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21 posts from octobre 2013

30 octobre 2013

Entreprises et collectivités, pensez « Fonds Chaleur » pour vos économies d'énergie

Couv Campagne Fonds ChaleurLa production de chaleur représente la moitié de nos consommations d’énergie. Elle repose encore principalement sur les combustibles fossiles alors même que notre pays ne manque pas d’alternatives.

L’Etat a lancé en décembre 2008 un plan de 50 mesures en faveur des énergies renouvelables. Ce plan prévoyait notamment la mise en place d’un « fonds chaleur renouvelable » destiné à soutenir le développement de la production de chaleur à partir d'énergies renouvelables (biomasse, géothermie, solaire, biogaz) en incitant les entreprises (des secteurs primaire, secondaire et tertiaire) et les collectivités au remplacement d’installations existantes ou à la mise en place de nouveaux équipements.

Ainsi le Fonds Chaleur, doté d’une enveloppe de 1,2 milliard d’euros sur une période de 5 ans, a pour objectif de les aider financièrement. Il contribue aux objectifs du Paquet européen climat-énergie consistant à porter la part des énergies renouvelables à 23% dans la consommation énergétique nationale d’ici 2020 et devrait permettre la production supplémentaire de 5,47 millions de tep de chaleur renouvelable et de récupération à cette horizon.

L’Etat, par l’intermédiaire du Fonds Chaleur géré par l’ADEME, alloue des aides financières conséquentes. Cependant, toutes les entreprises et toutes les collectivités n’ont pas les mêmes besoins en terme de production de chaleur. Pour tenir compte de la diversité des situations, le Fonds Chaleur propose deux dispositifs :

 

- un appel à projets national 

Le BCIAT (appel à projets Biomasse Chaleur Industrie Agriculture et Tertiaire) permet à toutes les entreprises de déposer un dossier dès lors qu’elles produisent plus de 1000 tep/an et qu’elles souhaitent avoir recours à un dispositif utilisant la biomasse.

Le BCIAT obéit à un calendrier précis à consulter sur :

 www.ademe.fr/fondschaleur  

 En savoir plus

 BCIAT : B comme Biomasse, C comme Chaleur,...

 

- un dispositif d’aide régional

Pour les entreprises et les collectivités locales qui souhaitent s’équiper ou renouveler leur système de production de chaleur utilisant la biomasse pour une production inférieure à 1000 tep/an ou utilisant le solaire ou la géothermie, les dossiers doivent être déposés auprès des directions régionales de l’ADEMELes réseaux de chaleur sont également concernés et peuvent constituer une solution permettant une meilleure gestion de la production, de la distribution et de la consommation d'énergie. 

Le dispositif régional n’est pas soumis à un calendrier et les dossiers peuvent en conséquence être déposés tout au long de l’année, sauf si la région concernée a lancé un appel à projets régional.

Pour obtenir plus d’informations sur les modalités d’attribution des aides et sur les appels à projets régionaux, rendez-vous sur :

 www.ademe.fr/fondschaleur

... ou contactez directement les directions régionales de L’ADEME. Toutes leurs coordonnées sur :

 www.ademe.fr rubrique « L’ADEME en région »

 En savoir plus

29 octobre 2013

Des produits éco-labellisés pas si chers que ça !

Couv Guide LogosAprès avoir visité 81 magasins et relevé 1620 prix, une enquête inédite sur le choix et la compétitivité des « produits verts » écolabellisés - menée par la CLCV (association nationale de défense des consommateurs et usagers) avec le soutien de l'ADEME - fait état des constats suivants :  

  • le prix de certains produits écolabellisés peut rivaliser avec celui des enseignes hard discount (sans écolabel) (liquides vaisselle, filtres à café) ; mais les prix discount restent imbattables en ce qui concerne les lessives ;
  • les produits écolabellisés sont présents dans les rayons (hormis les shampooings et après-shampooings alors qu’ils existent) mais restent basiques et n’offrent pas toujours aux consommateurs de choix de gammes (ex : parfum, type de fermeture, etc.);
  • l’éventail des options proposé sur certains produits complexifie le choix du consommateur (exemple du sac-poubelle où le consommateur va devoir choisir entre le volume du sac, le type de fermeture (simple, poignée, coulissant) la qualité (anti-fuite, super résident parfumé) éventuellement la matière (recyclée ou non), etc.

