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198 posts categorized "Villes & territoires"

17 avril 2013

Vous avez participé à un projet de reconversion de friches urbaines ?

Vous avez participé à un projet de reconversion de friches urbaines ? Faites nous part de votre retour d’expérience ! Prenez connaissance de notre appel à communications et envoyez-nous votre résumé avant le 12 juillet 2013.

Aujourd’hui près de 75% de la population vit en milieu urbain. La population des villes a doublé depuis 1936 alors que l’ensemble de la population française n’a augmenté que de 40% ! Les prix toujours élevés de l’immobilier, la délocalisation des activités commerciales en périphérie des villes, la recherche d’un habitat individuel à la campagne conduisent à des villes dispersées, consommatrices de sol et génératrices de déplacement. Les villes sont donc confrontées aujourd’hui au phénomène de l’étalement urbain et de la fragmentation urbaine.  

Illustrations friches

Pour limiter cet étalement, il faut donc reconstruire la ville sur la ville, en investissant ou réinvestissant les espaces vierges (dents creuses) et les friches urbaines (anciennes gares, anciens entrepôts…) ou industrielles (anciennes usines…). La présence de ces friches, de ces sols pollués, est en effet une composante à part entière dans la redéfinition de l'organisation des villes et des territoires.

Le développement urbain maîtrisé dans ses modes de consommation, de déplacement, d’échanges et de protection des espaces naturels périphériques demande une prise en charge de ces zones polluées. On estime que l’enjeu de ces reconquêtes porte sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares insérés dans les tissus urbains. Regagner ces espaces dégradés c’est redonner de la cohérence sociale et économique à ces espaces délaissés tout en traitant une situation environnementale dégradée.

Les conditions de ces reconversions peuvent parfois buter sur des questions et des contraintes financières, juridiques voire techniques. Le coût de ces opérations de dépollution peut notamment peser sur la charge foncière des aménagements (entre 15 à 20% pour des coûts de dépollution qui varient de 150 à 400 euro/ m2). Nombre d’expériences, de projets conduits montre cependant que ces difficultés peuvent être dépassées quand elles sont bien identifiées et intégrées à la définition et réalisation des projets.

Pour accompagner les acteurs publics et privés dans la conduite de leur projet d’aménagement, Logo Friches Urbaines l’ADEME et ses partenaires organisent les 25 et 26 mars 2014 à Paris la 4e édition des journées techniques nationales "Reconversion des friches urbaines polluées" qui sera l’occasion de faire un point d’avancement sur les démarches, méthodes, outils disponibles et de partager les retours d’expérience et les bonnes pratiques des opérateurs de terrain.

Dans cette perspective, l’ADEME et ses partenaires lancent un appel à communications qui s’adresse aux principaux acteurs intervenant sur la reconversion des friches urbaines, que ce soit pour la conduite de projets opérationnels ou en amont pour leur planification dans les stratégies urbaines :

  • collectivités territoriales, SEM, EPIC, EPCI,
  • établissements publics fonciers,
  • industriels propriétaires de sites,
  • urbanistes,
  • architectes,
  • promoteurs,
  • aménageurs,
  • lotisseurs,
  • sociétés proposant une approche intégrée de la gestion des sites,
  • entreprises de dépollution,
  • bureaux d’études etc …

Faites nous part de votre retour d’expérience ! Prenez connaissance de notre appel à communications et envoyez-nous votre résumé avant le 12 juillet 2013. Les résumés sélectionnés feront l’objet d’une communication orale lors des journées techniques nationales des 25 et 26 mars 2014.

Les partenaires de l’événement sont : le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, le Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement, la SCET, la Fédération des Entreprises Publiques Locales (EPL), Innovia Grenoble durablement, Etablissement Public Foncier Ile-de-France, Le Grand Lyon, Rennes Métropole, Lille Métropole Communauté Urbaine, l' Union des Professionnels de la Dépollution des Sites (UPDS).

11 avril 2013

SOGRID, quand le réseau électrique communique

SOGRIDSoutenu par l'ADEME pour le compte de l'Etat dans le cadre du Programme d'Investissements d'Avenir, SOGRID est un projet industriel aux ambitions mondiales coordonné par STMicroelectronics au sein d’un consortium de 10 partenaires et officiellement lancé le 11 avril 2013 à Toulouse.

