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228 posts categorized "Consommation & déchets"

22 avril 2013

50 logos environnementaux passés à la loupe

Couv Guide LogosTous les produits et services que nous achetons ont des impacts sur l’environnement : les matières premières extraites, l’énergie consommée pour les fabriquer, les transporter jusqu’au magasin puis jusqu’à la maison. Ils seront enfin utilisés par le consommateur puis recyclés... ou pas !

Au cours de ce cycle - appelé "Cycle de vie" -  tous les produits n’ont pas les mêmes impacts sur l'environnement . Certains d’entre eux sont plus respectueux que d'autres. Des logos environnementaux permettent de les repérer.

L'ADEME propose aujourd'hui au consommateur un guide dans lequel 50 logos environnementaux sont passés à la loupe afin de l'aider à mieux les comprendre et le guider dans ses choix quotidiens. 

 

 Notre guide sur les logos environnementaux

11 avril 2013

Véhicules hybrides rechargeables : 46% d’économie de carburant en 3 ans !

Aujourd’hui, Toyota, EDF, la Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg - soutenus par l'ADEME - ont conclu un programme unique de démonstration de trois ans couvrant plus de 4.000.000 km sur l’efficacité de la technologie hybride rechargeable.

Après trois années d'expérimentation - ce programme a été lancé le 27 avril 2010 - les différents partenaires ont livré les conclusions finales des données recueillies à travers ce projet à grande échelle destiné à rassembler des enseignements sur l’utilisation en conditions réelles des Véhicules Hybrides Rechargeables (VHR) de Toyota ainsi qu’à stimuler le développement d’un réseau d’infrastructures de charge dédiées à ce type de véhicule .

Selon Patrick Coroller, chef du service Transports et Mobilité de l'ADEME : 38% de VHR sont à prévoir en 2050, ce projet annonce l'électromobilité de demain, une mobilité robuste capable de faire face aux défis, tant énergétiques et environnementaux qu'économiques et sociétaux. Il s'agit désormais de transporter mieux et moins.

Graphique DHRT2

Dans la pratique, en 3 ans ce sont :

  • plus de 4 millions de km parcourus,
  • un kilométrage moyen observé de plus de 19 000 km par an,
  • une fréquence moyenne de recharge de 1,1 fois par jour,
  • une durée de charge moyenne de 75 minutes,
  • un tiers du temps de conduite effectué en mode électrique.

 

Les principaux enseignements de cette expérimentation sont les suivants :

  • comparé à un véhicule essence de taille similaire, l’économie de carburant moyenne s’établit à 46% avec une fréquence de 1.1 recharge quotidienne,
  • l’étude confirme la corrélation entre la consommation de carburant et la fréquence des recharges en électricité: plus le véhicule est rechargé fréquemment, plus l’économie en carburant est importante,
  • l’étude révèle qu’une réduction de près de 70% de la consommation de carburant est possible lorsque le véhicule est rechargé plus fréquemment, en moyenne 1.6 fois par jour, ce qui représente une économie de 1.400 euros en frais d’utilisation annuels,
  • développement d’un réseau de 145 points de charge, dont 9 bornes en parking et 12 bornes sur l’espace public,
  • 60% des charges sont effectuées sur le lieu de travail et 37% au domicile des utilisateurs; les bornes en voirie constituent un complément de charge apprécié par les utilisateurs,
  • le décalage de la charge permet également de réduire les émissions de CO2 de 10 à 15 %,
  • le coût moyen d’un plein d’électricité est d’environ 30 centimes d’euros TTC.
 Le bilan de 3 années d'expérimentation - Avril 2013 (PDF - 1,4 Mo)

10 avril 2013

A ne pas manquer en avril

L'actu

ErDF et STMicroelectronics France, lauréats de l’Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) Smart Grids, dévoilent leur projet le 11 avril 2013 à Toulouse.

Les publications du mois Couv' dossier A&V

  • Rénovation énergétique, les réseaux facilitent l'action, le nouveau dossier du magazine ADEME & Vous
  • La transition énergétique, c'est quoi ?, le dossier du mois sur M'Ta Terre

Les rendez-vous d'avril

  • PREDIT, le colloque sur les technologies pour des véhicules routiers plus propres et plus économes
  • Salon Ecotech City, le rendez-vous des professionnels de la ville innovante, performante et durable
  • eCarTec Paris, le salon international de la mobilité électrique en France
  • Les Deauville Green Awards
 En savoir plus : L'oeil sur l'ADEME - Avril 2013 (PDF - 1,9 Mo)

08 avril 2013

Deauville à l'heure du développement durable, c'est bientôt !

