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228 posts categorized "Consommation & déchets"

16 octobre 2013

Le gaspillage alimentaire n'est pas une fatalité !

Affiche GaspillageAujourd'hui s'est déroulée partout en France la Journée nationale contre le gaspillage alimentaire, une journée pour sensibiliser l’ensemble des ménages français à ce fléau qui gagne du terrain chaque année.

Le gaspillage alimentaire, c'est sept millions de tonnes de déchets jetés tout au long de la chaîne alimentaire en France.

Dans le monde, près de 1,6 milliard de tonnes de produits alimentaires sont perdus chaque année, soit un tiers de ce qui est produit… un véritable gâchis qui coûte chaque année à la planète l'équivalent de trois fois le lac Léman en eau gaspillée et qui occupe inutilement un tiers de sa surface agricole.

Selon le rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : l'empreinte carbone de la nourriture produite mais jamais consommée est estimée à 3,3 milliards de tonnes de CO2. Un chiffre qui représente à peu près la moitié des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ou de la Chine.

Toujours selon la FAO, 54 % des pertes sont enregistrées dans les phases de production, de récoltes et de stockage. Le reste relève du gaspillage alimentaire propre qui en France se quantifie de la manière suivante : 7 kilos d'aliments non consommés et encore emballés par habitant et par an. A ce chiffre s'ajoutent les restes de repas, fruits et légumes abîmés, pain... soit près de 13 kg/habitant/an. Le gaspillage alimentaire représente ainsi près de 20 kg/habitant/an.

Les enjeux écologiques et économiques sont bien connus. A Londres par exemple, le WRAP (Waste & Resources Action Programme), initiative à but non lucratif, a notamment lancé une campagne de prévention dans le cadre du programme Recycle for London, afin de faire diminuer le gaspillage alimentaire. Un 1er bilan particulièrement satisfaisant :

  • 14 % de déchets alimentaires en moins, en 6 mois de campagne dans la partie Ouest de Londres ; soit une économie évaluée à près de 1,5 millions d’euros € en coûts de traitement de déchet; 
  • un bon retour sur investissement puisque le coût de la campagne était lui de 200 K€, soit 0,30€ par ménage;
  • cette campagne a permis de diminuer d’environ 400g le poids des déchets par ménage et par semaine.  

Pour en savoir plus sur le gaspillage alimentaire :

 Le guide du CLCV

 Les conseils de l'ADEME

 Un avenir sans faim : les pertes alimentaires ne sont pas une fatalité !

15 octobre 2013

Une charte Développement durable chez les distributeurs-grossistes en boissons

Logo FNBLa Fédération Nationale des Boissons souhaite que les entreprises qui la composent puissent maintenir leur compétitivité tout en préservant l’environnement.

La charte Développement durable, définissant l’ambition et la ligne de conduite de la profession, fixe à la fois des engagements sur le long terme et des actions concrètes mises en oeuvre sur le court ou le moyen terme, dans la continuité de celles déjà menées depuis plusieurs années par ses membres qui comptent aujourd'hui 500 entreprises soit près de 10000 salariés. 

"En revisitant votre cœur de métier, vous vous mettez en capacité d’innover, de rebondir sur ce qui initialement pouvait paraitre comme des contraintes." se félicitait Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, ce matin lors de la présentation de la charte par la FNB.

Pour favoriser l’adhésion du plus grand nombre, la FNB propose différentes actions en lien avec les engagements définis ci-après et préconise à chacun de rédiger sa propre charte, ou rapport d’activités, illustrant leurs choix en matière de développement durable. Pour valoriser l’avancée collective ainsi initiée au sein de la profession et en faire la promotion, la FNB demande aux signataires de cette charte de lui faire part régulièrement des initiatives mises en place au sein de leurs entreprises. Dans le cadre d’une politique proactive et volontaire, la FNB propose à ses membres d’articuler leurs efforts en matière de développement durable autour de :

Engagements

 FNB-Charte Développement durable (PDF - 5,1 Mo)

09 octobre 2013

PM10 + PM2,5 + NO2 + NOx + COV = 42 000 décès par an !

Couv A&V N°69Elles sont invisibles, inodores et constituent une réelle menace pour la santé : les particules fines en suspension dans l’atmosphère pénètrent en effet profondément dans l’appareil respiratoire et peuvent passer dans le sang. Les PM10 et PM2,5 (PM pour «particulate matter » en anglais) correspondent aux particules dont le diamètre est inférieur respectivement à 10μm et 2,5μm. 

