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26 novembre 2013

Entreprises, achetez responsable !

  • Couv Dossier73% des responsables achats affirment que la réduction des coûts reste leur priorité numéro 1 ;
  • 62% d'entre eux considèrent comme une priorité la mise en place d’une politique d’achats responsables. Mais...
  • 49% déclarent manquer d’indicateurs de mesure ou de référentiel clair pour mettre en place des achats responsables. 

Les achats représentent en moyenne 50% du chiffre d’affaires des entreprises. S’engager dans une démarche d’achats responsables consiste à intégrer des critères environnementaux et sociaux dans le processus achats. Concrètement, cette démarche se décline en différentes phases :

  • réalisation d’un état des lieux et analyse des besoins ;
  • identification des axes d’amélioration et élaboration d’une stratégie ;
  • mise en place d’un plan d’action dans une logique de cycle de vie et de coût global, et déploiement en interne et dans les relations avec les fournisseurs.

La mise en place d’une démarche d’achats responsables est un projet fédérateur qui peut être source de bénéfices multiples pour l’entreprise. Des gains économiques bien sûr, mais aussi une meilleure maîtrise des risques qu’ils soient sociaux, environnementaux ou économiques, une image renforcée auprès des partenaires et des clients

Les achats responsables en entreprise, c'est le dossier que propose le N°71 de ADEME&Vous.

 Le dossier ADEME&Vous N°71 Entreprises, achetez responsable (PDF - 572 Ko)

21 novembre 2013

Vers une industrie économe en énergie

Fin 2008, l’ADEME et TOTAL se sont engagés dans le pilotage et le financement d’un programme destiné à fournir à l'industrie française une panoplie de technologies nouvelles et performantes pour accroître de manière rentable son efficacité énergétique.

Ce programme consiste notamment à soutenir le développement, par des équipes de recherche et des PME, d’utilités (production de froid, air comprimé,...) et de procédés (séchage, séparation, stockage d'énergie,...) transverses à tous les secteurs industriels, économes en énergie. On estime en effet qu'à l'échelle de l'ensemble de ces secteurs, ces utilités et procédés transverses consomment près de 28 millions de tonnes équivalent pétrole par an. Une réduction de l'ordre de 20% de cette consommation d'ici 2020 est possible.

Destiné à renforcer l'effort de R&D dans ce secteur actuellement peu connu et de favoriser l'émergence de ces nouvelles technologies sur les marchés européen et mondial, ce programme s’est concrétisé par le lancement de 8 Appels à Manifestations d'Intérêt (AMI) multithématiques et d'un Appel à Design ciblé sur 2 technologies (Echangeurs et Turbines).

Résultats

  • Financement des projets159 dossiers reçus,
  • 54 dossiers retenus,
  • 20,2 M€ d’aide attribuée (17,4M€ pour Total et 2,8M€ pour l’ADEME),
  • ¼ des projets déjà achevé ;
  • 5 technologies disponibles sur le marché ;

80% des projets de démonstrations comportent au moins une PME dans le consortium. Les 20% restant sont des projets portés par un laboratoire ou des filiales d’équipementiers de grandes entreprises françaises. Tous les grands secteurs industriels ont soumis un dossier.

Projets et technologies à découvrir 

  • La conversion d’un laminoir hydraulique en laminoir électrique

         La fiche projet (PDF - 255 Ko)

  • La technologie MHD de désalinisation, déminéralisation et/ou de concentration d’effluents industriels

         La fiche projet (PDF - 496 Ko)

  • Le four DKO : démonstration d’une chaine de production d’aluminium recyclé intégrant un four tournant basculant

         La fiche projet (PDF - 409 Ko)

  • Le projet CSMO : démonstration de cuisson et de séchage de pain de mie sans croûte par combinaison d’air chaud et de micro-ondes

         La fiche projet (PDF - 383 Ko)

  • Le projet ValiAri: couplage d’un outil de réconciliation de données avec un logiciel d’optimisation pour la réduction des coûts d’exploitation de production d’utilités

         La fiche projet (PDF - 214 Ko)

 

Pour en savoir plus : 

 L'étude TOTAL-ADEME-ENEA-Consulting sur l'efficacité énergetique dans l'industrie (PDF - 2,6 Mo)

