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15 posts from septembre 2012

27 septembre 2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des
véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, Bajstock.com

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")

Conclusions : en milieu urbain, l'impact de la réduction de vitesse sur la qualité de l'air sur les voies rapides est réel; cette réduction permet de baisser les émissions de polluants et d'améliorer la qualité de l’air. En ville, l'impact dépend avant tout de facteurs externes comme la configuration des voies mais aussi des comportements. 

Dans tous les cas, l’impact sur les émissions et la qualité de l’air n’est efficace que dans le cas d’actions pérennes. Par ailleurs, l’évaluation d’une mesure de diminution de la vitesse nécessite en milieu urbain que soient pris en compte - au-delà des comportements - les facteurs externes comme la configuration et la fluidité des voies.

25 septembre 2012

Equipements électroniques : mieux comprendre leurs impacts environnementaux

Bajstock.comL'ADEME a souhaité et fait paraitre en juillet dernier un état des lieux des connaissances et actions sur la question de la durée de vie des équipements électriques et électroniques (EEE) afin d’en comprendre les enjeux environnementaux, techniques et financiers.

Concrètement, l’étude permet de définir un langage commun sur la notion de durée de vie, d’évaluer les besoins pour une meilleure gestion de la durée de vie des EEE, et d’identifier les pistes d’actions.

Ces pistes d'actions sont regroupées en 7 axes :

  • promouvoir un effort de transparence ;
  • acquérir des connaissances sur l’impact environnemental des EEE ;
  • sensibiliser les consommateurs et la profession aux enjeux de la durée de vie des produits ;
  • limiter le remplacement prématuré des équipements ;
  • promouvoir la réparation ;
  • promouvoir le réemploi (marché de l'occasion, dons, troc, etc...); 
  • promouvoir les offres de services.

L'ADEME proposera, à l'occasion de son colloque Filières et Recyclage 2012, un point sur les avancées du réemploi ou, en d'autres termes, sur la seconde vie des produits.

 La durée de vie des EEE (PDF - 909 Ko)

23 septembre 2012

Le Tour du Monde en véhicule électrique, c'est possible !

F.Loos Odyssée Electrique Le 11 février dernier, Xavier Degon et Antonin Guy se sont lancés dans un tour du monde inédit en véhicule électrique. Objectif : prouver que si l’on peut utiliser un véhicule électrique dans les contrées reculées du monde, il est possible de s’en servir dans son quotidien en ville ou à la campagne ! », se réjouit François Loos, Président de l'ADEME et qui a soutenu le projet avec le Conseil Régional d’Alsace depuis le 1er jour.


L’Odyssée Electrique rentre à la maison ce lundi. Cette initiative originale témoigne d’une réalité : le véhicule électrique continue de faire son chemin.

L’augmentation constante du prix de l’énergie et les obligations de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont en effet encouragé les constructeurs à s’investir dans le véhicule électrique. Résultat : aujourd’hui, tous les constructeurs, français, européens mais aussi coréens, japonais ou américains, se sont lancés dans l’électromobilité, comme en témoignent les Renault Twizy, Nissan Leaf et autres Peugeot iOn qui sont apparus dans nos villes.

Si tous les acteurs — professionnels, collectivités, conducteurs — sont mobilisés, le développement à grande échelle du véhicule électrique reste un défi technologique. L’une des principales réussites de la R&D mise en œuvre par l’ADEME et ses partenaires industriels est la généralisation des batteries au Lithium ion. Ce système permet de stocker deux fois plus d’énergie que les précédents modèles et offre aujourd’hui des performances similaires - en terme de puissance -  à celles d’un véhicule à moteur thermique. Autre avantage : il n’est plus nécessaire d’attendre que la batterie soit totalement vide pour la recharger (absence d'effet mémoire), comme c’était le cas avec les versions précédentes au Nickel Cadmium ou Nickel Métal Hydrure.

Les exigences environnementales et économiques devraient continuer à susciter des innovations, qui permettront aux automobilistes de dépenser moins d’énergie et aux entreprises françaises de se positionner sur des segments industriels compétitifs. Parmi les prochains défis à relever : le déploiement des infrastructures de recharge et la diminution du coût des batteries au Lithium ion. 

