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08 juillet 2013

L'agenda du 2ème semestre 2013

Événements : Mobilité - transports

16 – 22 septembre : Semaine de la Mobilité et Salon du Cycle

Du 16 au 22 septembre, le Ministère du Développement durable organise l’édition 2013 de la Semaine européenne de la Mobilité. Un an après le lancement du Débat national sur la transition énergétique, cette semaine sera axée sur les alternatives au véhicule individuel et aux modes de transport doux. Du 13 au 16 septembre se tiendra le Salon du Cycle où l’ADEME participera au jury du « Grand prix du vélo ».
Semaine de la mobilité : partout en France et Salon du Cycle : Paris Expo, Porte de Versailles, Paris

 En savoir plus sur la Semaine de la Mobilité

 En savoir plus sur le Salon du Cycle

 

7 – 9 octobre : Carrefour du PREDIT

L’ADEME co-organise avec l’Agence Nationale de la Recherche et Oséo le Carrefour du PREDIT du 7 au 9 octobre afin de dresser le bilan de ce programme de recherche sur les transports terrestres. Devant près de 600 professionnels, les intervenants présenteront les perspectives de débouchés en termes d’innovations industrielles dans les domaines de la logistique ou encore de la qualité et sécurité des systèmes de transport.
Palais Brongniart, Place de la Bourse, 75002 Paris

 En savoir plus sur le Carrefour du PREDIT


3 – 4 décembre : Séminaire Mobilité Mutations

Ces journées sont organisées auprès des professionnels, chercheurs et industriels, et des collectivités sur le thème des transports et des technologies de communication et de mobilité. L'objectif est de créer des synergies entre les acteurs pour favoriser des projets de mobilité "intelligente".
Service Transports & Mobilité ADEME, Centre de Sophia Antipolis, 500 route des Lucioles, 06560 Valbonne


Événements : Énergie

15 – 16 octobre : 7ème Rencontres de la Performance Énergétique

« La rénovation : enjeu majeur de la Transition Énergétique », c'est sous ce titre que s'ouvriront les 7èmes Rencontres de la Performance Énergétique qui réuniront experts, professionnels du bâtiment, maîtres d'ouvrage et d'œuvre, bureaux d'études et architectes. L'enjeu de la rénovation des bâtiments dans le tertiaire, le collectif et plus encore dans l'individuel est colossal tant en terme de volumes que de marchés. Pourtant, la rénovation ne s'improvise pas et le savoir-faire des professionnels se nourrit et se construit à travers les retours d'expériences, leur évaluation et la recherche de solutions pour plus de performance. Les Rencontres de la Performance Énergétique permettent précisément une restitution et une analyse concrètes et précises des retours d'expériences et apportent toutes réponses pour reproduire, à coût maîtriser, les meilleurs exemples de rénovation dans le bâtiment.
CNIT – Paris La Défense

 En savoir plus sur la 7ème Rencontres de la Performance Energétique


17 – 20 octobre : 4ème édition de la Fête de l'Énergie

Lors de la Fête de l’énergie, près de 500 conseillers Espaces Info->Énergie se mobilisent partout en France et invitent les particuliers à participer à de multiples animations gratuites et pédagogiques (visites de sites, conférences, expositions, animations de rue, ciné-débats, etc...) sur le thème des économies d'énergie dans l'habitat.

 En savoir plus sur la Fête de l'Énergie


12 – 13 novembre : 1ères Rencontres de l’Urbanisme Durable

Comment réussir le développement durable de la ville ? Tel est le défi auquel les collectivités sont confrontées. Les 1ères Rencontres de l'Urbanisme Durable donnent les clés de la ville de demain. Des outils existent, des approches et méthodologies, telles que l'Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) construite par l'ADEME, permettent d'engager des projets d'urbanisme en intégrant tous les grands principes du développement durable. Des experts et des collectivités vous attendent les 12 et 13 novembre prochains pour ce grand rendez-vous de la planification de l'urbanisme durable.
Maison de la Chimie, 28 rue St Dominique, 75007 Paris