 L'enquête détaillée

 En savoir plus sur la CLCV

 Notre guide pratique Les logos environnementaux sur les produits

Innovation : Smart Electric Lyon ou l'étude des usages de l’énergie électrique

Label IA_100mmLes systèmes électriques intelligents, notamment au travers du déploiement des compteurs communicants, permettront de transmettre au grand public des données relatives à leur consommation électrique.

Cette évolution va susciter l’apparition de nouveaux produits et services qui, eux-mêmes, pourront influencer les comportements de consommation. Le marché des réseaux électriques intelligents est au coeur de l’économie numérique et possède un fort potentiel de croissance notamment à l’international.

Le Grand Lyon, pilote d'une expérimentation européenne sur les systèmes électriques de demain

Capture Logo SELLe Président du Grand Lyon, EDF et ses partenaires - du monde de l’industrie et de la recherche - ont officiellement lancé, le 28 octobre 2013, le projet Smart Electric Lyon avec l’inauguration de son show-room. 

Coordonné par EDF et soutenu par l'ADEME dans le cadre des Investissements d'Avenir, Smart Electric Lyon est un important programme d’étude des usages de l’énergie électrique. Il ambitionne de sensibiliser 25 000 foyers expérimentateurs en mettant à leur disposition, via courrier et internet, un bilan de leur consommation en euros et kWh, des repères permettant de situer leur consommation par rapport à celle de logements comparables ainsi que des conseils personnalisés.

En parallèle, des solutions techniques (systèmes de gestion d’énergie, afficheurs, chauffages électriques pilotés…) couplées à des offres tarifaires seront développées et testées sur près de 2 500 logements (maisons individuelles et logements collectifs publics et privés) et 100 sites tertiaires (public et privé).

Ces expérimentations, intégrées à un programme de recherche multidisciplinaire, devraient permettre une meilleure compréhension des comportements des consommateurs et leur appétence pour de nouvelles offres tarifaires.

Les résultats attendus du projet Smart Electric Lyon

  • Innovation : les produits et services développés seront interactifs et interopérables (équipements de gestion et de confort énergétiques, services d’informations, interfaces web et applications mobiles).
  • Economie : les gains pour chaque type d’agent économique (ménages, entreprises, collectivités) seront évalués et valorisés à travers des modèles d’affaires innovants.
  • Environnement : les solutions proposées devraient permettre la réduction des consommations et des effacements à la pointe. Le projet permettra d’évaluer ces gisements d’économies d’énergie et de mieux prendre en compte la gestion active dans l’optimisation du réseau électrique.
  • Social : le projet évaluera de quelle manière, et dans quelles conditions, les technologies de gestion de l’énergie peuvent optimiser les usages des ménages et des entreprises. Il prendra en considération la diversité et la complexité des facteurs humains.

 Le dossier de presse Smart Electric Lyon (PDF - 1,7 Mo)

 En savoir plus sur le Programme Investissements d'Avenir 

24 octobre 2013

AACT-AIR : 10 lauréats s'impliquent pour améliorer la qualité de l'air

Bannière AACT-AIR
En 2013, l’ADEME a initié un nouvel appel à projets à destination des collectivités, acteurs essentiels de la lutte contre la pollution atmosphérique.

Cet appel à projets, intitulé AACT-AIR pour « Aide à l’Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l’Air », a pour vocation d’aider les collectivités locales et territoriales à améliorer la qualité de l’air et surmonter les difficultés rencontrées. En effet, ces collectivités peuvent être confrontées à des obstacles juridiques et/ou techniques ou encore manquer de moyens financiers et, par conséquent, être dans l’incapacité d’agir. 

Il s'agit pour l'ADEME d'encourager leur volonté d’actions et de les accompagner dans la mise en œuvre et l’évaluation d’actions ou d’expérimentations.

Plus concrètement, AACT-AIR permet d’apporter une aide financière à des projets portés par :

  • des collectivités territoriales ou groupement de communes, l’aide de l’ADEME porte alors sur un financement d’études; 
  • des organismes de recherche, en partenariat avec une ou plusieurs collectivités, l’aide de l’ADEME porte alors sur le financement d’un projet de R&D.