 En savoir plus sur l'Odyssée Electrique

21 septembre 2012

Le chauffage au bois: les prix, les aides et le matériel

Guide Se chauffer au boisEn France, une maison sur deux se chauffe - tout ou en partie - au bois.

Bûches, plaquettes, granulés, le bois revient en force parmi nos modes de chauffage. D'une part, il s'agit d'une matière première renouvelable et d'autre part, les appareils de chauffage sont de plus en plus performants et surtout de moins en moins polluants.

Il existe aujourd'hui des appareils à alimentation automatique dont l’autonomie et la souplesse d’utilisation sont comparables à celles des chaudières à gaz ou à fioul.

Chauffage central ou chauffage d’appoint, les prix, le matériel, les aides, l'ADEME vous propose un tout nouveau guide pratique sur le chauffage au bois.

 

 

 Le guide Se chauffer au bois (PDF - 1,7 Mo)

 En savoir plus

20 septembre 2012

Fonds Chaleur : déjà plus de 1850 installations et 790 000 tep/an de chaleur produite

Delphine BATHO, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie et François F.Loos et D.Batho
LOOS, Président de l’ADEME ont présenté aujourd'hui au sein du siège parisien de l'Agence et à
l'occasion du lancement du 5ème appel à projets BCIAT, le bilan de 4 années de production de chaleur renouvelable à partir de la biomasse. 

Qu'est ce que le BCIAT ?

C'est en résumé la production de chaleur à partir de la biomasse (bois, déchets agricoles...) dans l’industrie, l’agriculture et le tertiaire. Il s'inscrit dans le cadre du Fonds Chaleur qui soutient plus largement - via des appels à projets - le développement de la production de chaleur à partir des énergies renouvelables (biomasse, géothermie, solaire…). Ce dernier est destiné à tous les maîtres d’ouvrage (hors sphère domestique) : entreprises des secteurs agricole, industriel et tertiaire privé, collectivités et gestionnaires d’habitat collectif.

Le Fonds Chaleur facilite par un soutien financier l’installation de nouveaux équipements destinés à produire de la chaleur issue de sources renouvelables et le développement des réseaux de chaleur. Il a été lancé en décembre 2008 et a déjà permis la mise en place de 1 861 installations pour une production totale de 790 000 tep/an.

Quant au bilan concret des 3 premiers appels à projet BCIAT, ce sont 82 projets retenus qui sont soit en cours de réalisation, soit d’ores et déjà en fonctionnement, pour une production totale de 453 490 tep/an avec un impact non négligeable sur les emplois pérennes - près de 2500 temps-plein pour l'approvisionnement et l'exploitation - et temporaires, soit 875 par an en moyenne sur 5 ans pour la construction et l'installation.

 Notre dossier de presse du 20/09/12 (1,3 Mo)

 L'appel à projets BCIAT 2013

18 septembre 2012

Chauffage, eau chaude, électricité : comment réduire sa facture ?

Quelques gestes simples pour réduire sa consommation de chauffage, économiser l'eau chaude ou Chiffre du jour 

consommer moins d'électricité vous permettront d'alléger vos factures.

Evidences ou bon sens, l'ADEME a souhaité rappeler que "moins payer

c'est parfois commencer par moins gaspiller".

 Comment réduire sa facture ?

Les Certificats d'Economies d'Energie : ça marche !

Depuis sa mise en place en 2006, le dispositif français de Certificats d'Economies d'Energie (CEE) a permis d’éviter 8,1 millions de tonnes équivalent CO2 et 31,9 milliards de kWh d’énergie finale, dont 15,3 milliards de kWh ont été économisés en 2011.

Bandeau CEE 

Qu’est ce qu’un Certificat d'Economie d'Energie (CEE) ? 