19 novembre : Journée technique Hydrogène et piles à combustibles

Cette journée permettra à l’ADEME et aux professionnels de faire le point sur les développements des technologies hydrogène et piles à combustible pour les applications énergétiques : au-delà des travaux de recherche menés depuis plus de 10 ans, il existe désormais des expérimentations concrètes qui permettent d’identifier bonnes pratiques et pistes d’amélioration sur lesquelles l’ADEME reviendra à cette occasion.
Cité Internationale Universitaire, 17 Bd Jourdain, 75014 Paris

 En savoir plus sur la Journée technique Hydrogène et piles à combustibles


Événements : Climat

25 – 27 septembre : L’ADEME participe au Sommet mondial de la ville durable

Cette 10e édition place "la ville comme chantier essentiel pour la réponse aux enjeux globaux de la durabilité". Un an après Rio + 20, ECOCITY 2013 doit être une plateforme pour accélérer le changement à l’échelle mondiale, en partenariat avec les Nations Unies (UNhabitat, PNUE, FAO). L'ADEME organise 3 évènements :

  • une session spéciale Méditerranée le mercredi 25 septembre à 17h en parallèle d'Ecocity 
  • un séminaire ADEME-NEDO (homologue japonais) le 26 septembre toute la journée avec les Investissements d'avenir sur les énergies marines + study tour le lendemain pour visiter les installations d'Alstom en parallèle d'Ecocity, 
  • un séminaire French - American green cities le 25 septembre de 14h à 17h avec l'Ambassade de France aux USA, l'Ambassade des USA en France et le MEDDE.
L'ADEME valorisera des projets des Investissements d'Avenir sur les Mobilités et Infrastructures de charge sous la forme d'une table ronde avec certains porteurs de projets. Enfin, l'Agence interviendra également sur les solutions de mobilité en temps de crise.
La Cité, Nantes Events Center, rue de Valmy, 44000 Nantes.

 En savoir plus sur le Sommet mondial de la ville durable


8 – 9 octobre : Colloque Bilans GES

10 ans après l’émergence des premières méthodes de comptabilisation des émissions, les bilans de gaz à effet de serre sont devenus une étape clé dans les démarches environnementales des entreprises et des collectivités. La France a développé différentes méthodes de bilans de gaz à effet de serre et a mis en œuvre une réglementation ambitieuse qui lui ont déjà donné un coup d’avance sur le plan international. L’ADEME réunit les professionnels début octobre pour dresser le bilan et les perspectives du management carbone.

 En savoir plus sur le Colloque Bilans GES


Événements : Management environnemental

1er octobre : Journée Agri-BALYSE

Proposer une base de données pour l’analyse du cycle de vie des produits agricoles afin d’en connaître l’impact environnemental, voilà l’objectif que se sont fixés les partenaires du programme de recherche Agri-BALYSE, lancé en 2010 par l’ADEME avec la recherche et les instituts techniques agricoles. Au terme de 3 ans de programme, cette journée du 1er octobre est l’occasion de présenter ses enseignements et d’échanger autour de la méthodologie, des résultats obtenus et des utilisations envisagées dans le cadre des projets d’affichage environnemental et de prise en compte de l’environnement en agriculture et en agro-alimentaire. Cette journée s’adresse à l’ensemble des acteurs du secteur agricole et agro-alimentaire concernés par l’évaluation environnementale.
Eurosites Georges V, avenue Georges V, 75008 Paris

 En savoir plus sur la Journée technique Agri-BALYSE


Événements : Air

23 – 24 octobre : 2èmes Assises Nationales de la Qualité de l’Air

Pour cette deuxième édition des Assises nationales de la qualité de l’air organisées avec le Ministère du Développement durable et le Ministère des affaires sociales et de la santé, Bruno Léchevin, Président de l’ADEME, reviendra sur les retours d’expériences en matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur et extérieur et les bonnes pratiques pour mobiliser l’ensemble des acteurs – entreprises et collectivités.
Cité des Sciences et de l’Industrie, 75019 Paris

 En savoir plus sur les 2èmes Assises Nationales de la Qualité de l’Air


19 – 20 novembre : Journées Primequal

Avec plus de 80 % du temps passé dans des espaces clos, la qualité de l’air intérieur s’impose comme une préoccupation sanitaire majeure pour les populations et les pouvoirs publics. Il incombe à ces derniers de mettre en place des stratégies efficaces permettant d’assurer une meilleure protection des populations. Co-piloté par le Ministère du Développement durable et l’ADEME, Primequal vise à fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs et aux acteurs de l’environnement pour améliorer la qualité de l’air.
La Rochelle