A l’occasion des 2ème Assises nationales de la qualité de l’air qui se tiennent actuellement à Paris, l’ADEME présente aujourd’hui les 10 lauréats de cet appel à projets sélectionnés par ses soins en vue d’une contractualisation prochaine.

 Pour en savoir plus sur les lauréats, notre communiqué du 24102013 (PDF - 527 Ko)

 Pour en savoir plus sur l'appel à projets AACT-AIR

Le chauffage au bois séduit toujours plus de ménages

Le bois est un mode de chauffage qui séduit de plus en plus de particuliers : 7,4 millions de ménages français se chauffent aujourd'hui au bois, contre 5,9 millions en 1999.

La consommation en bois est, quant à elle, restée stable, grâce notamment à l'amélioration des performances énergétiques des appareils mis sur le marché.

Le parc domestique de chauffage au bois doit néanmoins poursuivre son renouvellement, les appareils anciens (antérieurs à 2002) et les foyers ouverts, peu efficaces et polluants, étant encore très présents.

Ce sont les principales conclusions d'une étude inédite de l'ADEME intitulée « Le chauffage domestique au bois : marchés et approvisionnement ». 

 La synthèse de l'étude (PDF - 1,3 Mo)

 Notre communiqué du 24102013 (PDF - 308 Ko)

 

Logo Flamme verteDans un Avis dédié au chauffage au bois et à la qualité de l'air, l'ADEME recommande notamment aux particuliers de réduire l'usage des appareils individuels les plus émetteurs de polluants.

En l'état des connaissances actuelles, les foyers ouverts ainsi que les appareils à foyer fermé datant d'avant 2002 doivent être ciblés prioritairement et remplacés par les équipements les plus performants (porteurs du label Flamme Verte ou présentant des performances équivalentes).

Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont en effet permis de réduire considérablement les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.

 L'Avis de l'ADEME (PDF -  963 Ko)

 En savoir plus sur le chauffage au bois

 Notre guide La qualité de l'air et le chauffage au bois

L'air que l'on respire en question

« Nul n’est besoin de rappeler ici comment des mesures environnementales et sanitaires utiles ont explosé en plein vol du fait de leur caractère jugé anti-social. Pourtant, l’Angleterre, l’Allemagne ou encore le Portugal sont arrivés à mettre en place des zones de basses émissions dans de nombreuses villes… Mais nous ne désespérons pas : si les ZAPA (Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air), n’ont pas abouti, elles ont eu le mérite de nous rappeler à quel point pédagogie et mesures d’accompagnement étaient des éléments incontournables d’acceptation des mesures par la société.» a souligné Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, lors des 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air qui se tiennent en ce moment à Paris. 


Bandeau_Assises_Qualite-2013_564x115_2_

En France, la pollution atmosphérique concerne directement 60% des citoyens. Les grandes métropoles sont les zones les plus concernées mais chacun peut être touché par cette problématique dans ses activités quotidiennes : transport, logement, agriculture…

Publié en septembre dernier par le Ministère de l'Ecologie, le bilan de la qualité de l’air 2012 montre une amélioration de la qualité de l’air extérieur par rapport à l’année précédente. Néanmoins de fortes disparités persistent selon la période de l’année et le territoire considérés :

  • plus de 10 % des sites de mesures de dioxyde d’azote affichent des concentrations moyennes annuelles supérieures aux valeurs limites ;
  • un événement de pollution d’ozone d’ampleur nationale a eu lieu au cours de la deuxième quinzaine du mois de juillet ;
  • dans 16 agglomérations de plus de 100 000 habitants, au moins une station de mesure a dépassé plus de 35 jours la valeur limite journalière pour les PM10. Sept stations ont même dépassé la valeur limite annuelle, à Paris et Marseille notamment. Ces dépassements sont observés sur des stations de mesures situées à proximité du trafic routier.

L’Etat français est sous la menace d’une condamnation de la Cour de Justice de l’Union Européenne. Une procédure de contentieux européen a été ouverte par la Commission européenne pour les particules « PM10 » dans plusieurs zones du territoire national. Il existe également un risque de contentieux européen pour le dioxyde d’azote (NO2).

« ...les chiffres parlent d’eux-mêmes et ce n’est donc pas uniquement par peur du gendarme européen et des contentieux en cours qu’il nous faut agir. C’est car la qualité de l’air, malgré l’ensemble des travaux et des progrès réalisés, reste un problème sanitaire et environnemental majeur et il nous faut donc poursuivre les efforts en matière de prévention et de réduction de la pollution atmosphérique. » a rappelé Bruno Lechevin.