 ADEME&Vous N°62 Repenser l'énergie dans les entreprises industrielles (PDF - 2,7 Mo)

20 novembre 2013

Du groupe électrogène Diesel à la micro-centrale électrique solaire

Parmi les 1,4 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’électricité, la moitié environ vit dans des zones rurales éloignées d’un réseau et fortement disséminées pour lesquelles seule une génération d’électricité locale est envisageable. La solution la plus déployée dans les sites isolés est le groupe Diesel électrogène. Cette solution est actuellement la plus attractive car son coût d’investissement initial en équipements est faible mais ses coûts d’exploitation sont élevés, de même que les émissions de gaz à effet de serre associées.

MICROSOL Capteurs à tubes sous videAvec l’appui technique et financier de plusieurs partenaires industriels et publics français, le projet MICROSOL, coordonné par Schneider Electric et soutenu par l'ADEME dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir, développe une solution nouvelle de micro-centrale électrique solaire. Destiné à l’électrification rurale dans les pays en voie de développement, elle permettra d’alimenter 24h/24h un village de 500 habitants en électricité, chaleur et eau potable et ce, grâce à de nouveaux systèmes de dessalement et de purification de l’eau.

L'inauguration d'un 1er prototype à Cadarache

Un premier prototype est aujourd'hui inauguré sur le site du CEA à Cadarache (13). Il associe des capteurs cylindro-paraboliques, un stockage thermique et un moteur ORC (Organic Rankine Cycle) et doit permettre de mesurer et d'évaluer les risques techniques. Un module de dessalement de même qu’un moteur Stirling (pour la production simultanée d'électricité et de chaleur) seront également testés sur ce prototype. 

Suivra la construction d’un second prototype sur un site pilote en Afrique pour lever les risques d’acceptation par les utilisateurs finaux, et les risques de financement, en impliquant des organismes actifs dans l’aide au développement à l’échelle mondiale.

David Gualino, Responsable Technique Innovation de Schneider Electric

  • Production: BFM BUSINESS 2013
  • Diffusée sur BFM BUSINESS et BFMTV

Le projet MICROSOL est financé dans le cadre de l’Appel à Manifestations d'Intérêt (AMI) « Solaire » qui incluait les filières solaires thermique et thermodynamique, ouvert le 11 janvier 2011 et clôturé le 02 mai 2011. 

Cet AMI finance 7 projets pour un montant total d’aide de 25,8 M€ et des projets totalisant 59,4 M€. 5 projets sont des projets de solaire thermodynamique et 2 projets de solaire thermique.

Ce projet s’inscrit dans le programme BipBop (« Business, Innovation & People at the Bottom of the Pyramid ») du groupe Schneider Electric, programme qui favorise l’accès pour tous à une énergie fiable, abordable et propre, en proposant des produits et des solutions spécifiques et en investissant dans l’innovation.

 Pour en savoir plus sur le projet MICROSOL

 Pour en savoir plus sur les 7 lauréats de l'AMI « Solaire »

19 novembre 2013

Recherches sur la qualité de l'air intérieur : où en est-on ?

Le colloque Qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments: causes, effets, prévention et gestion - 19 et 20 novembre 2013 à La Rochelle (Charente-Maritime) - a été l'occasion de présenter les résultats de recherches menées récemment sur ce thème dans le cadre du programme PRIMEQUAL.

Avec plus de 80% du temps passé dans des espaces clos, la qualité de l'air intérieur est une préoccupation sanitaire particulièrement importante pour les populations et les pouvoirs publics.

Visuel Synthèse QAIPlusieurs questions restent aujourd'hui posées pour améliorer la qualité de l'air des espaces clos dans un contexte de grande diversité, en nature et en intensité, des contaminants et de leurs sources, des nombreux espaces de vie visés, pour partie privés, et de l'évolution des techniques de construction visant une meilleure performance énergétique des bâtiments :

  • Quelles sont les sources de polluants de l'air à l'intérieur des espaces que nous fréquentons ?
  • Quels impacts sur notre santé et quelles modalités de prévention des risques pour les populations exposées ?
  • Quels développements scientifiques récents améliorent les connaissances et éclairent l'action?