 En savoir plus sur les Journées Primequal

Réemploi, réutilisation : un marché de plus d’un milliard d’euros en France

Dans un contexte économique et financier tendu, les Français, à la recherche d’économies, modifient leurs habitudes de consommation, en se tournant davantage vers le réemploi, la réparation et la réutilisation des objets. Afin de mieux comprendre ce phénomène grandissant, l’ADEME a étudié pour la première fois l’organisation et les activités du secteur du réemploi, de la réparation et de la réutilisation.

Le marché du réemploi et de la réutilisationAinsi, en 2012, près de la totalité des Français (98 %) déclarent avoir déjà pratiqué le réemploi et l’on estime à 1 250 millions d’euros par an le chiffre d’affaires lié au réemploi et à la réutilisation.

Les structures de l’occasion, tels que les sites Internet de mises en relation vendeurs/acheteurs (en croissance depuis 2010), sont les plus plébiscitées par les consommateurs. Avec près d’un milliard d’euros, elles représentent 78 % du chiffre d’affaires global.
La mise en place d’un suivi et d’une formation du personnel régulier permet également aux réseaux spécialisés de l’économie sociale et solidaire (ESS) comme Emmaüs de voir leur image s’améliorer et leur activité croître (+ 10 % depuis 2010).

Le marché de la réparation tire également profit de la crise économique : le nombre d’entreprises de réparation a augmenté de 26 % tous secteurs confondus entre 2007 et 2011. La réparation automobile est le secteur le mieux représenté avec 60 % des entreprises du secteur.

Qu’ils souhaitent dépenser moins ou consommer différemment, les Français ont changé leur vision du réemploi, de la réutilisation et de la réparation des objets.
L’impact sur l’environnement s’en fait d’ailleurs sentir : on estime qu’en 2011, 825 000 tonnes de déchets ont été évitées grâce au réemploi et à la réutilisation, participant ainsi au développement de l’économie circulaire.

Les efforts doivent être poursuivis pour favoriser ces nouveaux modes de consommation, notamment grâce à la promotion du réemploi ou à l’accompagnement des collectivités locales afin qu’elles développent des partenariats avec des structures spécialisées.

Quelle est la différence entre réemploi, réparation et réutilisation ?

Schéma illustrant les notions de réemploi, réparation et réutilisation

La synthèse : réemploi, réparation, réutilisation - Données 2012

05 juillet 2013

Le premier écoquartier du Grand Paris sera chauffé au bois

Claire Robillard, Maire de Palaiseau et Présidente de Scientipôle Aménagement, David Bodet, Président de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay, Bruno Léchevin, Président de l’ADEME et Dominique Desmoulins, Président d’EDF Optimal Solutions, ont posé, le 4 juillet,  la première pierre de la chaufferie biomasse destinée à alimenter le réseau de chaleur de l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau- un des premiers chantiers du projet Grand Paris. Cette installation est lauréate de l'appel à projet régional du Fonds Chaleur. Ce réseau permettra d’éviter l’émission de 2400 tonnes de CO2 par an et couvrira au moins 70% des besoins énergétiques liés au chauffage et à l’eau chaude sanitaire du quartier.

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Pour l'ADEME, ce projet présente plusieurs atouts majeurs : le choix d'une énergie optimale au regard des autres énergies renouvelables ou de récupération mobilisables, une chaudière à haut rendement énergétique, des bâtiments avec de très bonnes performances énergétiques  et enfin, la prise en compte des exigences de qualité de l'air. "Cette approche globale des enjeux illustre particulièrement bien les préconisations de l’ADEME pour les programmes d’aménagement durable. Ce projet démontre ainsi que le choix des énergies renouvelables est tout à fait adapté au développement des éco-quartiers." a déclaré Bruno Lechevin.