La qualité de l’air intérieur constitue également une préoccupation sanitaire grandissante car nous passons entre 70% et 90% de notre temps dans les espaces clos.

Dans les bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, meubles, produits d’entretien, peinture, appareils de chauffage... Les composés se dégagent naturellement des matériaux ou sont émis via des processus de combustion.

 Lire le dossier de presse

 Les Assises nationales en replay

Lors de ces 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air , l'ADEME a souhaité diffuser un film d'animation - intitulé « On ne badine pas avec l'Aérosol » et réalisé par Fanny Mazoyer, Alexie Heimburger et Gaultier Durhin - permettant de mieux comprendre ce que sont les particules, leurs rôles et leurs effets sur la santé

 

Les 2èmes Assises nationales de la qualité de l'air réunissent élus locaux, représentants de l’État, partenaires européens, fédérations professionnelles (transports, bâtiment), associations de citoyens, professionnels de santé, universitaires...

L'événement est l'occasion d'aborder les points suivants :

  • Quelles actions déjà menées pour améliorer la qualité de l’air, et comment partager les retours d’expérience ?
  • Quelles sont les conditions de réussite d’une action efficace en faveur de la qualité de l’air ?
  • Comment mobiliser les différents acteurs, et articuler leurs rôles ?

A noter parmi les temps forts de ces deux journées, l'intervention de l’OMS sur "Pollution atmosphérique et cancer".

21 octobre 2013

Innovation : l'Etat finance une nouvelle génération de navires

Logo des Investissemnts d'avenirSur un marché très concurrentiel à l’international, le secteur français de la construction navale tire son épingle du jeu, se plaçant au 6ème rang mondial. Les services écologiques représentent les nouveaux contours de la société de demain, comme de ce secteur d’activités, et l’une des priorités de la politique industrielle de la France.

Dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir, l’État avait lancé en juillet 2011 un premier Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI). Six projets lauréats sont désormais soutenus par l’ADEME. 

Un deuxième AMI est aujourd’hui ouvert. L’ambition est de permettre aux filières maritimes, fluviales et de plaisance de relever des défis importants, notamment environnementaux, et ainsi gagner en compétitivité.

Ce nouvel appel à manifestations d’intérêt (AMI) s’inscrit dans le cadre de l’action des investissements d‘avenir dédiée au navire du futur et dotée de 100 M€ pour développer des navires plus économes en énergie, plus propres et plus sûrs. 

Six projets lauréats sont d’ores et déjà financés par l’Etat parmi lesquels :  

Navalis

ARPEGE propose un concept de navire de pêche particulièrement performant en termes de consommation de carburant;

AUTOPROTECTION développe une réponse innovante aux risques de piraterie maritime; 

NAVALIS et WINDKEEPER se positionnent comme des solutions modernes de maintenance des installations éoliennes offshore.

 En savoir plus sur l'AMI Navires du Futur: édition 2013 et ses modalités

Notre communiqué de presse du 21/10/2013 (PDF - 232 Ko)

 En savoir plus sur le projet ARPEGE

 En savoir plus sur le projet AUTOPROTECTION

 En savoir plus sur le projet NAVALIS

 En savoir plus sur le projet WINDKEEPER

Une campagne d’information en faveur de la rénovation énergétique des logements

Jecorenove_jeconomiseLe ministère de l’Égalité des territoires et du Logement et le ministère de l’Écologie lancent aujourd’hui une grande campagne de communication pour faire connaître aux Français « J’éco-rénove, j’économise », le dispositif d’aide à la rénovation énergétique des logements.

Pour inciter les particuliers à engager des travaux de rénovation énergétique de leur logement et les aider dans leurs démarches, le Gouvernement a mis en place le dispositif « J’éco-rénove, j’économise », qui est opérationnel depuis début septembre. Ce dispositif d’accompagnement et de conseil repose sur un numéro de téléphone unique national (0810 140 240), un site Internet (renovation-info-service.gouv.fr) et plus de 450 « points rénovation info service » (Pris) répartis sur l’ensemble du territoire.

