN, Président de l'ADEME et François BONNEAU, Président de la Région Centre. Cette plateforme va permettre dès 2014 de former les jeunes et les professionnels à la construction et la réhabilitation durable afin d'améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

La région Centre doit en effet répondre à l'objectif de 18 500 rénovations de logements par an. A ce jour, 4 plateformes « parois opaques » existent, situées à Châteauroux, Nazelles-Négron, Chartres, Saint-Jean-de-Braye.

En 2014, avec une plateforme à Romorantin et une autre à Bourges, tous les départements de la région Centre seront équipés

 Bâtiment : le vaste chantier de la formation

Consommation énergétique : le bâtiment innove, l'Etat soutient.

Label IA_100mmDiviser par quatre les émissions nationales de gaz à effet de serre et par deux la consommation énergétique d’ici 2050 nécessite une réhabilitation massive du parc immobilier existant. En France, le bâtiment produit chaque année 25% des émissions de gaz à effet de serre et consomme 44% de l'énergie finale; il est donc nécessaire d’accroître l’efficacité énergétique des constructions neuves et existantes.

Si la rénovation énergétique constitue un véritable enjeu national, elle n’est pourtant possible qu’à condition de pouvoir disposer de solutions de réhabilitation maîtrisées par les acteurs de ce secteur, économiquement compétitives et reproductibles sur une large typologie de bâtiments.

Réduire la consommation d’énergie sur le long terme nécessite de favoriser le développement de nouveaux matériaux d’isolation, d'équipements de production de chaleur particulièrement innovants ou encore de systèmes multifonctions de pilotage des consommations d'électricité, utilisés pour le chauffage, l'éclairage, les procédés industriels mais aussi pour des consommations plus spécifiques avec la multiplication des appareils ménagers. 

C’est à ces enjeux que répondent les quatre projets retenus par l’Etat dans le cadre du deuxième AMI « Bâtiments et ilots performants », en présentant des solutions nouvelles et concrètes pour réduire la consommation énergétique de différents types de bâtiments :

  • IBIS propose le développement à l’échelle industrielle d’un isolant biosourcé destiné au bâti ancien, notamment les maisons individuelles d’avant 1949 ;
  • SmartLight développe un système d’éclairage intelligent à haute efficacité énergétique pour les bâtiments tertiaires et industriels ;
  • Wood’Ite industrialisera des solutions de rénovation en bois pour l’habitat collectif;
  • VIpeR innovera avec une offre d’isolation intérieure à haute performance pour l’habitat et le tertiaire en zone urbaine.

 En savoir plus sur les lauréats

 Notre communiqué du 07/11/2013 (PDF - 382 Ko)

 En savoir plus sur les Investissements d'avenir

06 novembre 2013

Salon Batimat : Concours de l'Innovation 2013

L’édition 2013 du Concours de l’Innovation dont les lauréats ont été révélés lundi 4 novembre sur le Salon Batimat, a pour objectif de récompenser et de promouvoir les innovations techniques notamment sur les marchés de la construction, du confort et de l'efficacité énergétique

Banière Batimat 2013
235 dossiers présentés par les exposants ont été examinés par 9 jurys techniques spécifiques, composés d’experts reconnus : maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entrepreneurs, organismes et centres techniques, journalistes, architectes…  81 projets ont ainsi été remarqués et nominés puis soumis au Grand Jury le 3 octobre, pour déterminer les futurs lauréats . Le Grand Jury 2013 était présidé par M. Alain Maugard (Président de Qualibat), et constitué de l’ADEME, de Batiactu.com, du Moniteur et des Présidents des principales organisations du bâtiment (CAPEB, FFB, CNOA, CSTB, CETIAT, USH, UNTEC, AICVF, IFPEB, ARCORA, CEDRE, TBC…).

L’ADEME a remis à cette occasion les deux Grands Prix Efficacité Energétique :

  • l’un pour le lauréat du Salon Batimat : panneau photovoltaïque S-PAC de la société SYSTOVI, intégré en toiture ;
  • l’autre pour le lauréat du Salon Interclima+Elec : chaudière combinée Hydroconfort Solaire de la société FRISQUET.

Lauréat du Salon Batimat : SYSTOVI

SYSTOVI est une entreprise française qui fabrique des modules photovoltaïques et des modules hybrides PVT (photovoltaïque et thermique). Ces modules produisent à la fois de l'électricité et de la chaleur, le fluide caloporteur étant l'air situé sous les modules.