Il s’agit de développer un système global de communication qui va permettre aux différents équipements installés sur le réseau de communiquer entre eux. La mise en place du compteur communicant coté usagers en est la première brique. SOGRID doit permettre de passer de ces éléments d’intelligence sur le réseau à un réseau intégralement intelligent.

Selon François MOISAN, Directeur Stratégie et Recherche à l'ADEME : Ces expérimentations positionnent la France dans le peloton de tête des pays sur la voie des smart grids. Les USA, le Japon sont très intéressés par nos démonstrateurs et les entreprises françaises du domaine devraient pouvoir se développer également à l’export.

De quoi s’agit-il concrètement ?

Le projet SOGRID consiste à construire une chaîne de communication globale qui permettra à tous les équipements installés sur les réseaux basse et moyenne tension de communiquer entre eux directement via le réseau électrique grâce au nouveau protocole de communication CPL (courant porteur en ligne). Ce protocole permet de transmettre des informations numériques sur le réseau électrique.

Concrètement, le consortium va développer non seulement une puce électronique de nouvelle génération mais aussi des équipements (compteurs, capteurs, coupleurs,...) qui embarqueront cette puce et les logiciels qui y seront intégrés.

Ce système global rendra possible les multiples apports des smart grids, c'est à dire :

  • la connaissance en temps réel des événements survenus en tout point du réseau et possibilité d’agir à distance ;
  • l'intégration sur le réseau des sources d’énergies renouvelables décentralisées ;
  • l'anticipation et accompagnement des nouveaux usages de l’électricité, en particulier le développement du véhicule électrique ;
  • la possibilité d’assurer à chaque instant l’équilibre entre production et consommation, notamment lors des pics de consommation, grâce à l’effacement de certains appareils ;
  • la possibilité pour le consommateur de maîtriser sa consommation et de bénéficier d’une qualité de service renforcée.

Une expérimentation grandeur nature sur Toulouse Métropole

Dans une seconde phase, le projet sera testé sur le terrain auprès de 1000 usagers avec un dispositif de capteurs et coupleurs situés sur le territoire de Toulouse Métropole, à la fois en zone urbaine et en zone rurale. Toulouse

Cette expérimentation grandeur nature sur l’ensemble de la chaîne de distribution électrique, qui durera au moins six mois, aura pour objectif de valider la pertinence technique de cette infrastructure pour le gestionnaire de réseau de distribution, de comprendre le comportement des clients et de montrer comment fonctionnera le réseau de demain. Cette phase testera plus particulièrement les capacités de surveillance (état du réseau, localisation des défauts…) de pilotage et d’intervention (localisation des pannes, modulation de puissance…) en temps réel sur le réseau permises par la nouvelle chaîne de communication.

Le budget total de SOGRID est de 27 millions d’euros et le projet mobilisera plus d’une centaine d’acteurs, chercheurs et industriels jusqu’à fin 2015. Il bénéficie d’un soutien financier de l’ADEME à hauteur de 12 M€.

 En savoir plus sur le projet SOGRID (PDF - 701 Ko)

Véhicules hybrides rechargeables : 46% d’économie de carburant en 3 ans !

Aujourd’hui, Toyota, EDF, la Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg - soutenus par l'ADEME - ont conclu un programme unique de démonstration de trois ans couvrant plus de 4.000.000 km sur l’efficacité de la technologie hybride rechargeable.

Après trois années d'expérimentation - ce programme a été lancé le 27 avril 2010 - les différents partenaires ont livré les conclusions finales des données recueillies à travers ce projet à grande échelle destiné à rassembler des enseignements sur l’utilisation en conditions réelles des Véhicules Hybrides Rechargeables (VHR) de Toyota ainsi qu’à stimuler le développement d’un réseau d’infrastructures de charge dédiées à ce type de véhicule .

Selon Patrick Coroller, chef du service Transports et Mobilité de l'ADEME : 38% de VHR sont à prévoir en 2050, ce projet annonce l'électromobilité de demain, une mobilité robuste capable de faire face aux défis, tant énergétiques et environnementaux qu'économiques et sociétaux. Il s'agit désormais de transporter mieux et moins.