Pour sa deuxième édition, le Festival international du film corporate & TV pour l’écologie et le Deauville 2013 développement durable se déroulera les 16, 17 et 18 avril 2013 à Deauville.

Trois catégories distinctes seront en compétition : les films corporate, publicitaires et documentaires.

L'ADEME, partenaire du festival, sera membre du jury chargé de récompenser les meilleures réalisations.

Les Deauville Green Awards seront également l'occasion de réunir producteurs, industriels et experts du développement durable autour d’un événement qui favorise le partage et l'échange d’expériences.

 Le site officiel du festival

29 mars 2013

La qualité de l'air dans nos villes

L'indice français Atmo permet d'évaluer la qualité de l'air extérieur. Il compte 10 niveaux, de très bon à très mauvais. A ce jour sur Paris, selon les informations de Airparif, cet indice est de 8 ! L'indice Citeair, indice européen qui affiche la qualité de l'air des principales villes européennes, est aujourd'hui pour la capitale française de 80 sur 100. 

Avis PollutionL’impact sanitaire des particules est aujourd’hui démontré. Il dépend de leur taille et de leur composition chimique. Ainsi les particules fines issues de la combustion (transport, chauffage, industrie,…) sont potentiellement les plus toxiques car non seulement composées majoritairement de Carbone Suie mais aussi parce qu'elles ont la faculté de se déposer au plus profond des voies respiratoires. Les particules des véhicules Diesel qui représentent plus de 60% du parc roulant en France, font partie de cette fraction fine de particules. Cela concerne le parc de véhicules anciens et de tous types, fortement émetteur, et en particulier les véhicules Diesel non équipés de "filtres à particules fermés".  

Depuis les années 1990, des normes  d'émissions strictes et des technologies performantes (normes Euro) ont permis de réduire drastiquement les émissions de particules des véhicules neufs. Ces "filtres à particules fermés" permettent d’éliminer la quasi totalité (au moins 95 % en masse et 99,7 % en nombre ) des particules de plus de 23 nm émises par les moteurs Diesel, ramenant les émissions primaires à un niveau comparable à celui des véhicules essence.

Cela dit, au-delà de la norme Euro 6, de nouvelles réductions d’émissions primaires à l’échappement seront de plus en plus difficiles à atteindre. De plus, chaque nouveau dispositif de dépollution est susceptible de générer d’autres types d’émissions primaires ou secondaires. D'autre part, la formation de particules secondaires liée aux émissions des véhicules essence est encore mal quantifiée mais soupçonnée de contribuer aux impacts environnementaux et sanitaires.

Il faut savoir enfin que les émissions de particules issues de la combustion du bois (feu de cheminée, brûlage des déchets,...) sont également contributrices des niveaux de particules dans l’air ambiant

Lutter efficacement contre la pollution de l'air 

Afin d’améliorer rapidement la qualité de l’air dans les zones urbanisées les plus polluées, l’ADEME recommande donc...

 L'Avis de l'ADEME sur les Emissions de particules des véhicules routiers (PDF - 753 Ko)

 L'European Respiratory Society appelle à une action urgente

 En savoir plus sur les mesures en zone urbaine

 Vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir

 Une enquête nationale sur l'autopartage

 Repensons nos déplacements

Lire la suite "La qualité de l'air dans nos villes" »

28 mars 2013

« On n’est pas tout seuls » par les producteurs de Kaamelott !

« On n’est pas tout seuls », avec un "s", ce sont aujourd'hui quatre premiers programmes courts d'une série humoristique où l'on retrouve Joelle Sévilla et Serge Papagalli, figures de la célèbre série Kaamelott.

Ces films dont l'objectif est de parler des économies d'énergie autrement, s’adressent à tous en mettant en scène des situations à la fois drôles et décalées.

Quatre premiers numéros, « Le termite a toujours raison », « Le courant ça passe…ou pas », « Le froid ça déprime », et « C’est pas la taille qui compte », conçus par Acting Studio et disponibles à partir du 29 mars sur  la chaîne You Tube de l'ADEME, à l'occasion des Journées de l'Energie qui se dérouleront sur tout le territoire national du 29 au 31 mars. 