SYSTOVI a également développé un système permettant de valoriser l'air chaud sous les modules hybrides PVT en l'insufflant dans le bâtiment grâce à un dispositif de ventilation. Ici, le système S-PAC consiste à coupler les modules hybrides PVT à un chauffe-eau solaire thermodynamique. L'électricité produite par les modules photovoltaïques permet d'alimenter la pompe à chaleur du système thermodynamique dont le coefficient de performance est amélioré par l'air chaud récupéré sous les modules. Le principal intérêt du système S-PAC est de pouvoir stocker l'énergie produite dans la journée par le système PV sous forme d'eau chaude dans un ballon.

Lauréat du Salon Interclima+Elec : FRISQUET

FRISQUET a développé la solution Hydroconfort Solaire. Il s'agit d'un système complet et packagé de chaudière à condensation couplée à un chauffe-eau solaire individuel optimisé de faible surface. Cette solution pallie les deux principaux problèmes des chaudières à condensation :

  • répondre au mieux aux besoins des bâtiments, sans surpuissance ;
  • améliorer les performances en assurant la condensation des fumées même pour la production d'eau chaude sanitaire.

Ses performances, en particulier saisonnières, sont très élevées et sa fabrication de très bonne qualité. 

Le chauffe-eau solaire individuel est quant à lui composé d’un seul panneau solaire de 2m² mais présente un taux de couverture solaire élevé (60%).

 En savoir plus sur les lauréats du Concours de l'Innovation 2013 

Véhicules hybrides et électriques : c'est que du bonus !

En 2013, si vous achetez un véhicule qui émet moins de 105 g de CO2 par kilomètre, vous pouvez bénéficier d’une réduction sur son prix d’achat. C'est ce que l'on appelle le bonus écologique.

Bajstock.comLe bonus écologique est une aide financière destinée à inciter l'acheteur à s'orienter vers les voitures particulières neuves émettant peu de CO2 (moins de 105 g CO2/km). Plus les émissions sont faibles et plus le bonus est élevé. 

A contrario, ce système pénalise, via un malus, les acheteurs qui optent pour les modèles les plus polluants (dès 136 g de CO2/km). Plus les émissions sont fortes et plus le malus est élevé.

Il existe une zone intermédiaire où il n’y a ni bonus ni malus. Elle concerne les voitures qui émettent entre 106 g et 135 g de CO2/km.

Sont concernés tous les types de voitures particulières neuves qui comportent au plus neuf places assises, y compris celle du conducteur, et dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes. Il s'agit de voitures neuves au sens de l’article R. 311-1 du code de la route, qu’elles soient immatriculées par des particuliers ou par des sociétés. Sont également concernés les véhicules particuliers ou les camionnettes loués avec option d'achat ou pour une durée d'au moins deux ans.

Par contre, ce dispositif ne soutient pas l'achat de véhicules destinés au transport de marchandises ainsi que les véhicules d'occasion. 

Pour faire un choix avisé avant de songer à l'achat d'un véhicule soutenu par ce dispositif, l'ADEME propose un comparateur en ligne (consommations, CO2 et polluants), régulièrement actualisé, concernant à ce jour l'ensemble des nouveaux véhicules homologués par l'UTAC mis sur le marché au 30 septembre.

 Le comparateur Car Labelling ADEME

 Pour en savoir plus sur le bonus écologique

 La voiture autrement !

05 novembre 2013

A ne pas manquer en novembre

L’événement – Déchets : une nouvelle campagne nationale de prévention 

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! La prévention est le maître-mot de la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD), organisée par l’ADEME, qui se tient cette année du 16 au 24 novembre dans toute la France et en Europe.

Inscrite dans le cadre d'une nouvelle campagne nationale "Réduisons vite nos déchets, ça déborde", la SERD constitue le temps fort d'une mobilisation qui s'adresse aussi bien aux administrations, collectivités et associations qu'aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir !

 Le programme de la SERD

L’actu – Salon Batimat 2013 : la mention RGE étendue et renforcée

Créée en 2011, la mention RGE permet aux particuliers d’identifier facilement les professionnels du bâtiment les plus qualifiés en matière de rénovation énergétique. A l’occasion du Salon Batimat 2013 (du 4 au 8 novembre 2013 à Paris Nord-Villepinte), Bruno Léchevin, Président de l’ADEME, a annoncé, en présence de Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, les dernières évolutions de la mention RGE, et notamment son extension aux professionnels de l’ingénierie du bâtiment (bureaux d’études et économistes de la construction).

L’ADEME donne rendez-vous à tous les professionnels du bâtiment sur son stand 5A D86.