Les particules fines observées dans les zones urbaines en France sont en grande partie issues des activités humaines comme le transport, l’industrie, le chauffage au bois individuel, le brûlage à l’air libre des déchets verts, l’agriculture…

Dans neuf grandes villes françaises, l’espérance de vie pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l’OMS (10μg/m3). Le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards d’euros par an.

Mais les PM10 et PM2,5 ne sont pas les seules à avoir un impact sur la santé : le NO2 (dioxyde d’azote) et l’ozone contribuent également à la dégradation de la qualité de l’air.

Responsable de 42 000 décès prématurés par an en France, la pollution atmosphérique représente un enjeu sanitaire et environnemental incontournable. C'est le dossier qu'a choisi de traiter ce mois-ci, le 69ème numéro de ADEME&Vous alors que l'ADEME organise les 23 et 24 octobre prochains, avec le Ministère de l'Ecologie, les 2èmes assises nationales de la Qualité de l'air à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris. 

Ces journées s'adressent aux élus locaux, régionaux, nationaux, représentants de l’administration, de l’Etat et des collectivités territoriales, partenaires européens, syndicats, fédérations professionnelles (bâtiments, transports ...) associations de citoyens, entreprises, monde agricole, bureaux d’études, chercheurs, professionnels de santé, universitaires ... tous sont concernés, tous doivent aujourd'hui se mobiliser pour améliorer la qualité de l'air que l'on respire

 ADEME&Vous N°69 (PDF - 2,8 Mo)

 La qualité de notre air, c'est l'affaire de tous !

 La qualité de l'air dans nos villes

07 octobre 2013

AGRIBALYSE® : l'impact environnemental des produits agricoles 

AgribalyseMieux connaître les impacts sur l'environnement des produits agricoles qu’ils consomment est une demande récurrente des consommateurs.

La mise à disposition d’indicateurs précis, partagés et fiables est aussi un besoin exprimé par le monde agricole afin d'améliorer les performances agronomiques et environnementales de leur secteur. Or, en matière d’alimentation, le manque de références sur les productions agricoles est notable.

Dans ce contexte, l’ADEME rend publique AGRIBALYSE®, une base de données d’Inventaires de Cycle de Vie (ICV) pour les produits agricoles. Ces inventaires présentent un bilan détaillé des émissions de polluants et des ressources consommées pour un certain nombre de produits agricoles types.
Cette base a été présentée ce 1er octobre, à l'ensemble des acteurs du secteur agricole et agro-alimentaire concernés afin d’échanger sur les méthodologies, les résultats obtenus, aujourd'hui disponibles sur le site internet de l’ADEME.

AGRIBALYSE®, un outil d’évaluation environnementale

L’ambition d’AGRIBALYSE® n’est pas d’évaluer les impacts environnementaux de chaque exploitation agricole, mais bien d’étudier des « cas types » permettant de mettre en évidence les bénéfices, en matière d’environnement, de certains modes de production.

Afin de mobiliser toutes les compétences nécessaires à la réalisation d’une base de données publique et homogène d’Inventaires de Cycle de Vie (ICV) des produits agricoles français, l’ADEME s’est associée à 14 partenaires dont l'expertise en matière d’évaluation environnementale, notamment dans le secteur agricole, est reconnue : l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), l'Agroscope Organisme de recherche Suisse (ART), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le réseau des instituts des filières animales et végétales (ACTA) et 10 instituts techniques. Le programme couvre à ce jour 25 produits végétaux et 14 produits animaux.

De premiers résultats très attendus par les professionnels

Après 4 ans de recherche, AGRIBALYSE® a permis d’élaborer un socle de connaissances important qui pourra servir de point de repère pour l’élaboration d’autres Inventaires de Cycle de Vie. Ce socle repose d’une part sur une base de données (BDD) contenant 137 ICV qui couvre les principales productions agricoles françaises, et, d’autre part, sur un rapport méthodologique présentant l’ensemble des choix réalisés et garantissant la transparence des résultats.

Si les résultats obtenus nécessitent d’être approfondis, ils répondent à un premier enjeu important : fournir des références harmonisées, favoriser le dialogue au sein des filières, prioriser les actions.