Lors du colloque organisé par PRIMEQUAL, quatre thèmes ont été abordés :

  • la prise en compte du facteur humain dans la gestion des crises sanitaires en lien avec la qualité de l'air intérieur ;
  • les nouvelles méthodes disponibles pour caractériser la qualité de l'air intérieur ;
  • les sources d'émissions de polluants en air intérieur : activités humaines et matériaux ;
  • les impacts sanitaires et la gestion des expositions aux polluants de l'air intérieur.

L'ADEME vous propose ici dans un document de 8 pages une synthèse des résultats de recherches menées dans le cadre du programme PRIMEQUAL.

 La synthèse Recherches PRIMEQUAL (PDF - 891 Ko)

PRIMEQUAL est un programme de recherche essentiellement soutenu par le Ministère chargé du Développement Durable et l’ADEME. Il présente la particularité de rassembler plusieurs communautés scientifiques concernées par la pollution de l’air et ses impacts : sciences physiques (métrologie, chimie, dynamique, météorologie, …), sciences de la vie (biologie, médecine, épidémiologie, écologie, …), mathématiques (modélisation, statistiques) et sciences humaines (économie, sociologie, psychologie,…).

 En savoir plus sur le programme PRIMEQUAL

Rénovation des logements : l'accompagnement de proximité des collectivités

Logo Salon des mairesEn France, le bâtiment consomme 44% de l’énergie finale. L’efficacité énergétique des logements est un enjeu économique, social et environnemental d’envergure et un chantier prioritaire comme en témoigne le Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat (PREH) qui prévoit de rénover 500 000 logements par an.

Principalement motivés par des raisons budgétaires, la réduction de la consommation d’énergie reste une priorité pour les ménages français. Lancé en octobre dernier, le service public de la rénovation énergétique et ses 453 « Points Rénovation Info Service » apportent des réponses et des conseils aux particuliers en attente d’informations, notamment sur les aides financières disponibles.

Au niveau local, les collectivités jouent un rôle indispensable pour favoriser la rénovation des logements. Différentes actions sont d’ores et déjà mises en œuvre via des plateformes et des initiatives d’accompagnement de proximité.

L’ADEME apportera, à partir de 2014, de nouveaux financements afin de soutenir la rénovation. 

 Rénovation énergétique de l'habitat privé : les initiatives locales 

 Faire vivre le Grand Paris au Salon des maires

 « J’éco-rénove - J’économise »

 renovation-info-service.gouv.fr

 Notre communiqué du 19/11/2013 (PDF - 300Ko)

L'hydrogène : une nouvelle énergie verte ?

La Recherche HydrogèneTraditionnellement produit à partir d’hydrocarbures, pour des usages industriels, l’hydrogène a commencé une nouvelle vie dans le domaine de l’énergie. Différents modes de production, comme l’électrolyse, permettent en effet d’obtenir de l’hydrogène à bas taux de carbone ou totalement exempt de carbone, en faisant appel à l’électricité produite soit par les centrales nucléaires, soit par les énergies renouvelables, telles que l’éolien, le photovoltaïque ou l’hydraulique.

Les usages de cet hydrogène « vert » se développent. Il trouve d’ores et déjà différentes finalités, que ce soit comme vecteur de stockage ou de valorisation d’énergie renouvelable, comme complément au gaz naturel, voire comme carburant, ainsi que pour une variété d’applications liées à la pile à combustible dans les domaines stationnaires ou mobiles.

Le potentiel de l’hydrogène-énergie est immense. Pour l’exploiter pleinement, la recherche – académique et industrielle – s’attache à améliorer les performances et à abaisser le coût des technologies permettant de le produire, de le stocker et de le distribuer. C’est le cas notamment du vaste programme Horizon Hydrogène Énergie. Parallèlement, de grands sites pilotes sont en cours d’installation en France. En Corse, le programme Myrte étudie le stockage d’hydrogène obtenu à partir d’électricité photovoltaïque. À Dunkerque, le projet GRHYD se développe autour de l’utilisation de l’hydrogène produit par les énergies renouvelables comme complément au gaz naturel.

Hydrogène - Nouvelle énergie verte, c'est un cahier spécial du magazine La Recherche rédigé en partenariat avec GDF Suez, AIR LIQUIDE, APHYPAC et l'ADEME, paru dans le N° de Novembre 2013.