Depuis 2006, les fournisseurs d’énergie ont l’obligation de réaliser ou de faire réaliser des économies d’énergie, soit sur leurs propres installations, soit en incitant leurs clients à investir dans des équipements plus performants avec un objectif chiffré à atteindre : pour chaque kWh cumac (kWh cumulés et actualisés sur la durée de vie de l’équipement) économisé, il se voit délivrer par l’administration un CEE. S’il n’atteint pas son objectif, il s’acquitte d’une amende proportionnelle au nombre de kWh cumac manquants.

D’autres acteurs  comme les collectivités, l'ANAH et les bailleurs sociaux peuvent également bénéficier de CEE s’ils réalisent des économies d’énergie ou incitent leurs clients / administrés à le faire. Ils peuvent dans ce cas revendre leurs CEE aux fournisseurs d’énergie.

Si ce dispositif français a fait ses preuves depuis sa mise en place, le bilan des autres dispositifs européens de certificats blancs (Angleterre, Italie, Danemark et Flandres) est tout aussi positif : ils  permettent de favoriser la réalisation de travaux chez les ménages à bas revenus ou en situation de précarité énergétique, d’obtenir plus d’économies d’énergie qu’une hausse équivalente du prix des énergies, tout en  transformant les marchés vers une meilleure efficacité énergétique pour un coût public raisonnable. 

De ce fait, les certificats blancs ont séduit l’Europe. En effet, l’Union Européenne a intégré ce principe à la Directive européenne sur l’efficacité énergétique, votée à l’unanimité par les 27 Etats membres le 15 juin dernier. Cette directive étend ainsi le principe d’un tel système d’obligations d’économies d’énergie à l’ensemble des Etats Membres, pour une mise en oeuvre dès 2014 à hauteur de 1,5% d’économies d’énergie supplémentaires chaque année.

L’ADEME a été missionnée par la DGEC pour estimer le potentiel d’économies d’énergie accessibles sur la période 2014-2016 : l’évaluation de ce gisement d’économies d’énergie permettrait d’envisager une obligation de 900 TWh cumac pour la troisième période, permettant par ailleurs de répondre à l’objectif fixé par la directive efficacité énergétique de réaliser 1,5 % d’économies d’énergies par an.

 Notre communiqué du 18/09/12 (PDF - 332Ko)

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 A lire dans ADEME & Vous

12 septembre 2012

La mobilité durable a de l'avenir !

Bandeau SEM
  • 73% des Français estiment que l’automobile est un objet qui s’est banalisé.
  •  54% estiment même que la voiture est avant tout un « outil fonctionnel de transport ».

Source : Ifop 

 

  •  75% des Français vont jusqu'à déclarer que « plus un produit est polluant et plus il devrait être taxé ».
  • …mais seuls 27% sont favorables à la mise en place d’une taxe à l’entrée des grandes villes.

  Source : Ipsos 

Un constat : pratique et confortable, les Français plébiscitent toujours aussi fortement la voiture. Mais la note est salée, le prix des carburants toujours élevé fait aujourd'hui réfléchir. Et pour cause, plus des trois quarts des Français vivent actuellement dans des villes ou à leur périphérie. Or les projets de développement de ces zones urbaines ont pendant longtemps prévu un étalement de la ville sans en prévoir les conséquences environnementales et économiques au quotidien. 

Aujourd'hui, ces Français des villes sont de plus en plus nombreux à envisager de se Bajstock.com déplacer autrement, comme le montrent ces nouveaux chiffres sur la mobilité : 

  • une trentaine de villes ont développé un système de vélo en libre service. A Strasbourg notamment, les résultats sont particulièrement probants : 8% des déplacements s'effectuent à vélo, alors que la moyenne nationale est à 2%.
  • 24 villes disposent d'un ou plusieurs services d'autopartage : Paris par exemple compte près de 90 stations d'autopartage.
  • Il existe plus de 200 services de covoiturage organisé, ce qui représente 5 millions de trajets effectués par 3 millions de personnes. 

Une offre de proximité, une communauté d'utilisateurs encouragée par l'essor d'une information mobile et locale, délestée du coût d'un véhicule dont elle n'est plus propriétaire, la mobilité durable a de l'avenir.  