Fondé sur des bases méthodologiques solides, AGRIBALYSE® offre en outre une visibilité forte de ces ICV pour les produits agricoles français à l’échelon international.

 Plaquette de présentation (PDF - 865 Ko)

 En savoir plus sur AGRIBALYSE®

 Notre communiqué de presse du 07/10/2013 (PDF - 303 Ko)

30 septembre 2013

Les transporteurs affichent leurs émissions de CO2

Logo_co2_transportsÀ partir du 1er octobre, les entreprises de transports de personnes, de marchandises et de déménagement doivent informer leurs clients de la quantité d’émissions de CO2 induite par leur prestation. 

L’information CO2 des prestations de transports constitue un premier pas vers une meilleure prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans les choix des voyageurs et des chargeurs. 

Sa mise en œuvre résulte d’une large concertation avec les professionnels des transports au sein de l’Observatoire Énergie Environnement Transports (OEET). Animés par l'ADEME, les travaux ont associés de nombreuses entreprises volontaires, issues des secteurs du transport de marchandises et de personnes. Ils ont notamment abouti, en 2012, à un guide méthodologique qui rassemble toutes les informations nécessaires à la mise en place du dispositif chez les prestataires de transport.

Guide méthodologique pour l'information CO2 des prestations de transport

 En savoir plus sur les travaux de l'Observatoire Énergie Environnement Transports

 Communiqué de presse du Ministère de l’Écologie 


26 septembre 2013

VIVAPOLIS, la créativité française pour la ville

Logo VIVAPOLISLes marchés du développement urbain sont en forte croissance à l'international, avec un potentiel de progression estimé à 50 Md€ d’ici 2017. Dans le secteur de la ville durable, la France possède des champions dans toutes les filières - eau, air, déchets, mobilité, efficacité énergétique - et sur l'ensemble des métiers - de l’architecture à l’industrie, en passant par l’ingénierie, les services....

Avec VIVAPOLIS, la France se dote d’une véritable vitrine de l’excellence de cette offre à l’international. Cette marque, qui fédère les acteurs français de la ville durable - grands groupes et PME – permet aux entreprises de se présenter groupées sur les marchés étrangers et dans les salons internationaux, facteur indiscutable de réussite à l’export.

VIVAPOLIS, c’est aussi un site internet www.vivapolis.fr disponible en français et en anglais et destiné aux décideurs publics et privés du monde entier. Il répertorie les entreprises françaises de la ville durable – 80 actuellement avec un objectif d’au-moins 200 à terme – et présente leur savoir-faire à travers des réalisations concrètes en France ou à l’étranger. Evénements internationaux où l’offre française sera présente, contacts pour les entreprises qui souhaitent rejoindre cette démarche, liste des partenaires…viennent compléter les informations disponibles sur ce site.

Avec VIVAPOLIS, l’offre française va gagner en visibilité et en lisibilité. D’autres pays comme la Suède ont déjà adopté cette démarche fédératrice avec succès et il est primordial que nous regroupions toutes nos forces afin que nos entreprises tirent leur épingle du jeu dans la bataille du commerce mondial. Le « Mieux vivre en ville » est un secteur prioritaire à l’export et VIVAPOLIS va, j’en suis sûre, nous permettre de gagner des marchés. selon Nicole BRICQ, Ministre du Commerce Extérieur. 

Fortement soutenue par l'ADEME, cette initiative sera également présentée lors du salon POLLUTEC Horizons qui se tiendra à Paris du 3 au 6 décembre.

  Vivapolis, le dossier de presse (PDF - 671 Ko)

 Le Club ADEME International

20 septembre 2013

La voiture autrement !

Pour aller vers une mobilité toujours plus durable, la société doit privilégier les modes de transport dont l’efficacité énergétique est la plus élevée, autrement dit les modes actifs (la marche et le vélo principalement) et les transports en commun. Toutefois, il convient de ne pas oublier que la voiture particulière occupe encore aujourd’hui une place importante dans nos déplacements quotidiens. L’ADEME présente les toutes dernières évolutions du Car Labelling, son comparateur en ligne de véhicules neufs destiné à aider les particuliers à faire un choix raisonné dans l’achat de leur voiture..

Carlabelling Le comparateur www.carlabelling.ademe.fr évolue avec le marché du véhicule neuf pour donner aux consommateurs des informations toujours plus fiables.