 Le cahier spécial La Recherche : Hydrogène - Nouvelle énergie verte (PDF - 1,3 Mo) 

 Innovation : transformer en hydrogène l'électricité non utilisée

15 novembre 2013

SERD: une semaine de sensibilisation pour moins jeter et mieux consommer

Visuel SERDLe meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas : la prévention demeure le moyen le plus efficace pour ne pas produire de déchets en consommant et en produisant mieux, tout en jetant moins.

La SERD 2013, c'est près de 2 700 manifestations labellisées, organisées dans toutes les régions françaises du 16 au 24 novembre. Devenue en quelques années seulement une référence en matière de prévention, la SERD mobilisera près de 13 000 actions dans plus de 23 pays (dont 19 de l’Union Européenne) !

Les 2 692 actions menées en France dans le cadre de la SERD 2013 mobilisent 709 porteurs de projets (51 % sont des collectivités, 7 % des entreprises privées, et 28 % des associations, 7 % des administrations ou des entreprises publiques, 4% des hôpitaux, des maisons de retraite, des collectifs de citoyens,...).

Durant toute la semaine, les Français pourront participer à des centaines d’opérations locales comme nationales. Certaines d’entre elles sont des événements de grande ampleur, tels que :

  • Réduisons pour que ça tourne rond, proposée par API Restauration du 18 au 22 novembre dans 109 restaurants partout en France : ces derniers proposeront un menu « zéro déchet », dans une optique de sensibilisation des convives à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • Laisse parler ton cœur : cette opération organisée par Emmaüs France a pour but de collecter dans 118 grandes surfaces des jouets neufs ou d’occasion afin de leur donner une seconde vie.
  • Le Clean Up Day Bora Bora, auxquels participent les grands hôtels de Bora Bora le 20 novembre : l’objectif est de nettoyer l’île principale tout en sensibilisant la population à la gestion des déchets.

Enfin, chacun pourra participer à de très nombreuses opérations de promotion du réemploi sous toutes ses formes. Les chambres des métiers et de l’artisanat inviteront des artisans-réparateurs, des collectes d’objets et de jouets seront également organisées, tout comme de nombreux ateliers de réparation de vélos, par exemple.

Pour en savoir plus :

 www.serd.ademe.fr

 Toutes les actions, région par région

Une nouvelle campagne TV pour réduire nos déchets

590 kilos de déchets en une année, c’est ce qu’un Français produit en moyenne actuellement. Dans un contexte de crise économique, de raréfaction des ressources naturelles et de volatilité du prix des matières premières, les impacts environnementaux et économiques liés à la production et à la gestion des déchets sont autant de préoccupations qui s’additionnent et contribuent à interpeller les Français sur les modes de production et de consommation.

Aller vers un modèle économique plus respectueux des ressources naturelles et potentiellement créateur d’emplois invite à repenser les modes de consommation et de production. Dans ce cadre, l’économie circulaire constitue un cercle vertueux où la conception des produits puis leur réemploi, leur réutilisation et la valorisation des déchets grâce au tri permettent d’alléger l’impact de la production et de la consommation sur les milieux naturels.

Visuel CampagneQuelques chiffres

  • 20 kg par habitant et par an de gaspillage alimentaire.
  • 7 kg de produits alimentaires encore emballés jetés chaque année.
  • Près de la totalité des Français, soit 98 %, déclarent avoir déjà pratiqué le réemploi.
  • 825 000 tonnes de déchets évitées grâce au réemploi.
  • Le chiffre d’affaires lié au réemploi et à la réutilisation est estimé à 1 250 millions d’euros par an.

Une nouvelle campagne de prévention

Ce mouvement vers plus de prévention, vers une meilleure valorisation de nos déchets ne peut se faire qu’avec la mobilisation de tous. C’est pourquoi, à partir du 15 novembre 2013, à la veille de l’ouverture de la Semaine européenne de la réduction des déchets, le Ministère de l'Ecologie (MEDDE) et l’ADEME lancent une nouvelle campagne nationale pour inciter les Français d’une part à réduire leur production de déchets, et, d’autre part, à mieux trier ceux qui n’ont pu être évités.