Il s’inscrit dans le cadre du plan de rénovation énergétique de l’habitat qui répond à l’engagement du président de la République de rénover 500 000 logements par an d’ici à 2017 et ainsi de diminuer de 38 % la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment à horizon 2020.

« J’éco-rénove, j’économise » s’appuie sur un partenariat avec l’ADEME, l’Anah (Agence nationale de l'habitat) et l’Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), ainsi que sur les actions déjà mises en place dans les territoires par les collectivités locales.

La campagne de communication, conçue par les agences Lowe Strateus et CLMBBDO, se déroulera en plusieurs temps:

  • un spot télévisé (30'') qui sera diffusé du 21 octobre au 8 novembre 2013 sur les chaînes hertziennes et TNT,
  • une campagne radio nationale qui se déroulera du 4 au 20 novembre,
  • une importante déclinaison Web jusqu’à la fin de l’année.

  Le site renovation-info-service.gouv.fr

  Dispositif j'éco-rénove, j'économise 

16 octobre 2013

Le gaspillage alimentaire n'est pas une fatalité !

Affiche GaspillageAujourd'hui s'est déroulée partout en France la Journée nationale contre le gaspillage alimentaire, une journée pour sensibiliser l’ensemble des ménages français à ce fléau qui gagne du terrain chaque année.

Le gaspillage alimentaire, c'est sept millions de tonnes de déchets jetés tout au long de la chaîne alimentaire en France.

Dans le monde, près de 1,6 milliard de tonnes de produits alimentaires sont perdus chaque année, soit un tiers de ce qui est produit… un véritable gâchis qui coûte chaque année à la planète l'équivalent de trois fois le lac Léman en eau gaspillée et qui occupe inutilement un tiers de sa surface agricole.

Selon le rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : l'empreinte carbone de la nourriture produite mais jamais consommée est estimée à 3,3 milliards de tonnes de CO2. Un chiffre qui représente à peu près la moitié des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ou de la Chine.

Toujours selon la FAO, 54 % des pertes sont enregistrées dans les phases de production, de récoltes et de stockage. Le reste relève du gaspillage alimentaire propre qui en France se quantifie de la manière suivante : 7 kilos d'aliments non consommés et encore emballés par habitant et par an. A ce chiffre s'ajoutent les restes de repas, fruits et légumes abîmés, pain... soit près de 13 kg/habitant/an. Le gaspillage alimentaire représente ainsi près de 20 kg/habitant/an.

Les enjeux écologiques et économiques sont bien connus. A Londres par exemple, le WRAP (Waste & Resources Action Programme), initiative à but non lucratif, a notamment lancé une campagne de prévention dans le cadre du programme Recycle for London, afin de faire diminuer le gaspillage alimentaire. Un 1er bilan particulièrement satisfaisant :

  • 14 % de déchets alimentaires en moins, en 6 mois de campagne dans la partie Ouest de Londres ; soit une économie évaluée à près de 1,5 millions d’euros € en coûts de traitement de déchet; 
  • un bon retour sur investissement puisque le coût de la campagne était lui de 200 K€, soit 0,30€ par ménage;
  • cette campagne a permis de diminuer d’environ 400g le poids des déchets par ménage et par semaine.  

Pour en savoir plus sur le gaspillage alimentaire :

 Le guide du CLCV

 Les conseils de l'ADEME

 Un avenir sans faim : les pertes alimentaires ne sont pas une fatalité !

Energy Efficiency Policies : new solutions must be invented to reverse the recent decrease

Bannière WEC
Long considered simply as an "option" in the OECD (Organization for Economic Co-operation and Development) countries, energy efficiency is spreading, with notable progress in all major regions of the world. The experience gained by the OECD countries benefits so-called emerging countries, as demonstrated by the study of energy efficiency in the world conducted by ADEME for the World Energy Council.

A relative international consensus is emerging. It sees energy efficiency as a beneficial strategy for each stakeholder: reducing dependence on energy imports, reducing emissions of greenhouse gas emissions related to energy, preserving the competitiveness of companies and household purchasing power, etc.

This good news appears to be an illusion, however, with a general decrease in energy efficiency over the recent years. Regional disparities remain and new solutions must be found to take the reality of each country into account and thus move to the next level.

 ADEME-WEC Press Release 10/16/2013 (PDF - 322 Ko)

 Energy Efficiency Policies: what works and what does not (PDF - 2,2Mo)

 22nd World Energy Congress