 Le communiqué du 26/03/2013 (PDF - 245 Ko)

 La chaîne You Tube de l'ADEME

 Le programme des Journées de l'Energie

Journées de l'Energie : l'ADEME ouvre ses portes !

Vendredi 29 mars et samedi 30 mars 2013, de 10h00 à 17h00, à l’occasion des Journées de l’Energie, durant lesquelles les entreprises de l’énergie, les collectivités et les porteurs de projets ouvrent leurs portes au grand public, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) vous invite à découvrir ses installations et ses missions à son siège social (Angers). Situé sur le plateau du Grésillé dans le quartier du Lac de Maine, l’ADEME dispose de plus de 8 000 m2 de bâtiments entièrement rénovés et agrandis dans un souci de performance énergétique.

Illustration ADEME Gresillé

  • Des visites commentées du site vous permettront de découvrir l’un des premiers bâtiments publics basse consommation en France et ses résultats en matière d'efficacité énergétique.
  • Des expositions et des vidéos  vous informeront sur des thèmes tels que « Quelle énergie pour demain ? », « L’efficacité énergétique, c’est quoi ? » ainsi que sur les activités de l’Agence et ses missions (énergie, déchets, consommation, comportements éco-responsables…).

S’ajouteront, le vendredi 29 mars, des conférences thématiques notamment sur « les scénarios énergétiques et climatiques 2030-2050 » pour les groupes professionnels ou étudiants.

Le samedi 30 mars, au-delà des conseils sur les économies d'énergie dispensés par un Espace Info=> Energie mis à votre disposition, l’occasion vous sera donnée de découvrir la thermographie de l’agglomération angevine, technique qui permet de visualiser sur écran les fuites de chaleur sur la toiture des logements. L’ADEME vous proposera enfin deux mini-conférences, ouvertes à tous :

11h : Quelles visions du futur pour une transition énergétique désirable ? En d'autres termes, comment faire évoluer notre société de manière acceptable et durable pour qu'elle soit moins gourmande en énergie ?

14h30 : Quel quotidien en 2030 ou en 2050 ? Comment seront nos habitations ? Comment nous déplacerons-nous ? Quelles énergies consommerons-nous ?... 

Renseignements au 02 41 20 42 41 - [email protected]

 En savoir plus sur Les Journées de l'Energie

 Les Journées de l'Energie : le programme

 Notre communiqué du 27/03/2013 (PDF - 1,7Mo)

 En savoir plus sur le Débat national sur la transition énergétique

27 mars 2013

Journées de l'Energie : les Espaces Info-> Energie mobilisés

Logo DNTELe week-end du 29 au 31 mars, les entreprises de l’énergie, les collectivités et les porteurs de projets ouvriront les portes de leurs installations au grand public. Les Français pourront alors découvrir dans leur région, des lieux et des initiatives habituellement inaccessibles et ainsi échanger avec les acteurs de la transition énergétique.


Logo EIEA cette occasion, l’ADEME ouvrira les portes de son siège HQE à Angers au grand public et animera plusieurs conférences sur la transition énergétique.

Pleinement engagés dans la transformation de notre modèle énergétique auprès du grand public depuis leur création en 2001, les Espaces INFO⇒ ENERGIE seront mobilisés pendant ces portes ouvertes inédites. Animations, accueil et information du grand public sont au programme des 261 Espaces INFO⇒ ENERGIE, dont les conseils sont dispensés gratuitement par des experts de l’énergie indépendants et neutres partout en France toute l’année.

Quelques chiffres clés  

  • 261 Espaces INFO⇒ ÉNERGIE répartis partout en France
  • Près de 500 conseillers neutres et indépendants
  • Plus de 620 000 personnes informées en 2012
  • 8 millions de particuliers concernés depuis 2003
  • Plus de 520 millions d’euros de travaux réalisés grâce aux EIE
  • 158 000 tonnes équivalent CO2/an ainsi évitées
  • 15 millions d’euros de soutien de l’ADEME
  • Taux de satisfaction de 80%
 En savoir plus sur Les Journées de l'Energie

 Les Journées de l'Energie : le programme

 Notre communiqué du 27/03/2013 (PDF - 1,7Mo)

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25 mars 2013

Mieux s'éclairer : LFC, LED,... ?