Le projet de réseau de chaleur alimenté par de la biomasse sur l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau est lauréat de la 3ème session de l’appel à projets « Chaufferies Biomasse » de la Direction Régionale Ile-de-France de l’ADEME. 13 projets de chaufferie biomasse ont été retenus en 2011 et 2012 dans ce cadre, totalisant 55 190 kW de puissance biomasse. Ils permettront de couvrir ainsi l’équivalent de près de 23 200 tonnes équivalent pétrole par an.

Télécharger le communiqué de presse

Plus d'information sur le réseau chaleur

03 juillet 2013

Dix pistes pour réduire l'impact de l'agriculture sur le climat

À la demande de l'ADEME et des Ministères en charge de l'agriculture et de l'écologie, les experts de l'INRA ont identifié 10 actions permettant d'atténuer les émissions de gaz à effet de serre des pratiques agricoles tout en maintenant un niveau de production élevé.
L’ensemble des actions analysées conduirait, à l’horizon 2030, à une atténuation annuelle cumulée représentant 32 millions de tonnes équivalent CO2  selon la méthodologie utilisée par les experts. Un tiers des actions proposées donneraient lieu à un gain financier pour l'agriculteur.

 

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© Inra

L’inventaire national 2010 des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES) attribue à l’agriculture 17,8% de ces émissions en équivalents CO2, dont 9,8% dus au protoxyde d’azote et 8% au méthane. Si l’on tient compte des émissions liées aux consommations d’énergie, l’agriculture française contribue à hauteur de 20% aux émissions nationales.

L’agriculture est appelée à contribuer à l’effort général de réduction des émissions des GES via quatre  leviers : la réduction des émissions de protoxyde d’azote et de méthane, le stockage de carbone dans les sols et la biomasse, l'économie d'énergie et la production d’énergie et de matériaux à partir de la biomasse (réduction des émissions par effet de substitution à des énergies et matériaux fossiles). Les spécificités des émissions de GES d’origine agricole – caractère diffus, difficulté de mesure et provenant de processus biologiques – rendent cependant leur quantification et leur limitation difficiles.

Le potentiel d’atténuation des actions identifiées

Un tiers des actions donne lieu à un gain financier pour l’agriculteur : il s’agit principalement d’ajustements techniques avec économies d’intrants sans perte de production. On peut citer, par exemple, la conduite des prairies (allongement de la durée des pâturages, accroissement de la part des légumineuses….), ou  l’ajustement de la fertilisation azotée ou de l’alimentation des bovins et des porcs.

Un deuxième tiers des actions sont à coût modéré ; elles nécessitent des investissements spécifiques (exemple de la méthanisation) et peuvent modifier le système de culture (réduction du labour, agroforesterie).

Le dernier tiers sont à coût plus élevé ; elles nécessitent un investissement sans retour financier direct, des achats d’intrants spécifiques, du temps de travail dédié (cultures intermédiaires, haies) et peuvent  impliquer des pertes de production plus importantes (bandes enherbées réduisant la surface cultivée). Certaines de ces actions ont cependant un effet positif sur des objectifs agri-environnementaux comme la biodiversité, la lutte contre l’érosion ou l’esthétique des paysages…., qui n'a pas été quantifié par cette étude.

Un potentiel d’atténuation global important

L’ensemble des actions analysées conduirait à l’horizon 2030 à une atténuation annuelle cumulée représentant 32 millions de tonne s de CO2 équivalent selon la méthodologie utilisée par les experts. Toutefois, seule une partie de cette atténuation serait reflétée dans l’inventaire national des émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’inventaire national 2010 ne permet pas de rendre compte de l’atténuation liée à certaines actions (par exemple aux émissions de méthane par les bovins suite aux modifications des rations alimentaires, ou au stockage de carbone lié au non-labour ou l’agroforesterie).

Cette étude devrait contribuer à faciliter la conception ou la réorientation de politiques publiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole.

Télécharger le communiqué de presse

Télécharger l'étude : Quelle contribution de l'agriculture française à la réduction des émissions de GES agriculture ?

01 juillet 2013

De 1h à 7h du matin, les bureaux, les magasins et les bâtiments s'éteignent !

Delphine BATHO rappelle l’entrée en vigueur à partir du 1er juillet 2013, d’une nouvelle réglementation qui s’applique à l’éclairage nocturne des bureaux, des magasins, des façades de bâtiments.