A quelques jours de l'ouverture de la Semaine Européenne de la Mobilité,  l'ADEME recense ici dans un document d'information toutes les composantes de la mobilité durable.

Ses directions régionales et le réseau des Espaces INFO ->ENERGIE  se tiennent à la disposition des particuliers, des entreprises et des collectivités pour les informer et les conseiller.  

 La mobilité durable (PDF - 1,2 Mo)

 Repensons nos déplacements !

 La Semaine Européenne de la Mobilité

 L'aide de l'ADEME aux véhicules électriques

07 septembre 2012

Vous pratiquez l'autopartage ? Qu'en pensez-vous ?

Depuis le 16 août, une vaste enquête nationale s'intéresse aux abonnés à un service d'autopartage.

L'objectif de France-Autopartage et du Cabinet 6 T est de mieux comprendre les freins et les leviers concernant l'usage de l'autopartage en s'appuyant sur l'avis de ceux qui le pratiquent régulièrement.

Qu'est ce que l'autopartage ?

Les services d'autopartage mettent à disposition des voitures pour une courte durée : 1 heure ou plus, 24 heures sur 24. Ils répondent à un vrai besoin car il faut savoir que 70 % des trajets effectués par ce moyen ne pourraient pas être faits autrement qu'en voiture (dans le cas d'une desserte incomplète via les transports publics par exemple). La cible est principalement urbaine car un accès facile à ces services - par les transports en commun , à pieds ou a vélo - est nécessaire.

Les atouts de l'autopartage

Les avantages de l’autopartage sont nombreux :

  • diminution du coût associé à la possession et à l’utilisation d’un véhicule, 
  • réduction de nombre de véhicules en circulation et en stationnement,
  • réduction des consommations de carburants et des émissions de polluants. 

Les utilisateurs diminuent progressivement le nombre de kilomètres parcourus en voiture. Bien que plusieurs conducteurs se partagent un même véhicule - une voiture partagée remplace entre quatre et huit voitures privées - le kilométrage moyen d’un véhicule partagé reste comparable à la moyenne nationale (12 500 km/an, contre 13 000 km/an pour un véhicule possédé par une seule personne). Une étude OSEO/ANVAR estime le gain annuel à 1,2 tonne de CO2 par usager, soit à peu près 60% de ce que l’on rejette par an en se déplaçant

 Participer à l'enquête nationale

Covoiturage : la Corrèze fait son chemin

Selon les quelques chiffres repris par le Ministère du Développement durable :

  • 48% des covoitureurs sont des femmes,
  • 73% des inscrits n'ont pas de voiture et s'inscrivent en tant que covoitureur passager,
  • 75,8% des covoitureurs ont entre 18 et 34 ans,
  • 43,6% des covoitureurs appartiennent à une catégorie socio-professionnelle élevée contre 26,9% personnes sans emploi. 

Concrètement, le principe du covoiturage consiste à mettre en relation des individus Bajstock.com
effectuant seuls un trajet afin qu’ils se déplacent à plusieurs dans le même véhicule. Ainsi, on diminue le nombre de voitures en circulation pour un même déplacement. Pour que le système soit pleinement opérationnel, il faut prévoir des aires où les covoitureurs peuvent stationner gratuitement et se regrouper.

Le Conseil général de la Corrèze a adopté en décembre 2008 un plan départemental de covoiturage articulé atour de trois axes : la création de parkings de covoiturage, un plan de communication pour encourager la pratique et un site Internet pour mettre en relation les covoitureurs.Une application mobile est venue compéter l’offre Internet début 2011.

Les résultats attendus ont été calculés à partir d’une hypothèse intégrant les paramètres suivants : un taux d’occupation des places de parking de 50%, une distance moyenne évitée de 50 kilomètres, 200 jours travaillés par an, une consommation de 6 litres au 100 km avec un prix du kilomètre de 0.35 euros. 

Avec cette hypothèse, l’économie financière pour les usagers est estimée à 525 000 euros par an et l’économie annuelle de carburants est évaluée à environ 90 000 litres. Un exemple à suivre !

 Pour en savoir plus