Couv guide éclairageEn moyenne, chaque ménage français a chez soi 25 points lumineux, achète 3 lampes par an et consomme entre 325 et 450 kWh par an pour son éclairage.

Or diminuer cette consommation est possible et plutôt facile. C'est ce que propose un nouveau guide pratique de l'ADEME Bien choisir son éclairage

C’est avant tout une affaire de comportement : éteindre en quittant une pièce, utiliser et favoriser la lumière du jour, choisir des abat-jour clairs, dépoussiérer les lampes…

C’est aussi une affaire d’équipement : les lampes à incandescence sont trop gourmandes en énergie. Elles ne peuvent d'ailleurs plus être mises sur le marché par les fabricants, seuls les stocks existants sont actuellement commercialisés. Des lampes plus économes et plus performantes sont disponibles comme les LFC (lampes fluorescentes compactes) et les LED (lampes à diodes électroluminescentes): utilisons-les pour mieux diminuer la consommation électrique de nos logements.

En voici les points forts et les poins faibles :

LFC

Points forts :

  • bonne efficacité énergétique
  • longue durée de vie
  • empreinte environnementale faible
  • rentabilité en 1 an
  • bonne recyclabilité

Points faibles :

  • présence de mercure (en très faible quantité)
  • certains modèles ne sont pas adaptables à tout type d'éclairage

LED

Points forts :

  • longue durée de vie
  • efficacité énergétique élevée
  • émission instantanée du flux lumineux désiré
  • des dimensions avantageuses
  • fonctionne en basse tension
  • robuste

Points faibles 

  • qualité inégale
  • peu adapté à l'éclairage de forte puissance
  • coût élevé

 Le guide pratique Bien choisir son éclairage (PDF - 850 Ko)

 En savoir plus sur les LFC (PDF - 196 Ko)

 En savoir plus sur les LED (PDF - 450 Ko)

21 mars 2013

Une enquête nationale sur l'autopartage

Illustration Autopartage
Les Français utilisent de moins en moins leur voiture. En milieu urbain, en posséder une devient de moins en moins rentable. L’autopartage est le système qui permet d’utiliser ponctuellement une voiture sans subir les inconvénients liés à sa possession. Il est encore marginal, mais il a connu dans les dernières années une croissance exponentielle et dispose d’un potentiel de développement très important. Si le service Autolib’ à Paris lui a permis de gagner en visibilité, la plupart des grandes agglomérations françaises disposent également d’un service d'autopartage, géré par un opérateur privé ou directement par la collectivité locale.

Face à l’augmentation des prix du pétrole, à l’étalement urbain et aux politiques de restriction de la voiture individuelle il apparaît inévitable que de nouveaux services de mobilité comme l’autopartage séduisent de plus en plus les particuliers et continuent à se développer partout en France.

Dans ce contexte, le Bureau de recherche 6T, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l'ADEME, a souhaité mesurer et comprendre l’impact de l’autopartage sur la mobilité urbaine. Lancée en juillet 2012, l’enquête nationale sur l’Autopartage réalisée dans le cadre du PREDIT 4 a été menée auprès de 2090 abonnés à 21 services d’autopartage répartis dans toute la France.

Ce qu'il faut en retenir : l'autopartage permet...

... de faire des économies; la principale raison pour passer à l’autopartage est le coût de revient moins élevé qu’une voiture individuelle. L’autopartage permet à ses usagers de ne pas supporter tous les coûts liés à la possession d’une voiture, notamment les coûts fixes (amortissement et assurance) et ceux liés au stationnement;

... de moins utiliser sa voiture; après le passage à l’autopartage, les autopartageurs parcourent 41 % de kilomètres en moins en voiture;

... de se séparer de sa voiture; chaque voiture d’autopartage remplace 9 voitures personnelles et libère 8 places de stationnement;

... d’utiliser tous les modes de transport; suite à leur passage à l’autopartage, les autopartageurs utilisent davantage la marche à pied (pour 30 % d’entre eux), le vélo (29 %), les transports collectifs (25 %) le train (24 %), et le covoiturage (12 %);

... l’adhésion aux politiques d’écomobilité telles que les péages urbains, les Zones Prioritaires d’Action pour l’Air ou encore les mesures de limitation du stationnement.

 La synthèse des résultats de l'étude (PDF - 1,9 Mo)

 Le communiqué de presse du 21/03/2013 (PDF - 699 Ko)