Affiche Eclairer pour rien la nuitL’arrêté du 25 janvier 2013 encadre la durée de fonctionnement de ces installations, invitées à éteindre les éclairages inutiles la nuit de 1h à 7h du matin. Cette mesure simple permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros. Elle contribue aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles.

Les éclairages artificiels nocturnes peuvent constituer une source de perturbations significatives pour les écosystèmes, en modifiant la communication entre espèces, les migrations, les cycles de reproduction ou encore le système proie-prédateur. L’impact de la lumière artificielle nocturne sur le sommeil, en perturbant l’alternance jour-nuit, a également fait l’objet de réflexions par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), qui proposera des actions courant 2013.

La mise en oeuvre de cet arrêté du 25 janvier 2013 fait de la France l’un des pionniers en Europe dans ce domaine. Pour accompagner cette décision, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie lance aujourd’hui une campagne d’information - affiche et dépliant - mise à disposition de l'ensemble des élus et des acteurs économiques, et à destination du grand public, sur le site internet du Ministère : www.developpementdurable. gouv.fr.

Un bilan du dispositif sera réalisé en janvier 2014.

 Retrouvez la campagne de communication en ligne 

 Nuisances lumineuses : 2 TWh par an d'économies d'énergie attendues

28 juin 2013

3ème édition du Trophée export des éco-entreprises : les inscriptions sont ouvertes !

Trophees2013_export_ecoentreprises

Pour la troisième année consécutive, l’ADEME, bpifrance et UBIFRANCE organisent les Trophées export des éco-entreprises. Ces Trophées permettent de récompenser les plus belles réussites à l’international des éco-entreprises françaises. Cette année, un nouveau prix, celui du regroupement à l’export, permettra de distinguer l’initiative de plusieurs éco-entreprises engagées dans un projet export commun. Les trophées seront remis à l’occasion du salon Pollutec Horizons 2013, et bénéficient cette année du parrainage de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur. 

Pour l’édition 2013, quatre prix seront décernés lors d’une cérémonie à l’occasion de Pollutec Horizons 2013 : 

  • Prix du dynamisme à l’export pour la meilleure performance à l’export d’une éco-entreprise
  • Prix de l’innovation à l’export qui récompense  le succès à l’export d’une éco-technologie innovante
  • Prix Jean Claude Oppeneau - Coup de coeur du Jury  décerné à une éco-entreprise qui se démarque par le potentiel de son innovation à l'export.
  • Prix du groupement à l’export remis à une éco-entreprise pour son implication dans un effort collectif sur un projet à l’international (hors R&D).

Toutes les PME et ETI françaises relevant des secteurs du développement durable (biodiversité et paysage, bruit et vibrations, déchets, dépollution des sols, eau, efficacité énergétique, énergies renouvelables, gestion environnementale, mobilité durable, qualité de l'air et limitation des odeurs, risques environnementaux, urbanisme durable...) peuvent candidater.

Télécharger le formulaire de candidature aux Trophées Export des éco-entreprises sur www.ubifrance.fr/trophees-export ou le demander par mél à l’adresse [email protected]

Le formulaire dûment rempli devra être envoyé par email à l’adresse : [email protected]
avant le 23 septembre 2013 minuit.

Le communiqué de presse du 27/06/2013

Smart Grid Vendée, une expérimentation grandeur nature des réseaux électriques intelligents

Logo SGVAvec Smart Grid Vendée, démonstrateur smart grids (réseaux électriques intelligents) officiellement lancé le 28 juin 2013 aux Sables-d’Olonne, les partenaires du consortium que sont le SyDEV, Syndicat Départemental d’Énergie et d’Équipement de la Vendée, ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, RTE, Actility, Alstom, Cofely-Ineo, Legrand et le Conservatoire National des Arts et Métiers, le CNAM, ont l’ambition de définir les nouveaux outils de pilotage pour un réseau électrique intelligent, capable de tirer le meilleur parti des énergies renouvelables et de la modulation de la consommation.

Pendant 5 ans, ce laboratoire à ciel ouvert à l'échelle du département de la Vendée va embarquer plus de 150 collectivités locales, des industriels, start-up, chercheurs/ingénieurs, enseignants.