Graphique DHRT2

Dans la pratique, en 3 ans ce sont :

  • plus de 4 millions de km parcourus,
  • un kilométrage moyen observé de plus de 19 000 km par an,
  • une fréquence moyenne de recharge de 1,1 fois par jour,
  • une durée de charge moyenne de 75 minutes,
  • un tiers du temps de conduite effectué en mode électrique.

 

Les principaux enseignements de cette expérimentation sont les suivants :

  • comparé à un véhicule essence de taille similaire, l’économie de carburant moyenne s’établit à 46% avec une fréquence de 1.1 recharge quotidienne,
  • l’étude confirme la corrélation entre la consommation de carburant et la fréquence des recharges en électricité: plus le véhicule est rechargé fréquemment, plus l’économie en carburant est importante,
  • l’étude révèle qu’une réduction de près de 70% de la consommation de carburant est possible lorsque le véhicule est rechargé plus fréquemment, en moyenne 1.6 fois par jour, ce qui représente une économie de 1.400 euros en frais d’utilisation annuels,
  • développement d’un réseau de 145 points de charge, dont 9 bornes en parking et 12 bornes sur l’espace public,
  • 60% des charges sont effectuées sur le lieu de travail et 37% au domicile des utilisateurs; les bornes en voirie constituent un complément de charge apprécié par les utilisateurs,
  • le décalage de la charge permet également de réduire les émissions de CO2 de 10 à 15 %,
  • le coût moyen d’un plein d’électricité est d’environ 30 centimes d’euros TTC.
 Le bilan de 3 années d'expérimentation - Avril 2013 (PDF - 1,4 Mo)

10 avril 2013

Rénovation de l'habitat : les enjeux d'une action locale concrète

Couv' A&V N°64Rénovation énergétique, les réseaux facilitent l’action ! C'est le titre du dossier proposé par l'édition du mois d'avril du magazine ADEME & Vous.

Un programme national pour des mises en oeuvre locales, telle est la particularité du Plan d’investissement pour le logement lancé par le gouvernement le 21 mars dernier. L’ADEME détaille dans ce dossier spécial, les enjeux d'une action territoriale lisible, cohérente et concrète en matière de rénovation et d'efficacité énergétique.

Ces quelques pages proposent de plus de comprendre en images, le parcours d’accompagnement personnalisé proposé aux particuliers pour leur projet de rénovation énergétique de leur logement.

 ADEME & Vous N°64 (PDF - 2Mo)

A ne pas manquer en avril

L'actu

ErDF et STMicroelectronics France, lauréats de l’Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) Smart Grids, dévoilent leur projet le 11 avril 2013 à Toulouse.

Les publications du mois Couv' dossier A&V

  • Rénovation énergétique, les réseaux facilitent l'action, le nouveau dossier du magazine ADEME & Vous
  • La transition énergétique, c'est quoi ?, le dossier du mois sur M'Ta Terre

Les rendez-vous d'avril

  • PREDIT, le colloque sur les technologies pour des véhicules routiers plus propres et plus économes
  • Salon Ecotech City, le rendez-vous des professionnels de la ville innovante, performante et durable
  • eCarTec Paris, le salon international de la mobilité électrique en France
  • Les Deauville Green Awards
 En savoir plus : L'oeil sur l'ADEME - Avril 2013 (PDF - 1,9 Mo)

29 mars 2013

La qualité de l'air dans nos villes

L'indice français Atmo permet d'évaluer la qualité de l'air extérieur. Il compte 10 niveaux, de très bon à très mauvais. A ce jour sur Paris, selon les informations de Airparif, cet indice est de 8 ! L'indice Citeair, indice européen qui affiche la qualité de l'air des principales villes européennes, est aujourd'hui pour la capitale française de 80 sur 100. 

Avis PollutionL’impact sanitaire des particules est aujourd’hui démontré. Il dépend de leur taille et de leur composition chimique. Ainsi les particules fines issues de la combustion (transport, chauffage, industrie,…) sont potentiellement les plus toxiques car non seulement composées majoritairement de Carbone Suie mais aussi parce qu'elles ont la faculté de se déposer au plus profond des voies respiratoires. Les particules des véhicules Diesel qui représentent plus de 60% du parc roulant en France, font partie de cette fraction fine de particules. Cela concerne le parc de véhicules anciens et de tous types, fortement émetteur, et en particulier les véhicules Diesel non équipés de "filtres à particules fermés".  