 

Pour mobiliser les moins sensibilisés aux enjeux environnementaux, la nouvelle campagne ne se cantonne pas à valoriser les bénéfices pour la planète, elle promeut également tous les bénéfices que chacun de nous peut tirer de geste quotidiens simples et ce, sur un ton humoristique et décalé.

Le mot d’ordre de cette campagne, « Si vous ne le faites pas pour la planète, faites le pour vous » traduit à cette fin ce double bénéfice collectif environnemental et individuel. La réduction des déchets est ainsi abordée sous un angle inédit. 

Promouvoir des gestes simples à adopter, inciter les Français à agir en montrant que chacun peut tirer un bénéfice individuel d’un comportement vertueux pour l’environnement, tous les publics seront interpellés par ce dispositif de campagne multi-cible d’une durée de trois ans conçu par BDDP Unlimited.

Le grand public -> 3 spots TV de 30’’ mettent en scène sous forme de saynètes des individus qui agissent pour éviter le gaspillage alimentaire, donner une 2ème vie aux objets dont ils n’ont plus l’utilité et valoriser leurs déchets. Ces films sont signés par la jeune plasticienne et réalisatrice Valérie Pirson. En complément de ces spots, des bannières web promeuvent d’autres bons gestes comme le compostage, l'emprunt/location, la limitation des impressions...

Les entreprises ->  la publication de publi-rédactionnels dans la presse spécialisée ainsi que la diffusion de bannières web doivent inciter les entreprises à réduire leurs déchets par le biais d'exemples concrets sur le bénéfice économique à en tirer et ce, dans différents secteurs d’activité comme l'imprimerie, la métallurgie, la plasturgie, l'agroalimentaire…

Les collectivités -> publi-rédactionnels et bannières web soulignent le rôle majeur des collectivités en matière de prévention et de gestion des déchets. 

Le site internet www.reduisonsnosdechets.fr a été entièrement repensé dans l’esprit de la campagne. Le public y trouvera des conseils pratiques pour réduire ses déchets au quotidien tout en mettant en avant les bénéfices qu'il pourra en tirer

 Le spot Gâchis zéro dans le chariot

 Le spot Les bons dons font les bons amis

 Le spot Le bonheur est dans le tri

Télécharger le dossier de presse (PDF - 560 Ko)

14 novembre 2013

Du « Grand Eolien » au « Petit Eolien », l'avis de l'ADEME

L'ADEME a récemment complété et actualisé son « Avis » sur la production éolienne d'électricité. Cette nouvelle version propose notamment quelques informations complémentaires concernant le « Petit Eolien », soit les machines de puissance nominale comprise entre 1 kW et 36 kW.

Quelques chiffres généraux

Bajstock.comSelon les données de l’Association mondiale de l’énergie éolienne (WWEA), la puissance éolienne installée dans le monde au cours de l’année 2012 a atteint 44 600 MW, pour une capacité totale en fonctionnement à fin 2012 de 281 000 MW. L’Asie constitue le premier marché mondial, en particulier du fait de la Chine (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 75 600 MW en fin 2012). Les Etats-Unis montrent un dynamisme important en termes d’installations (+13 000 MW en 2012, soit une capacité de 60 000 MW en fin 2012). Le marché de l’Union Européenne est stable à +12 000 MW installés en 2012 ; la capacité installée à fin 2012 est de 106 000 MW.

La puissance totale raccordée au réseau français au 30 juin 2013 était de l’ordre de 7 700 MW. Après quelques années de croissance, la puissance éolienne terrestre installée annuellement est en baisse : 757 MW en 2012, 875 MW en 2011, contre 1 200 MW en 2010, pour un investissement moyen de l’ordre de 1,3 M€ par MW installé3. Ainsi, en 2012 la France est passée huitième sur le marché annuel européen, derrière l’Allemagne (2 400 MW installé en 2012), le Royaume Uni (1 900 MW, dont 1 100 MW en mer), l’Italie (1 300 MW), l’Espagne (1 100 MW), la Roumanie (900 MW), la Pologne (880 MW) et la Suède (850 MW). La baisse du nombre d’installations françaises semble se poursuivre en 2013, avec une réduction de 26% des raccordements entre les premiers trimestres de 2012 et de 2013. 