Lancé en 2012, il donne accès aux fiches de la quasi-totalité des véhicules particuliers vendus en France et permet de les comparer sur la base du bonus écologique, des consommations d’énergie, des rejets de CO2 et des émissions de polluants réglementés. Le site est désormais actualisé quatre fois par an, afin d’intégrer rapidement les véhicules récemment entrés sur le marché. Cela inclut les nouvelles motorisations, les nouvelles carrosseries et bien sûr les nouveaux modèles.

Les palmarès des véhicules les plus performants en matière d’émissions de CO2 évoluent eux-aussi avec la création d’une troisième catégorie : les véhicules hybrides non rechargeables qui ont désormais leur propre palmarès et ne sont plus compris dans les palmarès respectifs des véhicules essence et diesel. Les 10 premières valeurs du palmarès « véhicules hybrides non rechargeables » se situent entre 79 et 96 grammes de CO2 par kilomètre (contre 87 et 105 grammes de CO2 par km en 2012). Depuis la dernière actualisation du comparateur en ligne de l’ADEME (en avril 2013), deux nouveaux véhicules ont fait leur entrée dans ce palmarès : la Peugeot 3008 Hybrid 4 2.0 HDI et la Volkswagen Jetta Hybrid 1.4 TSI.

Palmares


L’intégralité des trois palmarès est disponible dans l’onglet « Palmarès ADEME » du Comparateur en ligne.

Guide_carlabelling Enfin, toujours dans le but d’aiguiller le consommateur dans ses choix, l’ADEME édite chaque année le guide « Consommations de carburant et émissions de CO2 - Véhicules particuliers neufs vendus en France », qui doit être tenu à la disposition de tous dans chaque point de vente de véhicules neufs en France. Dans ce guide exhaustif, le potentiel acheteur trouve notamment des informations concernant l’étiquetage énergie/CO2 des véhicules, le dispositif bonus/malus, les taxations relatives aux émissions de CO2 en Europe, des conseils pour bien choisir son véhicule à l’achat, bien l’utiliser et l’entretenir, des informations sur l’enjeu de l’air et du bruit…

Brochure_carlabelling_ Pour aller encore plus loin, l’ADEME propose également l’édition 2013 de sa brochure statistiques « Evolutions du marché, caractéristiques environnementales et techniques ». Ce document présente les principaux chiffres clés des véhicules achetés en 2012, les Palmarès et Classements ADEME des véhicules neufs à la vente en 2013 ainsi que les évolutions techniques du parc depuis un an.


 Notre communiqué de presse du 20/09/2013 (PDF - 352 Ko)

 Le comparateur en ligne

19 septembre 2013

Produire et consommer autrement

La feuille de route de la COM (2011) 21 - Commission pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources - met l’accent sur la nécessité d’avoir une approche intégrée « de consommation et de production durables »; en d'autres termes, agir vers les concepteurs de produits et services d’une part, et les consommateurs d’autre part afin de promouvoir de façon cohérente l’amélioration des produits, le changement des modes de consommation et une production économe en ressources.

AdemEtudeStrat_37L’objectif in fine est de pouvoir orienter l’économie européenne vers une « croissance respectueuse des ressources naturelles et des limites de notre planète », en complémentarité avec d’autres axes de politique environnementale (gestion des déchets, recherche et innovation, suppression des subventions dommageables à l’environnement, signal-prix).

Les actions envisagées par la Commission sur le thème de la production et de la consommation durable s’attachent dans un premier temps à améliorer la connaissance de la performance environnementale des produits, des services, des entreprises - sur la base de l’analyse de cycle de vie et de l’empreinte environnementale - mais aussi des comportements des consommateurs.

À terme, il s’agit de mettre en place des mesures incitatives favorisant les options à moindre impact environnemental.

Ce 37e numéro de Stratégie&Études présente les premiers éléments de quantification de l’impact environnemental de la consommation de biens et services en France ainsi que des pistes sur les mesures à mettre en oeuvre pour inciter à sa réduction effective.

 Le Stratégie&Etudes N°37 (PDF - 377 Ko)

18 septembre 2013

Entreprises : le coût caché des déchets !