Depuis les années 1990, des normes  d'émissions strictes et des technologies performantes (normes Euro) ont permis de réduire drastiquement les émissions de particules des véhicules neufs. Ces "filtres à particules fermés" permettent d’éliminer la quasi totalité (au moins 95 % en masse et 99,7 % en nombre ) des particules de plus de 23 nm émises par les moteurs Diesel, ramenant les émissions primaires à un niveau comparable à celui des véhicules essence.

Cela dit, au-delà de la norme Euro 6, de nouvelles réductions d’émissions primaires à l’échappement seront de plus en plus difficiles à atteindre. De plus, chaque nouveau dispositif de dépollution est susceptible de générer d’autres types d’émissions primaires ou secondaires. D'autre part, la formation de particules secondaires liée aux émissions des véhicules essence est encore mal quantifiée mais soupçonnée de contribuer aux impacts environnementaux et sanitaires.

Il faut savoir enfin que les émissions de particules issues de la combustion du bois (feu de cheminée, brûlage des déchets,...) sont également contributrices des niveaux de particules dans l’air ambiant

Lutter efficacement contre la pollution de l'air 

Afin d’améliorer rapidement la qualité de l’air dans les zones urbanisées les plus polluées, l’ADEME recommande donc...

 L'Avis de l'ADEME sur les Emissions de particules des véhicules routiers (PDF - 753 Ko)

 L'European Respiratory Society appelle à une action urgente

 En savoir plus sur les mesures en zone urbaine

 Vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir

 Une enquête nationale sur l'autopartage

 Repensons nos déplacements

Lire la suite "La qualité de l'air dans nos villes" »

21 mars 2013

L'ADEME s'investira dans la mise en oeuvre du Plan d'investissement pour le logement

LOGOADEML'ADEME se réjouit tout particulièrement des mesures majeures annoncées aujourd'hui par le Président de la République dans le cadre du Plan d'investissement pour le logement.

Parmi ces 20 mesures, l'Agence de l'Environnement et la Maîtrise de l'Energie s'investira tout particulièrement dans la mise en oeuvre du plan de rénovation énergétique tant au niveau national que local.

L'Agence contribuera notamment au niveau territorial à la mise en place de guichets uniques qui permettront de renforcer le travail quotidien de sensibilisation et d'information des particuliers qu'elle effectue en s'appuyant plus spécifiquement sur le réseau des Espace Info Energie (EIE) .

Par ailleurs, l'ADEME continuera à développer la mention Reconnu Grenelle Environnement dont le Président de la République a confirmé qu'elle deviendrait une condition pour bénéficier des aides. Les futures campagnes de communication de l'agence intégreront naturellement également les orientations de ce plan.

L'ADEME contribuera pleinement à la réussite de l'ambition gouvernementale d'amélioration de la performance énergétique du parc immobilier au service de l'environnement, de l'emploi et du pouvoir d'achat.

 En savoir plus sur le Plan d'investissement pour le logement

Une enquête nationale sur l'autopartage

Illustration Autopartage
Les Français utilisent de moins en moins leur voiture. En milieu urbain, en posséder une devient de moins en moins rentable. L’autopartage est le système qui permet d’utiliser ponctuellement une voiture sans subir les inconvénients liés à sa possession. Il est encore marginal, mais il a connu dans les dernières années une croissance exponentielle et dispose d’un potentiel de développement très important. Si le service Autolib’ à Paris lui a permis de gagner en visibilité, la plupart des grandes agglomérations françaises disposent également d’un service d'autopartage, géré par un opérateur privé ou directement par la collectivité locale.

Face à l’augmentation des prix du pétrole, à l’étalement urbain et aux politiques de restriction de la voiture individuelle il apparaît inévitable que de nouveaux services de mobilité comme l’autopartage séduisent de plus en plus les particuliers et continuent à se développer partout en France.

Dans ce contexte, le Bureau de recherche 6T, en partenariat avec France Autopartage et le soutien de l'ADEME, a souhaité mesurer et comprendre l’impact de l’autopartage sur la mobilité urbaine. Lancée en juillet 2012, l’enquête nationale sur l’Autopartage réalisée dans le cadre du PREDIT 4 a été menée auprès de 2090 abonnés à 21 services d’autopartage répartis dans toute la France.

Ce qu'il faut en retenir : l'autopartage permet...