Le « Petit Eolien »

Parmi les machines de puissance nominale inférieure à 250 kW, on distingue le « Micro Eolien » (machines < 1 kW), le « Petit Eolien » (machines entre 1 kW et 36 kW) et le « Moyen Eolien » (machines entre 36 kW et 250 kW).

En France, environ 2 500 petites éoliennes ont été installées en 2012. Le marché compte aujourd’hui plusieurs fabricants français qui font notamment face à une forte concurrence étrangère. Dans les conditions techniques et économiques actuelles, le Petit Eolien ne se justifie généralement pas en milieu urbain. Outre le fait que les éoliennes accrochées au pignon d’une habitation peuvent mettre en danger la stabilité du bâtiment, le vent est, en milieu urbain et péri-urbain, en général trop faible ou trop turbulent pour une exploitation rentable.

Même si les enjeux énergétiques globaux restent limités, le Petit Eolien peut répondre à une demande dans le milieu rural ou en zones non connectées au réseau, en particulier en autoconsommation dans les exploitations agricoles. La ressource en vent y est souvent accessible. En outre, les machines utilisées dans le secteur agricole offrent souvent de meilleures performances techniques et économiques que celles destinées au marché des particuliers.

De même que pour les machines du Grand Eolien, l’installation et l’utilisation des machines du petit éolien doivent respecter certaines règles. Il est notamment nécessaire de bien connaître la ressource (estimation quantitative du vent et des turbulences), ainsi que la fiabilité et les caractéristiques techniques des machines et les conditions dans lesquelles la production pourra être utilisée (utilisation ou non de batteries, consommation flexible, etc….). Pour entreprendre un projet de petit éolien avec une démarche qualité, il est indispensable de se rapprocher de professionnels reconnus, par exemple via l’Association Française des Professionnels du Petit Eolien.

Pour en savoir plus

 L'avis de l'ADEME sur La production éolienne d'électricité (PDF - 407 Ko)

 Guide pratique ADEME  L’énergie éolienne (juin 2013)

 Dossier technique sur l’éolien domestique (Espace Info-Energie de Bourgogne – oct 2013)

13 novembre 2013

Les campus de demain.

ETUDECAMPUS-couv-03Campus Responsables - premier réseau d’universités et grandes écoles engagées sur le développement durable - publie une étude prospective sur les tendances et pistes d’évolution pour faire des campus des lieux de vie et de formation durables à l’horizon 2030.

  • Comment enseigner aux « digital natives » ?
  • Quel est le nouveau rôle d’un lieu « physique » d’enseignement maintenant que le savoir est accessible à tous, partout, tout le temps ?
  • Quelles sont les nouvelles approches pédagogiques liées aux nouveaux outils numériques ?
  • Quel impact le décloisonnement des savoirs, la formation tout au long de la vie, la concurrence internationale, l’ouverture sur le monde de l’entreprise ou le travail collaboratif ont-ils sur l’architecture et l’aménagement des campus ?
  • Comment concevoir des campus résilients au changement climatique, intégrés à leur territoire, ouverts sur les villes avec lesquelles ils partagent leurs infrastructures ?
  • Quels sont les services de qualité de vie à mettre à disposition des usagers d’un éco-campus (logements étudiants, commerces…)?

Cette étude a été nourrie à la fois des interviews menées auprès de très nombreux experts nationaux et internationaux, prospectivistes et acteurs-phares de l’enseignement supérieur, mais aussi des meilleures études et recherches publiées récemment dans le monde, et naturellement des expériences innovantes menées par les campus internationaux.

L’objectif : ouvrir des pistes pour inspirer tout l’écosystème de l’enseignement supérieur français (gestionnaires de campus mais aussi enseignants, étudiants, fournisseurs et prestataires, partenaires…) à mettre en œuvre des solutions durables anticipant les enjeux-clefs de demain.

Créée en 2006 pour inciter et aider les établissements d’enseignement supérieur à intégrer le développement durable à leurs programmes et la gestion de leurs infrastructures, Campus Responsables compte 40 établissements membres de l’initiative dans toute la France.

 Le dossier de presse Campus durables de demain du 13/11/2013 (PDF - 2,5 Mo)

 L'étude Campus durables de demain