 En savoir plus sur Batimat 2013

L’ADEME organise les 1ères Rencontres Nationales de l'Urbanisme Durable

Comment réussir le développement durable de la ville ?

Pour répondre à cette question, l’ADEME et le Groupe Moniteur organisent les 1ères Rencontres Nationales de l'Urbanisme Durable les 12 et 13 novembre à Paris. L’ADEME reviendra sur les outils existants et présentera l’AEU 2 (Approche Environnementale de l’Urbanisme), une méthodologie au service des collectivités et des acteurs de l’urbanisme pour les aider à mieux intégrer le développement durable dans tous leurs projets.

 1ères Rencontres Nationales de l'Urbanisme Durable

Journée technique de l’ADEME « Hydrogène et piles à combustibles »

L'ADEME organise cette Journée technique le 19 novembre à la Cité internationale Universitaire à Paris. Il s'agit de faire le point sur les développements des technologies hydrogène et piles à combustible pour les applications énergétiques : les premières démonstrations dans le domaine de la mobilité, des bâtiments, des réseaux ; les premiers retours d'expérience du point de vue des usagers et les bénéfices environnementaux et techniques à attendre de ces innovations. Bruno Léchevin, Président de l’ADEME, ouvrira cette Journée.

 En savoir plus

Colloque Primequal ADEME – MEDDE : Qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments

Avec plus de 80% du temps passé dans des espaces clos, la qualité de l’air intérieur est une préoccupation sanitaire majeure des populations et des pouvoirs publics. L’ADEME et le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie organisent le Colloque Primequal « Qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments : causes, effets, prévention et gestion » les 19 et 20 novembre à La Rochelle. Cette table ronde sera l’occasion de présenter l’ensemble des projets de recherche soutenus dans le cadre de ce programme et de fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs et aux acteurs de l’environnement pour améliorer la qualité de l’air.

 Programme et inscriptions

Une étude sur le potentiel du stockage d'énergies

Synthèse EtudeAu cœur de la transition énergétique, le stockage d’électricité, de chaleur et de froid fait office de candidat sérieux pour soutenir le développement des énergies renouvelables.

Pour la première fois en France, une étude lancée conjointement par l’ADEME, l’ATEE et la DGCIS en dévoile le potentiel à l’horizon 2030, avec un véritable enjeu de création d’une filière industrielle française.

L’étude montre également que le développement du stockage stationnaire d’électricité dans le monde pourrait générer plus de 10 000 emplois sur le territoire français dans les 15 ans à venir...

 Le communiqué de presse du 05/11/2013 (PDF - 318 Ko)

 Synthèse de l'étude sur le potentiel du stockage d'énergies (PDF - 678 Ko)

 Rapport de l'étude sur le potentiel du stockage d'énergies (PDF - 5,6 Mo)

04 novembre 2013

Partenariat ADEME-FFB : chantiers, construction et environnement

Logo_ffb

Le lundi 4 novembre, lors du salon Batimat, Bruno LECHEVIN, président de ADEME et Didier RIDORET, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ont renouvelé leur coopération pour accompagner les entreprises du bâtiment dans la mise en oeuvre du Plan d’investissement pour le logement et du Plan de rénovation énergétique de l’habitat.

Ce partenariat, qui se déclinera à l'échelle des régions, s’articule autour de plusieurs axes :

  • promouvoir et développer les qualifications "RGE" auprès des entreprises afin d’atteindre courant 2014 les 30 000 entreprises RGE ;
  • accompagner les entreprises du Bâtiment dans leur contribution au Plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH) ;
  • informer les entreprises sur la mise en œuvre de solutions techniques efficaces en matière de construction durable et de performance énergétique, en rénovation comme dans le neuf ;
  • accroître la qualité environnementale des chantiers par un accompagnement spécifique des entreprises : identification des impacts environnementaux, mise en place de plans d’action pour les réduire, sensibilisation des collaborateurs, rédaction de notice environnementale voire certification environnementale.

Le communiqué de presse du 04/11/2013 (PDF - 55 Ko)

RGE : identifier les professionnels « qualifiés » de la rénovation énergétique

Logo_rge

A l'occasion du salon BATIMAT, les professionnels du bâtiment se sont engagés, aux côtés de l'Etat et de l'ADEME, dans le renforcement du dispositif « RGE ». Lancée en 2011 pour les travaux d'amélioration énergétique, la mention « RGE » s'enrichit et s'ouvre aujourd'hui aux professionnels réalisant des études ainsi qu'aux industriels.