... de faire des économies; la principale raison pour passer à l’autopartage est le coût de revient moins élevé qu’une voiture individuelle. L’autopartage permet à ses usagers de ne pas supporter tous les coûts liés à la possession d’une voiture, notamment les coûts fixes (amortissement et assurance) et ceux liés au stationnement;

... de moins utiliser sa voiture; après le passage à l’autopartage, les autopartageurs parcourent 41 % de kilomètres en moins en voiture;

... de se séparer de sa voiture; chaque voiture d’autopartage remplace 9 voitures personnelles et libère 8 places de stationnement;

... d’utiliser tous les modes de transport; suite à leur passage à l’autopartage, les autopartageurs utilisent davantage la marche à pied (pour 30 % d’entre eux), le vélo (29 %), les transports collectifs (25 %) le train (24 %), et le covoiturage (12 %);

... l’adhésion aux politiques d’écomobilité telles que les péages urbains, les Zones Prioritaires d’Action pour l’Air ou encore les mesures de limitation du stationnement.

 La synthèse des résultats de l'étude (PDF - 1,9 Mo)

 Le communiqué de presse du 21/03/2013 (PDF - 699 Ko)

08 mars 2013

Le vaste chantier de la rénovation thermique des bâtiments

Le bâtiment est le plus gros consommateur d'énergie de tous les secteurs économiques français, avec 68,6 millions de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep) en 2011, soit 43 % de l’énergie finale totale consommée dans l’Hexagone.

Chaque Français utilise donc en moyenne près de 1,1 tonne d’équivalent pétrole annuellement pour se chauffer. Une moyenne qui doit tenir compte de la typologie du parc immobilier résidentiel, constitué de 33 millions de logements (dont 27,7 millions de résidences principales) se répartissant en 18,6 millions de maisons individuelles et 14,4 millions d’appartements en collectif. Sur ces 33 millions d’habitations, 18,7 millions ont été construits avant 1975, c’est-à-dire avant l’apparition de la première réglementation thermique instaurée en 1974 après le premier choc pétrolier. 

Créer des emplois, réduire le budget énergie des ménages et lutter contre la précarité énergétique 

CouvAV-63Particulièrement ambitieux, le plan du gouvernement présenté en septembre 2012 prévoit la rénovation thermique de 500 000 logements par an.

Ce plan combine des aspects économiques, environnementaux et sociaux. Économique car il s’agit de booster l’emploi dans le secteur du bâtiment et de réduire la facture énergétique des Français confrontés à la hausse des prix du gaz et de l’électricité. Environnemental, car le bâtiment contribue à près du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre. Social enfin, car ce plan doit permettre de lutter contre la précarité énergétique qui touche actuellement 4 millions de ménages en France. Le plan gouvernemental s’inscrit dans la continuité des actions déjà prises dans le domaine du bâtiment.

Le vaste chantier de la rénovation thermique, c'est à découvrir dans le dossier du dernier ADEME & Vous N°63

 Le dossier sur la Rénovation thermique (PDF - 772 Ko)

04 mars 2013

Agriculture : diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre

Bajstock.comDans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la France s’est engagée à diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050, objectif encore appelé facteur 4.

Parmi les secteurs ciblés par les réductions d’émissions de GES, l’agriculture tient une place particulière :

  • avec 21% des émissions nationales, elle est la principale émettrice de N2O (protoxyde d’azote) et CH4 (méthane);
  • elle est à la fois source et puits de carbone;
  • elle est directement impactée par les changements climatiques.

Même si ses consommations énergétiques directes sont relativement faibles, le secteur est économiquement très vulnérable face à une augmentation du prix des énergies fossiles. Il consomme en effet massivement des intrants de synthèse (engrais, pesticides, activateurs de croissance, semences,...) produits à partir de ressources énergétiques fossiles.

L’ADEME a engagé une série d’études prospectives, secteur par secteur, pour identifier des trajectoires envisageables en France permettant d’atteindre le dit facteur 4 d’ici à 2050, et l’agriculture fait donc partie des secteurs clés, avec le bâtiment et les transports.

Ce 36ème numéro de Stratégie & études présente les résultats de l’étude « Agriculture et facteur 4 » réalisée en partenariat avec les ministères de l’Agriculture et du Développement durable.

 Stratégie & études N°36 : Agriculture et facteur 4