Les premiers retours d’expérience interviendront dès 2014. Cette expérimentation s'appuie sur :

  • la mise en place de capteurs télécommandés sur 100 bâtiments publics (mairies, piscines, écoles…) permettant de renforcer l’intelligence et la réactivité du réseau électrique et de favoriser la maîtrise de la demande en énergie ;
  • la mise en place de nouveaux automatismes sur le réseau pour gérer de façon dynamique les moyens de production d’énergies renouvelables ;
  • le développement de solutions informatiques innovantes de simulation et de prévision tant de la consommation que de la production et de l’état du réseau électrique ;
  • la création d’outils d’aide à la décision et au pilotage actif de la consommation et de la production.

Le projet a été conçu en réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ADEME sur les réseaux électriques intelligents lancé dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir en 2011. Le projet a été validé par Premier Ministre le 18 mars 2013. Il bénéficie d’un soutien financier de l’ADEME à hauteur de 9,5 M€.

 En savoir plus sur le projet Smart Grid Vendée (PDF - 6,9 Mo)

27 juin 2013

Transition énergétique : décroissance ou puissant moteur de croissance ?

B.Lechevin avec créditBruno Lechevin, Président de l'ADEME, revient aujourd'hui dans Les Echos sur l'évaluation macro-économique des scénarios énergétiques proposés par l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. 

Le débat sur la transition énergétique est un débat global sur l'avenir de notre société face aux enjeux énergétiques et climatiques. Il engage notre avenir économique et nos emplois. Cette transition conduirait-elle à une perte de compétitivité de nos entreprises et à la décroissance ou, au contraire, est-elle un puissant moteur de croissance et de création d'emploi ?

Le scénario proposé par l'Ademe dans le cadre du débat permet, aux horizons 2030 et 2050, une diminution de notre empreinte environnementale et de notre consommation d'énergie sans qu'il s'agisse d'un scénario de décroissance économique ou de désindustrialisation, ni d'un renoncement à la qualité de vie souhaitée par les Français.

Cet exercice non exclusif montre qu'il existe des voies possibles vers une division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050.

Outre le transport, pour lequel il s'agit d'améliorer les performances énergétiques des véhicules et d'offrir de nouvelles perspectives à nos modes de déplacement, l'essentiel des réductions de consommation d'énergie de ce scénario porte sur le bâtiment. La proposition de l'Ademe s'appuie sur un vaste programme de rénovation qui mobilise l'ensemble des métiers de la construction et des matériaux ; les marchés induits vont créer de nombreux emplois non délocalisables tout en réduisant la facture de nos importations en énergies fossiles. De 2006 à 2011, le marché de l'isolation est ainsi passé de 7,5 à 10,2 milliards d'euros, une augmentation d'activité qui représente un besoin en main-d'oeuvre supplémentaire de 22.000 équivalents temps plein.

Selon le scénario proposé, l'industrie française, dont la production globale augmente, accroît son efficacité énergétique permettant une baisse de sa consommation d'énergie et renforçant ainsi sa compétitivité. Les gains en efficacité réalisables d'ici à 2030 sont estimés par l'Ademe à 20 %, les trois quarts par des solutions techniques déjà largement éprouvées qui restent à généraliser. Cette trajectoire permet aux entreprises françaises d'anticiper l'évolution des coûts de l'énergie sur les marchés internationaux et d'investir efficacement. Elle préserve également le revenu disponible des ménages, une fois les travaux et la facture énergétique payés, et contribue à enrayer l'évolution à la hausse de la précarité énergétique.

L'évaluation de l'impact macroéconomique à moyen et long terme de ce scénario énergétique par l'OFCE montre que les options retenues sont bénéfiques pour l'économie et l'emploi. La croissance du PIB est légèrement supérieure à celui d'un scénario de référence tendanciel (de 1,8 point de PIB supplémentaire en 2030, à environ 3 points en 2050) et permet d'envisager près de 317.000 créations d'emplois d'ici à 2030, 800.000 d'ici à 2050.