Bajstock.comLes entreprises ne semblent pas encore conscientes des économies substantielles qu’elles peuvent réaliser en matière de réduction et de gestion de leurs déchets : selon une enquête menée par l’ADEME en 2010, 90 % des PME méconnaissaient le coût réel de leurs déchets, le limitant à la seule facture de gestion, sans prendre en compte les coûts de production.

Dans le cadre d’une étude de l’ADEME, 10 entreprises ont testé la méthode MFCA (Material Flow Cost Accouting). Cette nouvelle méthode de comptabilité analytique, définie dans la norme ISO 14051, permet d’identifier et de quantifier les coûts des pertes matières (matières achetées non intégrées dans le produit final) et de leur transformation dans l’entreprise (énergie, main d’œuvre). Jusqu’à maintenant, ces données étaient «noyées» dans le coût de revient des produits.

Ces 10 entreprises ont pu constater, preuves à l’appui, que le coût de production des déchets est de 3 à 181 fois plus élevé que le coût de leur gestion. De même, les recettes du recyclage (revente des chutes/déchets de matières premières) sont 5 à 10 fois inférieures au coût de production des déchets. Le déchet n’a donc aucune valeur ajoutée ! Ainsi, cette nouvelle méthode analytique permet d’inscrire la gestion des déchets dans la stratégie globale des entreprises, faisant de cette problématique jusqu’ici négligée un enjeu majeur de compétitivité.

Forte de ces constats, l'ADEME Rhône-Alpes organise, en collaboration avec la CCI de la région, une rencontre inter-régionale sur le thème « Réduire et recycler ses déchets, une source d’économies pour les entreprises », le jeudi 19 septembre 2013 à Lyon. Cette manifestation sera l’occasion de présenter des actions et des méthodes concrètes pour mieux appréhender et réduire le coût des déchets dans l’entreprise.

Afin de compléter cette action de sensibilisation vers les entreprises, l’ADEME met à disposition des fiches didactiques pour mieux comprendre la méthode mise en œuvre par les 10 entreprises témoins, ainsi que les résultats constatés.

 Pour en savoir plus

 Notre communiqué du 18/09/2013 (PDF - 271 Ko)

16 septembre 2013

Semaine de la mobilité : au travail autrement !

Bannière Semaine Mobilité

Coût du carburant, temps passé dans les bouchons, pollution de l’air…les raisons ne manquent pas pour se déplacer autrement qu’en voiture ! De plus en plus de solutions alternatives existent :

Le vélo : l’idéal pour les courtes distances, il  est, pour des trajets allant jusqu’à 5 km, plus rapide que la voiture, sans les problèmes de stationnement. C’est aussi l’idéal pour se maintenir en forme et bonne santé : contrairement aux idées reçues, l’exposition à la pollution est deux à trois fois plus faible qu’en voiture pour certains polluants. 

Vélo en libre-service, vélo à assistance électrique, le vélo séduit de plus en plus de Français : à Lyon, les 4 000 vélos en libre-service servent en moyenne 5 à 8 fois par jour et permettent d’assurer 1/3 des déplacements à vélo en ville. Avec plus de 46 000 unités vendues en 2012, les vélos à assistance électrique représentent 16% des ventes de vélos de ville

Les transports en commun : c’est plus écologique (ils émettent près de 3 fois moins de polluants et de gaz à effet de serre que les voitures), plus économique (un abonnement annuel coûte 20 fois moins cher que d’utiliser une voiture) et ça évite le stress de la conduite en ville. 

Le covoiturage : il existe plus de 200 services de covoiturage organisé. Internet mobile et géolocalisation ouvrent de nouvelles opportunités pour se déplacer autrement. 

L’autopartage : plusieurs villes proposent des services d’autopartage. Mais l’autopartage, c’est aussi la location de voitures entre particuliers qui connaît un véritable essor (apparus il y a 2 ans, les plateforme de location de voiture entre particuliers comptent aujourd’hui 25 000 véhicules dispo et 100 000 utilisateurs) ou encore le partage entre voisins, famille, amis (70 000 personnes pratiqueraient l’autopartage dans la sphère privée). 

Alors que pour sa 12è édition, la Semaine de la mobilité met en avant les déplacements domicile-travail, l’ADEME propose un dossier complet sur tous les modes de transport avec des exemples d’initiatives de mobilité menées dans toute la France. 

 Dossier de presse Mobilité durable

 Repensons nos déplacements!

 Sinon, il y a aussi le vélo!

 Semaine de la mobilité