Présenté en mars 2013, le plan de rénovation énergétique de l’habitat répond à l’engagement du Président de la République de rénover 500 000 logements par an d’ici à 2017, afin de réduire de 38 % la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment à l’horizon 2020.

Tous les acteurs, et particulièrement la filière des professionnels du bâtiment, se mobilisent pour atteindre cet objectif. Deux piliers sont indispensables à la réussite de ce plan de rénovation énergétique :

  • des particuliers mieux informés et soutenus;
  • des professionnels du bâtiment mieux formés et qualifiés.

La rénovation énergétique de l'habitat répond à un triple enjeu : 

  • écologique : réduire les consommations pour lutter contre le dérèglement climatique ; 
  • social : lutter contre la précarité énergétique et réduire les charges qui pèsent sur les ménages ;
  • économique : soutenir le développement de la filière de rénovation énergétique et plus globalement l’activité dans le bâtiment, secteur créateur d’emplois non délocalisables.

Des particuliers informés

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé le 19 septembre 2013, avec les ministres Cécile Duflot et Philippe Martin, le service public de la rénovation énergétique, « J’éco-rénove, j’économise ». Ce dispositif a pour mission d’inciter les Français à engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement et de les aider dans leurs démarches.

Grâce à un numéro de téléphone unique (0 810 140 240), un site Internet (renovation-info-service.gouv.fr) et un réseau de conseillers répartis dans 450 « Points rénovation info service » (PRIS), les particuliers peuvent s’informer et avoir accès à de nouvelles aides financières aujourd’hui disponibles et accessibles à tous.

 Une campagne d’information en faveur de la rénovation énergétique des logements

Des professionnels qualifiés

Visuel Campagne RGESi la sensibilisation et l’accompagnement pratique et financier des particuliers constituent une réponse forte pour atteindre l’objectif fixé par le Président de la République, la montée en compétence des professionnels du bâtiment pour assurer un grand nombre de rénovations de qualité constitue le deuxième pilier indispensable à la réussite du plan de rénovation énergétique de l’habitat.

Depuis 2011, les entreprises et artisans bénéficiant d’une qualification professionnelle reconnue en matière de rénovation énergétique peuvent afficher la mention « RGE » pour les travaux. Celle-ci permet aux particuliers de les identifier plus facilement. Aujourd'hui, 9 000 entreprises environ bénéficient déjà d’une qualification « RGE » pour les travaux. 

Après cette première période de déploiement de la mention « RGE » pour les travaux, il a été décidé : 

  • de prolonger sur deux années supplémentaires le déploiement de la charte « RGE » pour les travaux via la signature d’un avenant à la charte d’engagement et d’étendre son périmètre en intégrant dans son champ les certifications portant sur une « offre globale » de rénovation ;
  • d’enrichir le dispositif « RGE » d’un volet concernant les professionnels de la maîtrise d’œuvre – bureaux d’étude, économistes de la construction, architectes – à travers le lancement de « RGE » pour les études. Cette nouvelle charte permettra d’une part d’identifier la compétence des professionnels en matière d’amélioration de la performance énergétique et, d’autre part, d’engager la montée en compétence de ces maîtres d’œuvre ; 
  • d’inscrire l’engagement des industriels produisant les matériaux de construction et de rénovation à former les artisans et promouvoir la mention RGE dans cette dynamique collective. 

Enrichie et étendue à de nouveaux professionnels, la démarche « RGE » fait peau neuve et change de nom pour devenir « Reconnu garant de l’environnement ».

Bâtiment : le vaste chantier de la formation

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  • 500 000 logements rénovés par an d’ici à 2017, selon l’objectif du plan de rénovation énergétique de l’habitat.
  • 1 482 000 actifs dans le secteur du bâtiment, dont 1 167 000 salariés et 315 000 artisans.
  • 9000 professionnels formés dans le cadre du FEE Bat.

Les chiffres parlent d'eux-même, la mobilisation et la montée en compétence des professionnels du bâtiment sont aujourd'hui essentielles pour que l'objectif du gouvernement puisse être atteint.

A l'occasion du Salon Bâtimat, rendez-vous international de l'innovation dans le bâtiment qui se tient à Villepinte du 4 au 8 novembre, ADEME&Vous a consacré le dossier central de son N°70 aux évolutions indispensables des pratiques dans ce secteur d'activité.

 ADEME&Vous N°70 (PDF - 2,9 Mo)

 Une campagne d’information en faveur de la rénovation énergétique des logements