Cette vision industrielle des marchés de demain, intérieurs comme extérieurs, est très largement partagée à travers le monde et la plupart des pays misent sur leur croissance. En Corée du Sud, les exportations de technologies vertes devraient dépasser celles du Japon dès 2015, alors que ce dernier est le leader mondial de l'innovation sur ce secteur. La Chine a retenu sept orientations stratégiques industrielles dans son dernier plan, dont l'efficacité énergétique ou encore les véhicules propres.

A ce jour, en France, près de 1 milliard d'euros de soutien public a été engagé par l'Ademe dans le cadre du programme investissements d'avenir en faveur d'une centaine de projets industriels dans les domaines des énergies renouvelables, des réseaux électriques intelligents (REI), des véhicules et du recyclage, soit plus de 3 milliards d'investissement. L'analyse des perspectives de marché des partenaires industriels permet d'envisager un impact de plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020.

Une consommation énergétique réduite de 18 % en 2030 et de près de 50 % en 2050 permet d'appréhender plus sereinement le débat sur le mix énergétique et la place des énergies renouvelables par rapport à celle du nucléaire. Les termes du débat ne sont pas ceux d'une transition énergétique qui se ferait au détriment de l'activité industrielle et de l'emploi, mais bien ceux du choix d'une opportunité de croissance. La France est prête.

Bruno Lechevin

 Une évaluation macro-économique des scénarios de l'ADEME

26 juin 2013

Une évaluation macro-économique des visions énergétiques de l'ADEME

Couv ScénariosDurant l'année 2012, l’ADEME a mobilisé ses services techniques et économiques afin d'élaborer des visions énergétiques et climatiques volontaristes aux horizons 2030 et 2050; ces scénarii s'appuient sur la maîtrise de la consommation énergétique et le développement de l’offre d’énergies renouvelables.

Mais ces propositions sont-elles économiquement viables et représentent-elles une opportunité de croissance ?

L'ADEME s'est appuyée sur les compétences de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) - centre indépendant de recherche, de prévision et d'évaluation des politiques publiques - afin de compléter ses visions d'une évaluation macro-économique. 

Ce travail illustre une voie possible pour la transition énergétique en France dans une perspective de croissance économique et de maintien, voire d'augmentation, du bien-être collectif et individuel.

 Evaluation macroéconomique des visions énergétiques 2030/2050

25 juin 2013

Déchets : le coût global par habitant a diminué de 5% entre 2008 et 2010

A l’heure où les collectivités doivent optimiser leurs budgets et où les obligations réglementaires environnementales se multiplient, la gestion des déchets est un enjeu de taille : comment faire mieux avec moins de ressources ?

Pour accompagner les collectivités sur cette voie, et à l’occasion de la 5ème édition du Colloque Prévention et Gestion des déchets dans les territoires, l’ADEME publie son référentiel national des coûts du service public de gestion des déchets.

Malgré de fortes disparités entre les collectivités, les résultats sont encourageants : le coût global par habitant a diminué de 5% entre 2008 et 2010.

Coût par flux
Le coût global par habitant, tous flux confondus, est de 85€. Il a diminué de 5 % entre 2008 et 2010

Par ailleurs, un comparatif des opérations de prévention à l’échelle des pays de l’Union européenne confirme qu’agir pour limiter les déchets dans les collectivités et dans les entreprises est possible et permet de faire des économies.

Enfin, l'ouverture de la 5ème édition du Colloque Prévention et Gestion des déchets dans les territoires a été pour Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, l'occasion de faire un certain nombre de propositions dont :

  • un toilettage de la TGAP; cette taxe souffre aujourd’hui de trop d’exemptions ou de modulations que l’amélioration générale des pratiques ne justifie plus souligne Bruno Lechevin, ajoutant que le différentiel entre la mise en stockage et l’incinération avec valorisation d’énergie n’est pas suffisamment en faveur de la valorisation énergétique… 
  • une généralisation de la tarification incitative; selon le Président de l'ADEME, c’est un système efficace, au moins pour augmenter significativement les performances des collectes séparées ! 
 Notre communiqué du 25/06/2013 (PDF - 860 Ko)
 La synthèse du Référentiel national des coûts du service public de gestion des déchets
A savoir : le site OPTIGEDE propose aux acteurs opérationnels en charge de la prévention et de la gestion des déchets dans les territoires, une plate-forme d'échanges et de diffusion des bonnes pratiques.